La perte de nos proches rend le monde plus sombre, mais au fond, ils ne sont jamais vraiment partis. Ils sont en nous.
Peu importe où la vie nous mènera, tant qu'on la vit pour ceux qu'on aime, et qui ne peuvent pas être là.
Vivre à jamais n'est pas donné à tous.
Une vie fugace, un chant d'oiseau,
les âmes se consument au galop.
Les corps fragiles perdent la bataille,
Les cœurs s'arrêtent et s'écaillent.
Les anges descendent, il est temps de partir,
quitter ce monde, rejoindre le ciel,
Ce lieu paisible et éternel.
L'espoir demeure tandis qu'on tombe,
Libre et léger comme une colombe.
Des ailes blanches jaillissent de mon cœur.
Je vole, je prend de la hauteur.
Les larmes aux yeux, je regarde en bas.
J'ai vécu, j'ai aimé, j'ai quitté mes tracas.
Je me sentais dépassé par la douleur et la colère, parce que Bonnie était parfaite.
Parfaite, avec un cœur imparfait.
J'ai levé la tête. Des oiseaux gazouillaient dans les branches. L'été laissait tranquillement place à l'automne. Je perdais mon soleil, moi aussi, telle une feuille destinée à tomber.
Je me suis battu, alors que j’aurais aimé couler. Fermer les yeux, disparaître.
Tant que tu seras là, avec ta musique, ma vie vaudra la peine d'être vécue. Qu'elle soit longue ou courte.
Je me suis toujours senti extérieur au monde qui m'entourait, observant les autres vivre leur vie, heureux, pendant que je ressentais tout l'inverse. La vie était trop dur pour moi, Bonnie.
Cromwell état ma seule source de chaleur, l'âme embrasé qui maintenait la mienne en vie.
Bonnie possédait mon cœur tout comme la maladie possédait le sien. Entièrement. Irréversiblement.
Vivre à jamais n'est pas donné à tout le monde. Une vie fugace, un chant d'oiseau, les âmes se consument au galop. Les corps fragiles perdent la bataille, les cœurs s'arrêtent et s'écaillent. Les anges descendent, il est temps de partir, quitter ce monde, rejoindre le ciel, ce lieu paisible et éternel. L'espoir demeure tandis qu'on tombe, libre et léger comme une colombe. Des ailes blanches jaillissent de mon cœur. Je vole, je prends de la hauteur. Les larmes aux yeux, je regarde en bas. J'ai vécu, j'ai aimé, j'ai quitté mes tracas.