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Catherine Cheval (Traducteur)Marie Ploux (Traducteur)
EAN : 9782253124252
727 pages
Le Livre de Poche (22/04/2009)
3.49/5   49 notes
Résumé :
Dans l'East End, banlieue déprimée du sud-est de Londres, le danger et la violence sont des ingrédients de base. Susan y joue des seules armes dont elle dispose : l'humour et l'amour infini qu'elle porte à Barry, son mari, le caïd à la gueule d'ange. Mais Barry ne sait pas l'aimer, et la frappe à la moindre contrariété. Un soir, dans un acte désespéré, Susan lui fait éclater le crâne à coups de marteau. Sa seule certitude, c'est d'avoir protégé ses quatre enfants d'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai beaucoup aimé ce roman qui est plutôt prenant malgré l'atmosphère triste qui règne tout au long de l'histoire. Sauf la fin qui donne une lueur d'espoir.

Nous suivons le destin malheureux de Susan pendant plus de 20 ans, ses parents sont indignes : père violent, ivrogne, incestueux et d'une mère égoïste, volage et qui s'occupe guère de ses 2 filles.

Elle pense s'extraire de cet environnement toxique en épousant Barry à 16 ans. Ça sera le début de l'enfer pour elle.

Jusqu'au jour du Drame, où Susan se retrouvera en prison.

La 4ème de couverture induit en erreur, l'intrigue ne se déroule qu 'en prison qu'à partir de 60 % du bouquin et non en totalité.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Susan.
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Autrice qui m'était inconnue, j'ai trouvé son livre par hasard sur une table de bibliothèque. Tentons ! Bien m'en a prit.
Plus que l'histoire des "deux femmes" du titre, c'est l'histoire de Susan Dalston, née McNamara, que l'on suit. Née dans un quartier pauvre de Londres, où les gangs et la violence font loi, son père est violent tandis que sa mère encaisse les coups, folâtre, et néglige ses deux filles. Debbie, la plus jolie, est égocentrique et mauvaise ; Susan, bonne pâte, passe sa vie le nez dans les bouquins. Mais cette dernière n'en peut plus du climat familial, et se marie avec Barry Dalston, un beau gosse et petite frappe à ses heures, dès ses seize ans pour échapper à ses géniteurs. Malheureusement, son Barry ne vaut pas mieux que son père, et elle finit par lui écraser le crâne à coups de marteau.
En prison, elle fera la connaissance de Matty ; si à priori tout les oppose - cette dernière étant cultivée et aisée - elle vont finir par se soutenir et s'entraider.
Ce roman est noir, très noir, mais décrit malgré tout une réalité qui a existé et qui existe toujours un peu partout, surtout dans les endroits où la misère fait rage. le ton est juste, les dialogues durs, les situations tristes à pleurer, mais, çà et là, les femmes malmenées trouvent le moyen de (sur)vivre tant bien que mal, avec un peu d'humour et beaucoup de lassitude. Pas un roman policier à proprement parler, plutôt un roman de moeurs qui tourne au thriller psychologique. L'écriture est juste, tape fort, l'on ressent ce que Susan et toutes les autres ressentent.
En France aujourd'hui, on compte 122 meurtres de femmes par (ex)conjoints chaque année, et les plaintes posées pour violences conjugales restent très souvent lettre morte. Un livre à ne pas rater.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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J'en ai lu 70 pages........ Cette chose n'est pas un livre, mais un torchon.... et je pèse mes mots.
Pas une seule ligne n'est exempte de vulgarité. le vocabulaire est d'une pauvreté indescriptible. Les livres Arlequin à côté sont de la poésie......Et il y a 700 pages comme cela.......avis aux amateurs!!!
Le sujet aurait pu être intéressant, si "l'auteur" n'y avait pas mis cette vulgarité, et cette trivialité dans son langage, et s'il n'y avait pas mis autant de voyeurisme, qui, à mon sens est contre productif.
Qu'un homme use de ce langage, passe encore, mais de la main d'une femme, cela m'est intolérable.
J'ai déjà eu des navets dans les mains, mais là cela dépasse l'entendement !!

Les distributeurs de films sont tenus de respecter une signalétique en fonction du contenu de l'oeuvre; les éditeurs seraient bien inspirés d'en faire de même avec les livres qu'ils éditent, cela éviteraient au lecteur potentiel de se faire tromper sur la marchandise et d'acheter malgré lui la vulgarité qui d'ordinaire se trouve gratuitement dans le caniveau pour peu qu'on se baisse un tout petit peu pour la ramasser.

Bref une parution à éviter à tout prix, vous y perdrez votre argent et votre temps.
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Contrairement à d'autres lecteurs, le langage certes cru ne m'a pas du tout choquée (on entend pire de nos jours dans la rue et à la télé) car il n'est pas hors contexte. J'ai croisé d'autres livres où l'emploi de ce type de langage m'a semblé plus que gratuit.
Il ne faut pas oublier qu'un des atouts majeurs de ce livre est que l'auteur elle-même est originaire de L'East End qu'elle décrit.
Ce n'est pas de la grande littérature et je ne pense pas que c'est ce à quoi l'on s'attend quand on ouvre ce genre de livre mais l'histoire de Susan m'a touchée. Son vécu est celui de beaucoup de femmes à travers le monde. Non, ce livre n'est pas que de la fiction et Cole n'exagère pas.
Quelques passages analysent très bien ce qui pourrait faire que certaines personnes finissent par se résigner face à la violence.
Le livre est divisé en trois parties: l'enfance, la vie adulte et la vie carcérale.
C'est avec plaisir que j'ai dévoré ces nombreuses pages; la longueur étant tout à fait justifiée.
J'ai cependant moins apprécié la fin, trop conte de fée à mon goût mais peut-être que l'auteur a eu besoin de mettre un peu de gaieté dans son livre après tant d'horreurs ?
Par contre, je ne vois pas du tout en quoi c'est un polar ou un thriller...difficile pour moi de classer ce livre. Il semblerait que Cole soit connue pour écrire des thrillers sociaux.
Lien : http://partage-lecture.over-..
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Ce livre est avant tout la chronique, sur près de 40 ans, de la famille des Mac Namara-Dalston. Elle habite un quartier déshérité au sud de Londres, l'East End. Nous allons suivre Susan, elle sera le personnage central de cette histoire. Susan (Sue) est le vilain petit canard de la famille Mac-Namara, le mouton noir de son clan. En effet sa famille est plutôt rustre et vie dans une violence quotidienne. le père est alcoolique et brutal. C'est un de ses petits caïds de quartier qui resteront toute leur vie minable. La mere est-elle égoïste et surtout volage quant à la la soeur cadette de Susan c'est la petite chouchoute elle est bien indifférente au problème de sa soeur. Car Susan est intelligente et elle est désireuse de se cultiver. Aussi pour échapper aux violences de son père qui abusent d'elle sous les yeux de sa femme qui bien sûr fait comme si elle ne voyait rien, Susan décide-t-elle déposer Barry Dalston. Mais Barry tu es loin d'être le mari parfait il est sans doute la réplique sombre de son épouvantable père. Mais ça Susan ne le vois pas, elle est amoureuse. Et malheureusement la nouvelle Madame Dalston ne trouvera pas le repos et le bonheur tant espéré dans ce mariage. Et l'amour éperdu qu'elle porte à son époux ne l'immunise pas de la bêtise humaine, celui-ci n'a de cesse que de l'humilié et de la tromper sans vergogne.
Un soir de beuverie, il va trop loin. Et pour protéger ses quatre enfants de ce père et mari qui lui fait subir mille et un tourments, elle n'hésite pas à lui fracasser le crane à coup de marteau
Là voilà condamnée sans circonstance atténuante et envoyée en prison.
Elle va partager la cellule de Mathilda Ender, autre femme battue meurtrière. Et ensemble, elles vont tenter à
de se reconstruire. Même si pour Sue, être séparer de ses 4 bonheurs c'est l'enfer.

C'est un récit sans concession que fait ici Martina Cole. Une peinture sociologique de ce quartier sordide. Elle prend fait et cause pour ses femmes doublement victime de la pauvreté. Elles n'ont aucune échappatoire pour se sortir de ce système qui les condamne à subir leurs conditions. Et contrairement aux hommes qui eux trouve une porte de sortie dans l'alcool qui trop souvent les rend tyrannique et violent, les femmes elles leur sert d'exutoire. Et la démonstration de Martina Cole sur le sort inexorable de ses femmes est implacable. Sans concession…mais toutefois très émouvant.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Mais quand même, s'il te battait, pour ne pas en dire plus, t'asun bon argument, non ? Voyons, Sue, on est en 1985. Le Moyen Age, c'est fini. Aujourd'hui, il y a des lois qui protègent les femmes.
- Ah ouais ? fit Susan d'un ton sarcastique. Eh ben on peut dire qu'on a bien été soutenues, toutes les deux ! Tu parles d'une protection ! Je voyais les flics tellement souvent qu'ils m'invitaient à leur pot de Noël ! En vrai, il n'ont jamais rien fait. Bien sûr, ils l'emmenaient pour la nuit, histoire de me faire plaisir. Et puis ils le relâchaient le matin, sobre et frais comme un gardon. Barry, il n'avait pas besoin d'avoir un coup dans le nez pour être salaud. Il n'avait besoin de rien, sauf de sa mentalité pourrie. Ce que je veux dire, c'est que si les choses ont vraiment changé, alors, nous, qu'est-ce qu'on fait ici ? La semaine dernière, ils ont acquitté un type qu'avait tué sa femme rien que parce qu'elle le faisait chier. D'après le juge, elle l'avait rendu dingue à force de se plaindre. Alors, quoi de nouveau sous le soleil, tu peux me le dire ? Le gars se faisait harceler, et pof, il est sorti après sa préventive. Nous, on en a crevé, on a vécu dans la merde, et il faut encore qu'on paie pour la vie qu'on a supprimée. Même si c'était une horreur, cette vie-là. Mon Barry, c'était un vrai salopard, mais ça, le juge en avait rien à cirer.
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Elle était passée par là, elle savait quel dégoût Wendy épouvrait, combien elle souffrait de savoir que celui qui aurait dû la protéger s'était servi d'elle comme aucun homme ne devrait jamais se servir d'une femme, même pas d'une vénale prostituée. Elle comprenait sa colère, cette sensation d'inanité que la petite avait dans le coeur. Puis elle s'efforça de s'habituer à cette idée, d'ingurgiter l'horreur de ce qui venait de se passer. Toute sa vie, Wendy serait hantée, plus jamais elle n'aurait un moment heureux. Tout était gâché, irrémédiablement.
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Quel bâton merdeux, ce Barry, une vraie brute, un salaud et qui battait sa femme. Sa femme, oui, mais pas Roselle. Jamais. Avec elle il était l'homme qu'il aurait dû être si la situation avait été différente.
Pourtant dès qu'il échappait à son influence, il redevenait Supermachoman. Franchement, c'en était comique.
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La vie, c'est un don de Dieu. Mais, ce qu'on en fait, ça dépend entièrement de nous. Et on n'a qu'une fois le droit d'y jouer.
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Il était tout le temps persuadé que leur mère cavalait ailleurs. En général, il avait raison.
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