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3,66

sur 218 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Intrigue plutôt classique (à la poursuite d'un serial killer) mais qui bénéficie d'un traitement intéressant : division du livre en deux temps, première partie en 1989, la seconde en 1996. Première enquête réalisée par Chambers, flic intuitif mais en but à sa hiérarchie et Winter, agent qui fait une énorme erreur sur la scène de crime. Après un démarrage un peu poussif, des notes humoristiques s'invite dans leur duo finalement complémentaire. Cette première partie se termine dans la douleur. Nous retrouvons nos deux enquêteurs quelques années plus tard, bien cassés. Auquel va se joindre une jeune stagiaire, Marshall, apparu comme personnage très secondaire dans la première partie. C'est ce trio qui ira au bout de l'histoire.
Assez rapidement on sait qui est le tueur, et les détectives le savent aussi (ou presque). Contrairement à des enquêteurs omniscients, ici ils subissent plus qu'ils n'agissent et surtout ils font des erreurs qui leur coutent chers. C'est en cela que ce policier est atypique. du coup ces erreurs, ces faux pas, cette attente de l'intervention du tueur, semble plus réaliste que la majorité des thrillers de ce type.
Petit bémol, si les personnages sont relativement bien caractérisés, il aurait été pas mal qu'ils le soient davantage. On n'en sait pas assez pour s'identifier. Ils sont tous trois sympathiques mais sans plus.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec pietà ?
"Même si elle était un petit peu inégale, je garde quand même un souvenir très marquant, de la saga Ragdoll, du même auteur, j'étais donc curieuse de découvrir son nouveau roman, qui mêle art et meurtres."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Le Sergent Chambers est appelé sur une scène de crime et découvre un corps dans une position plutôt étrange, celle du penseur de Rodin. Lorsque quelques jours plus tard, une mère et son fils sont retrouvés morts, imitant la pietà, Chambers n'a plus de doutes, ils ont affaire à un tueur en série passionné d'art..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"C'est vraiment un roman très prenant, qui se lit bien, qui est même plutôt difficile à lâcher. Et plus on avance, plus on veut savoir bien sûr. Les personnages sont interessants, bien croqués avec toute une palette de fêlures. de ce côté-là, ce n'est pas forcément original mais peut-on vraiment poursuivre des tueurs en série et garder une santé mentale intacte ? Je ne suis pas sûre. L'originalité se situe ailleurs... D'abord, très vite, on connaît le tueur, ou du moins, la certitude des enquêteurs. L'intrigue se centre donc plutôt sur d'autres éléments :d'un côté, les raisons de ses crimes, sa personnalité, ses particularités et de l'autre, les questions essentielles, vont-il réussir à prouver que c'est lui, vont-ils pouvoir l'arrêter à temps ? Franchement, ça fonctionne plutôt bien même si plusieurs éléments auraient facilement supporté d'être approfondis."

Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai aimé la fin, la morale, l'ambivalence aussi qui était latente tout au long du roman, cette fine ligne entre le génie et la folie, entre la beauté et l'horreur. En revanche, côté enquête de police, sans en dire trop pour ne pas vous spoiler, ça reste un peu léger quand même."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Voilà un bon roman policier comme on les aime : un psychopathe bien tordu, une équipe de flics plus que bancale entre la shootée, le lourdaud et le traumatisé, un cadre parfait (les rues londoniennes sous des pluies battantes); bref que des bons ingrédients. Et il faut dire qu'on ne s'ennuie pas, l'action est là, l'enquête est difficile, les personnages nous entraînent avec eux dans les arcanes de leurs peurs, leurs doutes et on y va avec délectation.
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Décidément, Daniel Cole a le don de nous pondre des romans aux intrigues intéressantes et originales !
Cette fois nous enquêtons sur un meurtrier qui fait de ses victimes des oeuvres d'art (du moins des reproductions de celles déjà existantes). Un "artiste incompris"...

Un trio d'enquêteurs qui fonctionne très bien. Les trois sont très attachants, avec leurs défauts, leurs faiblesses. Mention spéciale à Winter qui a su m'arracher quelques sourires amusés et apporte un peu de légèreté à l'enquête.

J'avais été un peu déçue de la fin de Ragdoll (je ne pourrais pas dire pour les deux autres romans de la trilogie, je ne les ai pas encore lus, bouh !). Ici, la fin me plaît bien ! Je regrette cependant une petite chose: . Cependant cela ne m'a pas gâché mon plaisir de tourner chaque page jusqu'à avoir le fin mot de l'histoire.
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En bref, c'est pas mal du tout, mais trop d'actes manqué pour réellement mettre un 4 ou 5 étoiles

Viens voir mon retour de lecture en vidéo sur la chaîne youtube "Allister K lecture"
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Londres 1989. Ben Chambers et Adam Winter arrivent simultanément sur le lieu d'un crime particulièrement odieux : un homme a été retrouvé gelé, dans la position du Penseur de Rodin. Très vite, un autre assassinat lui succède : cette fois-ci, c'est la pietà de Michel-Ange qui fait l'objet d'une mise en scène macabre. Chambers et Winter suivent deux pistes distinctes, mais significatives, alors que le meurtrier se prépare à réaliser une nouvelle statue… Avec l'un des détectives pour sujet…
J'ai trouvé l'idée de départ géniale : des statues classiques comme « inspirations » d'un meurtrier !!! Les illustrations sont également très sympa, et utiles pour qui ne s'intéresse pas trop à la sculpture. Malgré tout, certains éléments ne sont pas forcément exploités comme on pouvait l'attendre, notamment l'inimitié entre Chambers et sa hiérarchie, ou la psychologie du tueur. Mais globalement, ça fonctionne bien, l'intrigue est cohérente, intéressante, les rebondissements peu nombreux mais surprenants, et on a envie de tourner les pages sans s'arrêter, pour savoir…
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Ayant découvert et adoré le style de Daniel Cole avec son premier roman, "Ragdoll", j'ai été absolument ravie de pouvoir lire un autre de ses ouvrages grâce à l'opération spéciale Masse critique de Babelio et des éditions Robert Laffont. Un grand merci à eux !

"Pieta" se présente comme un bon thriller, alternant suspens, mystère, humour et gore, dans un dosage équilibré. Mais ce qui m'a immédiatement et par-dessus tout attirée dans ce roman est la dimension "artistique" ajoutée au récit : on plonge avec plaisir et dégoût mêlés dans les crimes aux mises en scène aussi sublimes que macabres, et on dévore avec curiosité ce roman pour voir jusqu'où ce criminel va nous emmener...
Bien sûr, il faut être habitué de lectures de thriller avec une petite dose de gore, car l'auteur, par son écriture directe et très visuelle, nous offre un récit brut et sans concession. Mais quand on aime ce genre de littérature, ce roman se parcourt avec plaisir !

Contrairement à "Ragdoll", j'ai toutefois trouvé quelques maladresses à "Pieta" ; notamment pour ses personnages qui, bien qu'attachants, frôlent parfois la caricature, et pour quelques ficelles de l'intrigue un peu trop (pré)visibles. Je m'attendais à la fin bien avant qu'elle n'arrive, et n'ai pas eu le plaisir d'un twist final surprenant comme je les aime.

Je salue toutefois l'effort d'originalité de l'auteur pour le choix de son sujet (un tueur amateur d'art), et me suis malgré tout laissée gagner par l'enthousiasme de Daniel Cole. On sent au fil des pages le plaisir infini qu'a eu l'auteur à imaginer et écrire cette intrigue, et le tout offre, malgré ses quelques défauts, un très bon moment de lecture.

A lire sans hésiter si on est amateur de thrillers !
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J'ai découvert Daniel Cole avec “Ragdoll” que j'avais bien apprécié. J'ai reçu son nouveau roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée organisée sur Babelio. Je les remercie ainsi que les éditions Robert Laffont pour l'envoi du roman.

Ce livre se lit avec plaisir et étant donné les mises en scène du tueur (il reproduit des sculptures célèbres au moyen de corps humains), vous n'avez qu'une envie, c'est avancer dans votre lecture afin de découvrir les scènes de crimes suivantes, les motivations du tueurs et le dénouement. L'auteur va loin dans la “folie” du tueur, pour mon plus grand plaisir, il faut le reconnaitre.

L'intrigue se passe sur deux périodes. La première, qui se déroule en 1989, nous fait découvrir les premières “oeuvres” et s'achève avec des enquêteurs qui paient un prix fort et une hiérarchie qui refuse de les suivre sur leurs convictions. Nous les retrouvons 7 ans après dans la seconde partie. Ils ne sont pas ressortis indemnes de cette “rencontre” et lorsque des nouvelles reproductions d'oeuvres d'art refont leur apparition à Londres, ils se retrouvent pour mener à nouveau l'enquête, accompagnés d'une nouvelle recrue mais qu'ils ont déjà rencontré 7 ans auparavant.

Les personnages principaux sont bien construits et j'ai aimé que leurs blessures, aussi bien physiques que psychologiques, soient mises en avant. On est bien loin des flics surhommes sans aucune faille. Pour ce qui est du tueur, il faut reconnaitre qu'il a l'esprit bien tordu et qu'il est également doué pour mettre en scène les corps (et si vous ne visualisez pas l'oeuvre originale, celle-ci est représentée par un croquis).

Certes, il y a des temps morts mais dans l'ensemble, l'intrigue est rythmée avec des rebondissements bien placés. Je n'ai pas adhéré à tout (il est quand même sacrément fort ce tueur pour amener sur place certains accessoires volumineux et mettre en place les scènes en peu de temps sans se faire prendre) mais ces scènes peu banales ont balayé ces “petites” choses. Je suis également restée sur ma faim concernant certaines questions dont j'attendais des réponses et qui ne sont pas venues.

Si vous aimez les récits de tueurs en série mais que vous n'aimez pas les scènes sanglantes ou gores, vous pouvez y aller. Daniel Cole ne fait pas dans l'effusion de sang.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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Deux flics, Benjamin Chambers et Adam Winter, aidés par la suite de la jeune stagiaire Jordan Marshall, enquêtent sur des meurtres atypiques avec une mise en scène bien macabre où les victimes sont retrouvées positionnées en plein coeur de Londres comme de célèbres sculptures, le Penseur de Rodin par exemple.
De cet auteur, j'ai lu Ragdoll que j'avais aimé et je reconnais bien la patte de l'auteur : une plume fluide, des crimes qui sortent de l'ordinaire, lugubres et je verrai bien ici aussi une petite adaptation cinématographique ou télévisuelle tant j'ai visualisé les scènes.
Quoiqu'une intrigue un peu confuse par moment, j'ai trouvé cette enquête en deux temps (en 1989 et 1996) bien menée et efficace qui va malmener psychologique et physiquement ces flics et nous emmener dans le monde de l'art et de la sculpture. D'ailleurs, des dessins des sculptures agrémentent et illustrent le récit ce qui est plutôt sympa.
Un peu d'humour pour alléger l'atmosphère qui n'est pas pour me déplaire, le suspense est au rendez-vous-même si je me suis doutée à la fin du livre de l'arrivée de certains évènements grâce aux indices distillés par l'auteur.
En tout cas, je remercie la masse privilégiée de Babélio et les Editions Robert Laffont pour cette découverte livresque.
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Acheté au hasard dans une librairie de l'aéroport, pietà est un agréable surprise. en effet, au début le rythme est un peu compliqué à saisir mais lorsqu'on s'y fait, on « dévore » le livre. J'ai fini les 470 pages en 4 jours tant il était passionnant.
Ne vous méprenez pas, ce livre cache beaucoup de choses, il a une connotation tellement poétique et romantique dans la deuxième moitié qui contraste avec le mystère et l'horreur de la première. Il y a énormément de plot twist qui font que l'histoire n'est jamais ennuyante de plus, elle suit un rythme si haletant qu'il est difficile de s'arrêter!
Les détails de l'histoires sont tant détaillés qu'on est réellement plongé dans l'histoire de plus, ces détails permettent de ne pas gâcher l'effet de surprise comme ces romans ou on sait qu'un personnage sera crucial dans la suite puisqu'il est le seul à avoir été autant détaillé. Pour finir, Winter est clairement mon personnage favoris, il doit sûrement être le personnage le plus humain et attachant de l'histoire, il est drôle et sarcastique mais aussi gentille et bienveillant.
Pour conclure, ce roman était un plaisir, et la thématique de l'histoire des Arts dans le domaine de la sculpture est radieuse, j'en ai beaucoup appris!
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