Staël affirmait que son art s'appuyait dur la nature; ainsi même dans ses compositions les plus abstraites, on peut déceler un point de départ dans la réalité.
Nicolas de Stael est considéré comme un maitre du gris - la matérialité même des œuvres est un élément essentiel du plaisir qu'elles procurent.
les peintures dépouillées et obsédantes de Hopper reflètent l'isolement et l'aliénation de la vie urbaine au XXème siècle, à travers des compositions d'une beauté formelle austère, mais qui laisse deviner leur contenu symbolique.
Dufy s'intéressa avec brio aux arts décoratifs parce qu'il s'agissait d'une activité lucrative mais aussi parce qu'il ne faisait aucune distinction entre les beaux arts et les arts décoratifs.
chez Rouaut le clown incarne la vulnérabilité humaine, les faux espoirs et les rêves déçus.
Même après avoir reçu l'enseignement de Gustave Moreau, il continua à travailler comme maitre verrier, posant sa toile à plat sur une table plutôt que debout sur un chevalet.
Georges Rouault qui déclarait appartenir à l'époque des cathédrales, étudia d'abord l'art du vitrail, influence dont témoignent ses riches couleurs, sa matière épaisse et ses contours noirs si caractéristiques, proche du plomb des vitraux.
Roger de Fresnaye pratiquait le cubisme naturaliste et décoratif, à base de couleurs lumineuses, plutôt que la version radicale, fragmentée et aux tons plus sourds dont Pablo Picasso et braques avaient été les pionniers.
Bonnard fait un usage à la fois expressif et scientifique de la couleur: elle lui permet de donner à la scène sa tonalité générale, mais aussi de jouer avec les réactions de l'oeil aux différents effets de la lumière.
le motif de la fenêtre ouverte est également fréquent dans l'oeuvre de Bonnard. ici la fenêtre offre une ouverture bienvenue pour échapper à un intérieur confiné peint en chaudes tonalités orange, vers un extérieur plus aéré. Au XIXème siècles, les fenêtre servaient de métaphores pour l'imaginaire.