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Critique de eaubrac


Beaucoup de prix, d'éloges, un titre qui invite l'imaginaire pour une déception qui rapidement s'est installée sans jamais se démentir.
Tout d'abord le style, brut, un faux air rugueux avec une ponctuation volontairement parcellaire. Même si l'adaptation y est rapide, la lecture ne cesse de gratter comme un mauvais col de laine.
Et puis l'argument, un trappeur rustaud qui cède au meeeeeerveilleux de l'enfance, ici joué par son propre fils qu'il découvre (enfin) après le décès de son épouse, lors d'un voyage initiatique pour tout deux. C'est du gros, du lourd, du pataud. Liam, le trappeur, nous en avons chez nous, rougeauds, défonçant les sentiers avec leurs gros 4x4, tout vêtus d'orange fluo de chez Décath' mais des comme ça, non. A croire que l'auteure en avait contre les hommes et nous a dépeint le pire qu'elle ait trouvé. Une poupée de chiffon dans laquelle chaque phrase est une aiguille qu'elle y enfonce. L'antipathie qu'il suscite ne cède pas aux pages, et, plus il en restait moins avant l'épilogue, plus je m'interrogeais quant à l'évident tour de passe-passe devant nécessairement retourner la situation. Car l'issue était placardée en grosses lettres dès le début.
L'ambiance également est très artificielle. de nos jours dans un pays que l'on devine être l'Alaska ou assimilé, avec les ours, les loups et toute la panoplie de Davy Crockett, où aucune loi n'a cours, où les enfants n'ont besoin ni d'être déclarés ni d'aller à l'école. le moyen-âge après l'heure. James Oliver Curwood n'est pas loin mais sans la légitimité ni l'élégance.

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