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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est une histoire dure, mais nécessaire, qui met face à des réalités, qui marque pour son ton cru, saisissant, mais toutefois réaliste. Ce n'est pas un roman facile à lire, c'est un roman qui serre le coeur, qui fait mal, mais qui donne de l'espoir et qui met en lumière la santé mentale et tout ce que peuvent vivre les adolescents. Ils sortent de l'ombre, se révèlent à nous, et laissent une trace indélébile en nous.

Impossible de lâcher ce roman fort et puissant, qui nous emmène dans un tourbillon d'émotions. Il n'y a pas de mots, il n'y a que la colère du protagoniste, le coup de foudre, la passion, l'espoir, le renouveau, que d'émotions qui guident l'adolescent sur un nouveau chemin.
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{LECTURE 2024-56} Les dragons de Jérôme Collin aux éditions Allary.

Jérôme a 15 ans
Jérôme a l'âge où on est insouciant, où on se laisse vivre, où on se découvre, où on ressent les prémices de l'amour. Jérôme est en colère contre ses parents, contre le monde qui le rejete, contre les monstres.
Jérôme se retrouve interné sur décision de justice.
Jérôme croise les dragons, des enfants comme lui. Jérôme rencontre Colette, son crâne rasé, ses bras lacérés et son noir sous les yeux.

Touchant, ils sont tellement touchant.
Après quelques pages, les larmes ont coulés. Je m'interroge à présent sur la façon de continuer à faire grandir mes adolescents pour qu'ils puissent sortir de leur coquille et vivre une vie d'adulte épanouissant, sans faux semblant, sans devoir devenir quelqu'un d'autres.

J'ai aimé la plume, les personnages,... Un coup de coeur. Une de ces lectures qui vous marquent.

Jérôme Collin en immersion nous livre un récit bouleversant de ces jeunes à la marge d'une société qui dysfonctionne. Un cri d'alarme qui résonne dabs cette société qui oublie les fondements du dialogue, du partage et du respect de soi.

Bref, un roman qui parle d'adolescent comme les témoins d'une vision plutôt réaliste de la société.

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Jérôme, jeune adolescent violent, incompris est placé par le tribunal dans un centre pour adolescents.
Il y rencontre des dragons, les jeunes ados mal dans leur peau, ayant des problèmes familiaux, qui, à l'aide des moniteurs, essayent de se reconstruire.
Très belle découverte
Une fin difficile
Une histoire tirée de la réalité
Un temps de vie qui peut permettre de se reconstruire malgré les difficultés.
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Olalala ! Mais dingue ! Gros coup de coeur.
Qu'est ce que j'ai aimé ce roman. Je l'ai pioché au hasard a la médiathèque, la quatrième me semblait intéressante mais sans grand engouement non plus.
Et puis j'ai lu.
J'ai lu et je n'ai pu que m'identifier a ces jeunes gens. Je n'ai pu que comprendre et être si heureuse de voir un tel sujet abordé. J'ai lu et mon coeur fondait devant l'histoire et le style de l'auteur, si juste, si percutant !
Un régal, un livre qui retourne dans tous les sens. Une lecture que je ne suis pas prête d'oublier !
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Ce sont les yeux embués que je finis ce roman qui m'a retournée… une véritable claque.

Des adolescents brisés, révoltés, passionnés, se retrouvent dans un centre psychiatrique afin de les guérir de leur mélancolie. Ce sont ici des adolescents perdus, blessés par une société qui n'a pas su les comprendre et les protéger.
Des destins multiples mais qui ont tous un point commun: leur dégoût d'eux-même.

Comment vivre à 15 ans alors qu'on se déteste, et qu'on a seulement l'envie d'en finir avec tout cela?
C'est ce que va vivre le narrateur, Jérôme, 35 ans, qui va replonger dans ses souvenirs d'adolescence et dans les 8 semaines passées dans un centre.

Un texte juste, poignant, qui parlera à tout le monde, puisqu'on a tous était un jour adolescent et qui résonnera bien sûr plus fortement encore pour ceux qui ont des enfants ou qui les côtoient.

Un ouvrage magnifique. Merci Jérôme Colin pour ce formidable roman.
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Aujourd'hui, petit retour sur un roman coup de coeur qui m'a profondément émue, et ce, jusqu'aux larmes. Il y a longtemps, que je n'avais pas pris autant de plaisirs de lire un roman d'une seule traite. Après un passage à vide niveau, lecture, Jérôme Colin a réussi un coup de maître avec Dragons. Parfois, ton présent n'avance pas vers ton futur à cause d'un passé enfouis, mais trop vif, trop présent. Alors Jérôme, se retrouve seul. Pour ne pas perdre celle qu'il aime, il replonge là où tout est né. Il avait 15 ans et un sérieux problème avec ses parents. Cette époque ou le shit et Eminem lui venaient en aide, pour chasser les monstres. Jérôme, c'est l'ado révolté contre le monde et ses diktats. Alors finalement, la frasque de trop l'envoie dans un centre psychiatrique sur ordre du juge. Entre l'ado homo, le bagarreur et les deux filles victimes de viols, il y a Colette. Ensembles, ils sont les Dragons. Ce roman est une claque tant par la justesse que par le contenu. Bien que court, Dragons, c'est une thématique mettant en avant le mal-être des adolescents. On ne parle pas ici de la petite crise d'ado que nous avons tous connus, non, c'est un mal profond, qui ronge, tue et éteint cette petite étincelle pour ne jamais revenir. Colette, elle m'a retournée. Jérôme Colin aborde le monde et sa folie dans laquelle nos enfants grandissent. C'est une plume bruyante et forte qu'il utilise avec une sincérité désarmante. On y rencontre des gamins ravagés par la souffrance et les sentiments qu'on y rencontre sont saisissants. En refermant le livre, il m'a fallu un peu de temps, faire un point, car Dragons m'a totalement chamboulée. Réconciliée avec la lecture, alors que l'on était fâchée elle et moi, je n'ai qu'à dire : découvrez ce roman !
"Penche-toi sur ton passé. Répare ce que tu peux réparer. Et tâche de profiter de ce qui te reste."
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Un hommage à tous les ados à la dérive qui refusent d'être formatés et cherchent avec plus ou moins de maladresse et de violence leur chemin de vie. Un livre qui nous interroge sur l'avenir et les valeurs que nous proposons aux jeunes, un livre qui rend hommage aussi au magnifique travail des équipes éducatives (psychologues, psychiatres, éducateurs, enseignants) de ces maisons d'accueil pour jeunes en mal de vivre.
À faire lire à tous les parents, enseignants, et ados aussi 💕
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Une fois le livre refermé commence le difficile exercice de la critique : exercice d'autant plus redoutable quand le livre a plu, beaucoup plu. Comme ici avec « Les dragons » de Jérôme COLIN. D'ailleurs, il est réducteur de dire que cette lecture m'a plu. Nous sommes bien au-delà : plus qu'un coup de coeur, ce roman est une claque et j'espère parvenir à vous partager mon ressenti.
Pour faire court, « Les dragons » est un texte qui bouleverse, un roman coup de poing. le principal est dit mais une petite voix me souffle que vous ne me croirez pas sur parole.
Centré sur le personnage de Jérôme qui, trentenaire incapable de vivre pleinement, choisit de relater le passé et notamment quelques semaines de ses quinze ans, ce roman est consacré aux adolescents en mal être, des enfants perdus dans une société orientée résultats.
Un triste constat que Jérôme COLIN souhaite partager avec force empathie et humanité dans ce récit au sein d'une institution pour jeunes en difficulté. Défi relevé avec les honneurs.
Pour ma part, ses notes pour l'avenir ont fait écho, tout comme la lettre à Adèle qui boucle le roman. A souligner également, les amis fidèles qui accompagnent son héros depuis son séjour, à commencer par l'oncle John dont la photo trône en bonne place dans son bureau. D'aucuns les verront comme de petits détails mais j'y ai vu des marques de sympathie venues rehausser l'excellence de ce roman à l'utilité certaine.
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RÉPARER

« Penche-toi sur ton passé. Répare ce que tu peux réparer. Et tâche de profiter de ce qui te reste » Philip Roth.

Ces mots sont comme miraculeux pour Jérôme, le narrateur.
Ces mots sont le début d'un vital retour en arrière pour qu'enfin son passé libère son présent…

🩶Jérôme a 15 ans quand il rencontre Colette, le premier grand amour de sa vie, celui qui le fera basculer d'une violente colère contre tout à l'envie de retourner dans un monde si effrayant quand on n'a que 15 ans.

Ici sont les dragons.
Ici, c'est le centre de soins pour adolescents; les dragons, ce sont eux: Jérôme, Colette et tous ceux accueillis dans cette grande famille qu'on isole avec leurs fêlures, leurs angoisses, une immense solitude et leurs monstres dans leurs trop lourdes valises.

Les dragons sont ceux qui, à l'adolescence, se sentent faibles et différents parce qu'humiliés et inadaptés au monde qui ne semble ni les écouter ni être capable de les rassurer; salis et traumatisés par une vie brisée dès l'enfance; dans une très grande colère face à un quotidien qu'ils jugent insupportablement médiocre, parce que ne laissant aucune place aux rêves…
les dragons sont ceux que l'on cache car parfois ils ont même peur de devoir rester en vie…

Alors oui il y a de la noirceur, des esprits suicidaires et une dépression juvénile profonde dans ce texte, mais il y a aussi (et surtout) quelque chose de très solaire qui nait de l'amour, sentiment intrinsèquement lié au désir de vivre (malgré tout).

Mais l'amour ne peut pas toujours tout face aux monstres qui hantent les nuits des dragons…

Impossible de ne pas être cueilli et touché par ce texte de Jérôme Colin: sensible, émouvant, sans fard ni brutalité, à moins d'avoir un coeur de pierre et d'être totalement indifférent aux angoisses et aux peurs qui font vaciller bien trop souvent les vies de nos adolescents nous renvoyant avec force à nos propres traumatismes ou à notre mélancolie bien installée.

Un roman sincère et important comme un témoignage dans une forme d'urgence mais aussi un roman d'amour en clair-obscur nourrissant une quête essentielle, le tout parcouru d'un hommage appuyé aux mots et à la littérature, à son pouvoir pour dire, accompagner, rassurer et donner de l'espoir.

« La force est d'aimer les faibles ». Ces mots de Steinbeck sont comme un appel à écouter ceux qui a 15 ans devraient avant tout être heureux.
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J'ai été émue par cette lecture. Jérôme est un gamin de 15 ans, il est en colère contre le monde, contre ses parents, contre les monstres qui dès que la nuit arrive lui font peur. Jérôme va mal et à cause de ça il va être interné dans un centre de soins pour adolescents.

L'explication de pourquoi il appelle les autres adolescents les dragons fait mal, je les vois que trop bien. Ce roman parle du mal être des adolescent(e)s dans ce monde où l'avenir semble si incertain, où tout pousse à l'individualisme, où tout est compétition !

Ce récit est très bien écrit et le sujet difficile. Je ressors de cette histoire bouleversée et triste car comme l'a si bien écrit l'auteur, il y a de plus en plus d'ado en souffrance et la psychiatrie va tellement mal de nos jours. Tellement de jeunes restent avec leur souffrance par manque de suivi ! Depuis la pandémie, les statistiques montrent que les jeunes vont mal, plus de tentatives de suicide et à un âge de plus en plus avancé, des cas d'anorexie grave chez des gamines de 12 ans, les phobies scolaires explosent !

Les enfants de ce roman sont attachants tout comme les intervenants : l'infirmière et l'éducateur. Ce roman est un coup de coeur, je lirai d'autres livres de cet auteur.

Pour finir sur une note un peu plus gaie, ce roman est parsemé de petites phrases qui font réfléchir et qui peuvent être aidantes :

"Tu verras, ça n'existe pas la normalité. Tout le monde a des choses à réparer."

"Aux enfants, ne pas dire arrête mais explique. Ne pas dire tais-toi mais raconte. Ne pas dire ne fais pas l'intéressant mais fais l'intéressant."

"Les livres ne sont pas des cimetières. Au contraire, ils ramènent à la vie ceux qui sont partis. Ils leur permettent d'être utiles. de dire à ceux qui doivent l'entendre qu'ils ne sont pas seuls. Que l'on trouve toujours, finalement, quelqu'un à qui parler."

"Penche toi sur ton passé. Répare ce que tu peux réparer. Et tâche de profiter de ce qui te reste" (Philip Roth)

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