Même si on n’oublie jamais une chose aussi atroce, la joie et le bonheur d’autrefois vous laissent quand même des souvenirs heureux.
Quand on a un chien, on n’aboie pas à sa place.
Elle ressemblait tellement à une adulte, et belle fille, avec ça ! Le pire, c’est qu’on aurait dit une version miniature de sa mère au même âge.
C’était déjà pas une sinécure quand on avait la pêche, alors quand on était pétée, tapiner, c’était carrément la galère.
Contrairement aux femmes plus âgées, sans illusion sur les types qui les plumaient, les jeunes avaient besoin d’en passer par une mauvaise expérience pour comprendre qu’elles s’étaient fait piéger pour le restant de leur vie.
A quatorze ans, elle croyait tout savoir. C’est vrai qu’elle en connaissait beaucoup trop, mais malheureusement elle était aussi trop bête pour s’en rendre compte. C’était une fugueuse : une proie facile pour les types qui cherchaient des filles à mettre sur le trottoir.
Devoir de l’argent est une torture permanente qui vous habite vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept.
Quand on perd quelqu’un d’aussi jeune, c’est qu’on garde le souvenir d’un enfant sans défaut et les enfants sont toujours purs et beaux, au moral comme au physique.
Mais nous, on sait qu’ils l’ont fait, parce qu’on est leur maman et que, pour un enfant, sa maman représente absolument tout. Les gosses, ils croient qu’on peut tout faire, seulement, on n’a pas été là quand ils ont eu besoin de notre aide. Ou de nous.
La plupart du temps, le meurtrier est un parent ou un ami, quelqu’un que l’enfant connaît bien, en qui il a confiance.