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3,66

sur 218 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
""L'être humain est une créature simple et superficielle, et la beauté n'est rien d'autre qu'un outil pour exploiter cette faiblesse fondamentale".

1989, Londres est plongé dans un hiver glacial qui se révèle vite macabre puisque plusieurs cadavres sont découverts par la Metropolitan Police dans des positions saugrenues directement inspirées de statues historiques. Très vite, l'histoire se complexifie puisque les tenants et aboutissants de cette sombre affaire ne sont pas forcément ceux que l'on croit.

Un polar original sur fond d'oeuvres d'art, voilà comment on pourrait résumer ce nouveau polar d'une saga prometteuse. Mêlant des personnages attachants (quoique un peu froids), une écriture incisive et surtout une histoire originale, Daniel Cole sait maintenir son lecteur en haleine ! le livre suit un rythme plutôt crescendo qui prend un peu de temps à atteindre son point culminant mais qui ne m'a pas déçu.

Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont !
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Pieta est le quatrième roman de Daniel Cole. La première partie qui se passe en 1989 et qui ne dure heureusement que 120 pages m'a ennuyée et j'ai eu peur pour la suite. Les personnages me semblaient peu intéressants et je trouvais ça long.
Mais quand la suite arrive, 7 ans plus tard, en 1996, j'ai tout de suite été embarquée par cette enquête captivante ! C'est fluide, sans temps morts, des scènes terribles et le trio d'enquêteurs est passionnant.
C'était très judicieux de la part de l'auteur de mettre quelques illustrations des différentes oeuvres dont parle le roman. Pas la peine de faire de recherches, on a tout dans le livre !
J'avais deviné une partie de la fin mais le suspense reste quand même jusqu'au bout !
Merci à La bête noire pour leur confiance !

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"Pieta " un bon roman d'un auteur jusque là inconnu.
Je ne suis pas féru de peinture ou de sculpture mais le titre m'a donné envie d'en savoir plus.Quel belle idée que de mêler le monde de l'art qui glorifie le beau et celui du crime qui glorifie l'insoutenable noirceur humaine.Nous voilà entraîné vers la fin des années 90 en Angleterre , un détective bien campé , un début qui est incisif et prometteur d'une belle série de meurtres esthétiques et horribles.
C'est assez bien ficelé jusqu'au bout et on se laisse prendre.
J'ai bien aimé le style sans lourdeur, juste assez de descriptions pour apprehender les protagonistes sans trop delayer non plus.
Bref une bonne pioche , j'ai donc envie de découvrir plus avant Mr Cole et son best seller Ragdoll
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piétà signe mes retrouvailles avec Daniel Cole découvert avec Ragdoll que j'avais adoré. Et une fois de plus, l'auteur britannique m'a prise dans ses filets dès les premières pages pour m'entraîner dans une histoire haletante et passionnante dont je suis venue à bout en quelques heures.

Le pitch de départ m'a aussitôt séduite : Tuer est son art, vous serez son chef d'oeuvre. Et pour moi, le pari est tenu car j'ai trouvé le combo meurtre/art très intéressant et ce thriller m'a même permis de réviser mes classiques en matière de sculptures.

Contrairement à beaucoup de thrillers, ici, le suspens ne tient pas en la découverte de qui est derrière cette série de meurtres. Les enquêteurs, et nous par la même occasion, savent très bien qui est le tueur, ils l'ont identifié, mais ils n'arrivent pas à l'arrêter faute de preuve et surtout parce qu'il a sans cesse une longueur d'avance sur eux.

Des crimes sordides, des flics atypiques et attachants, un tueur qui allie perversion, manipulation, sens de l'esthétisme et intelligence, des rebondissements et des dialogues plein d'humour qui viennent égayer un récit à la noirceur ambiante sont les points forts de récit.

Autant d'ingrédients savamment utilisés et distillés par Daniel Cole qui nous propose ici un thriller addictif, surprenant, mené tambour battant et avec beaucoup de brio par son auteur.

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Je découvre cet auteur avec Pieta et j'avoue que j'ai très envie de lire ses précédents romans maintenant.
J'ai beaucoup aimé le thème de la sculpture abordée ici, ainsi que les explications et illustrations fournies.
L'intrigue est intéressante et l'enquête menée dévoile une galerie de personnages atypiques.
L'auteur nous fait progresser avec les enquêteurs et l'on joue à chercher avec eux le lieu de la prochaine "sculpture".
L'écriture donne un rythme qui tient en haleine. Un bon thriller psychologique.
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Second roman de l'auteur que je lis et seconde fois que je me retrouve plongée dans une enquête originale et nébuleuse.
Originale par le fait que l'art la sculpture en particulier et l'histoire autour des statues tiennent une grande part dans la résolution de l'enquête.
Nébuleuse par sa narration et surtout la construction de cette dernière : une chronologie sur les jours de la semaine puis un bond dans le temps qui nous amène quelques années plus tard avec une impression de remise à zéro pour le lecteur mais aussi d'une certaine manière pour les enquêteurs. de plus, j'ai trouvé que ces derniers avaient peu évoluées dans ce laps de temps à part Winter.
L'auteur nous propose deux enquêteurs que tout différencie, Chambers a de l'expérience, Winter est une bleue; deux manières d'appréhender l'enquête. Chambers va souvent à l'encontre du protocole, de ses supérieurs, du système. Winter, elle, jeune venue dans la police veut suivre les règles tout en ayant une certaine admiration pour son aîné.
Ce point accentue la nébulosité ressenti à la lecture de ce roman.
Il m'a manqué un petit quelque chose pour apprécier ce roman autant que Ragdoll, il y a un manque de clarté, de profondeur aussi chez les personnages qui font que je n'ai pas autant apprécié ce roman que le précédent.
Daniel Cole a su une nouvelle fois me surprendre d'un bout à l'autre par l'originalité de son intrigue, tout en laissant sur ma faim.
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Ragdoll et L'Appât terrassaient le lecteur d'effroi devant l'étendu des crimes et de la noirceur humaine, Les Loups laissait sur une note mitigée et l'attente d'une prochaine lecture pour confirmer le talent de la plume. À quelle sauce sera-t-on mangés avec le nouveau thriller psychologique de Daniel Cole ? C'est en avant-première et en partenariat avec Babelio et sa Masse Critique privilégiée que j'ai eu le plaisir de dévorer pietà, dernier roman disponible en France dans la collection La Bête Noire de Robert Laffont ! Merci à chacun aux équipes et à l'auteur pour cette belle opportunité !

Deux coups de coeur et une lecture mi-figue mi-raisin, comment vous faire croire que je n'ai pas sauté sur le livre dès que je l'ai eu entre mes mains ? Impossible, évidemment. Ravie de ce retour surprise de l'auteur, je m'y suis plongée avec ardeur non retenue ! La raison ? Un résumé alléchant, une couverture sombre comme on aime et une phrase d'accroche qui pète le feu et promet des macchabées. le premier chapitre démarre sur des allures de conte lugubre qui annonce le Mal, et voilà qu'on se retrouve tout de suite après face au premier cadavre, en 1989. Un premier cadavre, puis un deuxième, puis des suspects, des craintes et des cadavres, encore, le tout soutenu par un duo plutôt comique malgré un départ difficile, bref, le temps passe très vite entre ces lignes et c'est un délice !

Chapitres courts découpés chronologiquement, d'abord en 1989 puis en 1996, voilà de quoi permettre au récit de se mouvoir aisément, emportant son lecteur avec lui ! Attention néanmoins avec ce trop plein de dynamisme : on a parfois l'impression de rater des choses tant les événements s'enchaînent ; certaines scènes paraissent brouillonnes ou inachevées tant il y a à faire et à retenir, ou bien moins crédibles, bien que cohérentes. On aura par exemple du mal à croire à la réunion de l'équipe sept ans plus tard, lorsqu'elle se fait aussi facilement. Les enjeux se perdent aussi à quelques endroits, comme si l'auteur voulait en finir avec la scène car il a d'autres choses à dire, et des éléments pourtant importants finissent par rester dans l'ombre et disparaître complètement.

Une première partie sacrément dynamique qui plonge dans la noirceur et la crainte constante de retrouver le prochain cadavre et sa mise en scène macabre. Une deuxième partie plus déchaînée où l'on retrouve alors tous les ingrédients qui ont constitué le succès de Ragdoll ! Au menu : des crimes atroces, un humour noir toujours aussi délectable, y compris dans les situations les moins propices à se marrer, un trio de policiers attachant et suffisamment fouillé, des chefs proches de l'incompétence et des motifs de meurtres à faire froid dans le dos. Si vous pensiez que pietà est un réchauffé de Ragdoll, je peux vous rassurer de suite : il y a certes beaucoup de similitudes, mais les deux romans parviennent largement à se détacher l'un de l'autre. On y retrouve bien la patte de l'auteur, mais les frissons et les différences sont bien présents. Ce qui ne change pas, c'est la passion d'une plume vivante et l'envie de fouiller son sujet, ici la sculpture, en même temps que sonder l'âme de ses personnages.

Ce thriller psychologique sera une très bonne lecture qui m'aura apporté des personnages forts et vulnérables à qui l'on ne peut que s'attacher une fois qu'on a appris à les aborder, une intrigue jonchée de cadavres où mises en scènes et enquête frôlent le sordide en même temps que le splendide. L'aspect répétitif des mises en scène et l'impression inachevée de certains éléments de l'intrigue m'empêcheront de déclarer un coup de coeur cette fois-ci, mais je suis sûre d'une chose : la plume maîtrise son Art du noir et de la tension ! Moi qui m'y connais si peu en sculpture, j'ai pu en apprendre beaucoup et me perdre avec plaisir dans des chefs d'oeuvres ; un grand bravo à Daniel Cole pour avoir sorti cette idée complètement folle de sa tête, celle d'un tueur qui reproduit des sculptures de grands maîtres avec du matériel TRÈS humain ! Profondément dérangeant, profondément fascinant. Et ça sort le 01 juillet 2021, vous savez donc ce qu'il vous reste à faire ! Acheter ce roman et le lire sans manger quoi que ce soit en même temps, au cas où.
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
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J'avais déjà lu et apprécié les deux premiers tomes de la trilogie Ragdoll, du même auteur. C'est donc sans la moindre hésitation que j'ai souhaité participer au Masse Critique sur le nouveau roman de Daniel Cole, avec la curiosité de voir s'il parviendrait à nous embarquer dans une nouvelle enquête rondement ficelée, et la crainte que ce soit du "réchauffé" par rapport à Ragdoll.

Il faut dire que la quatrième de couverture a déjà de quoi intriguer : un tueur en série qui reproduit des sculptures célèbres avec ses victimes... J'ai tout de suite été accrochée par le résumé, qui provoque une certaine curiosité : l'envie de connaître qui sera la prochaine victime, quelle oeuvre d'art le meurtrier va-t-il représenter cette fois-ci... J'avais tout de même la crainte d'un "bis repetita" par rapport à Ragdoll, où j'avais été piquée par la même curiosité : qui seront les prochaines victimes à constituer ces "poupées en pièces" ? Mais j'ai été rapidement soulagée, car il n'en est rien ici. du moins sur le synopsis, les motivations du tueur, son identité... Daniel Cole a pris soin de ne pas reprendre totalement les mêmes ficelles pour apporter du renouveau sur son roman. En comparaison, il y avait plus de "mystère" dans Ragdoll, alors que sur pietà, nous sommes plus sur une course contre la montre.

Sur certains aspects du roman cependant, j'ai trouvé qu'on retrouvait les mêmes ficelles, notamment concernant les personnages : le flic un peu taciturne, en conflit avec sa hiérarchie, aux méthodes pas toujours très carrées... accompagné du jeune enquêteur un peu naïf mais débrouillard, d'une jeune femme peu conventionnelle mais déterminée... le trio Chambers-Winter-Marshall est sympathique, mais il leur manque un peu de profondeur pour les apprécier davantage. Je les ai même parfois trouvés très maladroits, à commettre des erreurs un peu "faciles" et grossières qui vont faire basculer le cours de l'enquête. La structure du roman n'a rien non plus d'extrêmement novateur pour un récit policier.

Le récit se lit néanmoins avec beaucoup de facilité. Daniel Cole ne s'encombre pas de mille et un détails qui alourdiraient le récit : il va droit au but et fait avancer l'enquête à un bon rythme. Rythme qui s'accélère d'ailleurs dès la seconde partie du roman et qui va nous garder captif jusqu'à la dernière page. Je me suis laissée happer par les rebondissements et j'ai été presque étonnée en refermant la dernière page : déjà la fin ??

Je suis néanmoins restée sur ma faim concernant certaines questions et pistes du récit qui n'ont pas trouvé de réponses. Peut-être pour ouvrir sur une suite, comme pour Ragdoll ? Cela m'a laissée la légère impression que le roman, voulant avancer vite, a laissé quelques bouts sur le bord de la route...

Mon côté bon public a malgré tout bien apprécié ce roman. Je reste sur la vague impression qu'il n'est pas totalement abouti, pas totalement achevé à mon goût. Mais j'ai passé un bon moment de lecture et preuve en est : je n'ai pas vu les pages s'enchaîner.
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Le lecteur a affaire à une équipe d'enquêteurs de choc, Marshall, Winter et Chambers, qui a eu l'avantage de me faire sourire tout au long de l'histoire.

Il faut dire qu'il ne sont pas vraiment aider par leur hiérarchie, c'est malheureusement souvent le cas quand des idiots sont laissés au rôle de décideurs alors qu'ils n'en ont pas les capacités, les raisons n'ont souvent rien à voir avec les compétences malheureusement.

Bref, le tueur est en revanche particulièrement habile et intelligent. Il mène une véritable partie d'échecs avec notre équipe dans les rues de Londres et le combat va être rude.

Une partie de plaisir dans le monde de l'art et plus particulièrement des sculptures de type humain mais inanimé.
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Daniel Cole a le goût du macabre et du sensationnel sans toutefois faire de ses romans des thrillers à l'ambiance glauque et pesante. A grand renfort de situations comiques, n'hésitant pas à ridiculiser ses personnages l'auteur britannique signe un nouveau « polar plaisir » .

Après avoir écrit une trilogie captivante, Daniel Cole revient avec un nouveau polar machiavélique intitulé pietà. L'intrigue s'ouvre sur la découverte, au beau milieu d'un jardin public, du corps d'un homme figé sur un socle de statue dans la position du célèbre Penseur de Rodin.
Nous sommes au début des années 90 (période qui a le vent en poupe en ce moment) et, bien que l'enquête ne fasse que commencer, une deuxième mise en scène macabre est mise à jour.
Daniel Cole a le goût du macabre et du sensationnel sans toutefois faire de ses romans des thrillers à l'ambiance glauque et pesante. Malgré des intrigues qui pourraient virer au sordide sous la plume d'autres auteurs, Cole ne se départit jamais de son sens de l'humour et parvient à décrédibiliser ses héros, nous les rendant immanquablement sympathiques.
Lien : https://lespagesdesam.wordpr..
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