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Critique de Caracalla


J'aime beaucoup les romans de Fabrice Colin. Les Confessions d'un automate mangeur d'opium font parti de mes trois romans steampunks préférés. Dans un tout autre style, j'avais pris du plaisir à lire À vos souhaits. Ceux qui achèteront Dreamericana en auront pour leur argent : deux romans pour le prix d'un. Ceux qui l'auront emprunté, comme moi, à la médiathèque du quartier seront peut-être plus déçus ...

Il y a dans ce roman des airs de la Ligue des Héros de Xavier Mauméjean : le héros qui-ne-sait-pas-qui-il-est, l'inscription du roman dans une série fictive, la volonté d'alterner monde contemporain et monde imaginaire ...
La première partie du roman, essentiellement consacrée à Hades Shufflin, est une succession de courts "fragments", rédigés ou dessinés. Colin joue avec les typographies, les mises en page, sans vraiment exploiter ces bonnes idées. La seconde partie est le "roman" steampunk à proprement parler. Pour qui n'a pas le temps, comme moi, de la lire d'un trait, l'histoire entière est extrêmement embrouillée. Et contrairement à la Ligue des Héros, la fin ne m'a pas semblé une chute. Peut-être faut-il lire le roman comme une parodie. Après tout, les "fragments" n'hésitent pas à comparer Fabrice Colin Hades Shufflin à ... Tolkien !

J'attribue quand même une seconde étoile à ce roman, dans la mesure où il développe un monde steampunk propice à des parties de jeu de rôle tordues, dans lesquelles s'affronteraient différents groupes sans manichéisme.
Lien : http://www.charbon-et-ether...
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