Le cerf-volant

Laetitia est une jeune femme charmante et de bonne compagnie.
Hélas, le cerf-volant est une nouvelle déception, après Les Victorieuses, roman peu convaincant, pétri de bons sentiments et de situations rocambolesques, discutables, voire totalement ridicules.
Le Cerf-volant est un amalgame de lieux communs sur l'Inde que tout un chacun a déjà lu mille fois. Oui, les filles sont traitées comme des moins que rien, voire tuées à la naissance. Oui les mariages arrangées existent toujours, oui les épouses n'ont pas leur mot à dire, doivent servir et se taire ou mourir.
Oui l'éducation est un vaste chantier à peine entamée, les traditions millénaires sont omniprésentes et prennent le pas sur le respect de l'être humain.
Laetitia ne nous apprend rien, son style monotone et sans relief ne sert pas son récit et son héroïne Léna ne nous émeut guère. Son deuil est certes lourd et légitime, mais on n'y croit guère, la situation a été écrite pour servir le roman. Bref, Laetitia Colombani vend ses romans à coup de publicité racoleuse comme une nouvelle marque de dentifrice. Grasset gagne beaucoup d'argent et ce succès me navre. J'attends de la littérature, de la vraie.

Je n'ai pas eu l'occasion de lire « la tresse » ... énorme succès de librairie … ma fille qui n'a pas non plus eu l'occasion de lire « la tresse » m'a gentiment prêté « le cerf-volant » … lis, m'a t elle dit, je te dirais après !
J'ai lu … vite lu et le livre sera vite oublié … heureusement que ce n'est pas très long car sinon je crois que j'aurais abandonné.
Je ne dirais pas que c'est mal écrit, je ne dirais pas que l'intrigue est inintéressante, mais ça dégouline de bons sentiments, de révélations sur l'Inde qui pullulent sur internet, et qui ne sont pas vraiment des nouveautés, rien de nouveau à mettre à charge sur la société indienne en plus de toutes les critiques déjà maintes fois formulées.
Et le ton compatissant sur les valeureux individus qui cherchent à faire évoluer le système ne dépasse guère les y'a qu'à !
Merci fafoubleu de nous dire :
« Bref, Laëtitia Colombani vend ses romans à coup de publicité racoleuse comme une nouvelle marque de dentifrice. Grasset gagne beaucoup d'argent et ce succès me navre. J'attends de la littérature, de la vraie »,
Et j'ai appris une chose … je ne lirais pas les autres titres de Laëtitia Colombani.
Heureusement pour elle, elle n'a pas besoin de moi, elle a su trouvé son public et c'est tant mieux pour elle et pour les éditions Grasset !

Léna est enseignante dans un collège depuis 20 ans. Elle coule des jours heureux avec François mais se désintéresse de son travail. Lassée du manque de moyen, des classes surchargées, des ados mal élevés, et de se battre dans le vent…

Un jour Lena est malheureusement frappée par un malheur et c'est le déclic. Elle veut tout plaquer. Partir faire une retraite en Inde pour gérer sa peine, reprendre ses esprits et savoir ce qu'elle veut vraiment.
A peine arrivée en Inde, elle toujours aussi perdue, elle manque se se noyer lorsqu'elle est sauvée par une petite fille.
En allant la remercier le lendemain, elle lui offre un cerf volant et se rend compte de la triste vie d'exploitée de la petite fille.

Lalita est serveuse dans le restaurant de son oncle, ne sait pas lire ni écrire et surtout n'a aucun droit la parole ni même au choix de son futur. Lena se met donc en tête de donner des leçons Lalita et de venir en aide à ces enfants et ces jeunes filles qui ne peuvent s'instruire dans leur pays.

Globalement elle offre un dérivatif à son chagrin malgré qu'elle soit plus fragile encore que ceux qu'elle veut aider.

Un livre agréable et très rapide à lire mais je l'ai quand même trouvé très cliché. le fond est sympa mais un peu bâclé en mon sens et donc ça donne juste une histoire où tout se fait très vite très facilement. Tout est beau tout est rose et ça m'a paru un peu cliché. C'est sûrement le but du livre, de renvoyer du positif mais personnellement ça m'a paru trop niais…. Pardon.

Je n'ai pas été convaincue par ce roman de Laetitia Colombani dont j'avais aimé La Tresse.
Si vous avez jadis lu La cité de la Joie ou d'autres romans sur la condition en Inde (castes, mariages arrangés, pauvreté, illettrisme), celui-ci ne fait hélas que reprendre les mêmes thèmes.
De plus, le personnage de Léna qui vient en Inde pour "se changer les idées" après la mort de son mari, et qui se démène pour créer une école, n'est pas très convaincant.

Quel déception ! Livre bâclé, écriture pauvre et plein de clichés. le sujet aurait pu être intéressant mais manifestement l'auteure a cherché à faire vite et "à ratisser large". Résultat un livre sans aucun intérêt et foisonnant d'idées reçues. Certaines phrases m'ont fait bondir à plusieurs reprises, à fuir

Autant j'avais globalement apprécié la lecture de "La tresse", autant le cerf-volant m'a laissé de marbre ...

Une belle histoire avec sa part de drame parce qu'il faut quand même du larmoyant, des bons sentiments à la pelle, l'enchaînement des poncifs sur l'Inde ...

Je ne remets pas en cause la volonté de la romancière, ou le fond de l'histoire : une prof marquée par un drame personnel absolu - qui n'est toutefois là que pour le décor ... - qui va créer une école gratuite en Inde à destination des plus pauvres. Même si tout cela ruisselle de bons sentiments, un peu trop à mon goût.

Davantage que le fond, c'est la forme que je n'ai pas aimé. L'écriture est plate, sans relief. Et donc finit par desservir l'histoire.

Je suis donc resté hermétique. Tant pis ! C'est que le livre n'était pas pour moi !

Je ne l'ai pas encore fini mais j'ai bien du mal à aller au bout tellement c'est entendu et plat pour reprendre les termes de certaines critiques... le thème est pourtant prometteur et essentiel, il aurait mérité tellement mieux ! Désolée pour l'auteure qui m'avait si bien captivée avec sa "tresse".

J avais beaucoup aimé la Tresse mais je n ai pas trop aimé le Cerf-Volant. Histoire fade et cousue de fils blancs d une jeune femme éprouvée par la vie qui part en Inde panser ses blessures et se retrouve de fil en aiguille à aider les plus pauvres des plus pauvres. Je n ai pas aimé le style un peu enfantin et le côté « Feel good « du roman. J 'ai trouvé les personnages caricaturaux et sans épaisseurs. l'héroïne semble vraiment débarquer d une autre planète et sa naïveté face aux situations prête à sourire. Les descriptions de l'Inde m ont semblé pauvres et sans saveurs. L'ensemble est globalement peu travaillé Je ne me suis pas non plus ennuyée mais très bof bof, lecture de vacances dirons nous.