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Clémence Pollet (Autre)
EAN : 9782246824435
48 pages
Grasset Jeunesse (16/06/2021)
4.3/5   112 notes
Résumé :
"La première fois qu’elle est entrée au Palais, Sumeya s’est sentie toute petite. Il est grand comme une forteresse ! Il y a le foyer avec son piano à queue, la bibliothèque, la salle de gymnastique, la buanderie qui sent bon le propre et le frais, les cuisines aménagées pour préparer à manger, une immense salle de réception où se tient chaque année le repas de Noël... Et des centaines de chambres pour les femmes qui vivent là."
Du haut de ses cinq ans, Sumey... >Voir plus
Que lire après Les victorieuses ou le palais de BlancheVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Blanche Peyron (1867-1933) est une officière de l'Armée du Salut. Elle est principalement connue pour la fondation du Palais de la Femme, hôtel social pour femmes qui a ouvert ses portes en 1926 à Paris. Dans "Les victorieuses", Laetitia Colombani aborde de manière romancée l'histoire de Blanche. Dans "Les victorieuses ou le palais de Blanche", elle s'est associée une nouvelle fois avec Clémence Pollet pour l'adapter à un jeune public. Comme avec "La tresse ou le voyage de Lalita", c'est encore plus beau que le roman d'origine.

« Dans le Palais de Blanche vivent des centaines de femmes. Des femmes de toutes les religions, de toutes les couleurs de peau, qui parlent toutes les langues. Des femmes du monde entier qui n'ont plus de maison et habitent ce foyer, à Paris. »

Parmi elle, il y a la petite Sumeya, cinq ans, qui a fui les violences de son pays avec sa mère. Salma, la dame de l'accueil, lui raconte l'histoire de ce palais qui a vu le jour grâce à la détermination de Blanche.

Destin de femme, solidarité, entraide, courage et persévérance sont les maîtres mots de cette petite histoire. C'est beau, humain, profond, touchant. J'en aurais presque eu les larmes aux yeux, tellement chaque phrase transmet un beau message.

Et les dessins sont d'une beauté éclatante. Les couleurs sont vives, les contrastes bien mis en évidence. Sur chaque page, il y a des petits détails que l'on ne perçoit pas au premier coup d'oeil. Il faut bien prendre le temps de tout observer pour mieux tout savourer.

Un superbe album jeunesse, lumineux, tant par les dessins colorés que par les messages véhiculés.

À mettre entre toutes les mains, des petits comme des grands, à partir de 5-6 ans.
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Ce que nous avons ressenti:

Il y a des maisons comme des palais. Il y a des histoires, comme des contes de fées. Il y a des femmes, comme des super héroïnes. Et il y a, Les Victorieuses et le Palais de la Femme. C'est presque comme de la magie, mais en vrai, c'est mieux.

C'est un élan de solidarité, c'est le désir de faire le bien, c'est un petit geste qui est devenu miracle, parce que certaines personnes y croient et se démènent pour un projet de bienveillance. C'est tellement beau qu'il y a presque des larmes dans nos yeux, à lire et voir cette histoire mise en page. Les couleurs, les mains tendues, Paris, les visages, la mixité, les tissus, les sourires, le refuge, les femmes…

Et tout cela, a été rendu possible grâce à une femme libre, belle et rebelle: Blanche Peyron. Elle a fait d'une injustice, un combat. Elle était tellement lumineuse, Blanche, qu'elle est devenue inspiration, modèle et un exemple de persévérance. Elle n'a pas supporté de voir ses Soeurs dans la rue, alors elle leur a créé un Palais où toutes pourraient s'y rendre, quelque soit leurs couleurs de peaux, leurs religions, leurs moyens, leurs langues. Elle leur a offert un foyer. La beauté de son geste m'a émue, encore plus profondément que ce que j'aurai pu imaginer. Un foyer pour toutes les femmes du monde, c'est juste magnifique.

Je suis très heureuse de lire en duo avec ma fille ce genre d'album, pour lui apprendre la puissance du mot Sororité, pour lui transmettre de belles valeurs, pour lui montrer la voie de ces femmes fortes. C'est le deuxième livre jeunesse, adapté des romans formidables de Laëtitia Colombani et illustré par Clémence Pollet que nous lisons ensemble, et c'est un coup de coeur en duo, autant pour l'une que pour l'autre. On a été très touchées.

J'espère, en tant que mère, que ces lectures seront des petites graines d'espoir pour ma fille, mais aussi pour toute la jeune génération, à avoir le pouvoir de croire en ses rêves et celui de se battre pour un avenir plus radieux, plus solidaire, plus humain. A l'image de cette femme libre, Blanche Peyron…

Je remercie les éditions Grasset Jeunesse, d'éditer de telles merveilles, pour nos enfants.
Lien : https://fairystelphique.word..
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Depuis quelques mois déjà, la petite Sumeya et sa maman ont trouvé refuge au Palais de la femme à Paris. Comme elles, des centaines de femmes issues du monde entier vivent dans cette immense bâtisse qui aide les plus démunies.

Une employée du foyer, afin de satisfaire la curiosité de la fillette de cinq ans, lui raconte l'histoire de Blanche, la fondatrice du Palais. Elle retrace alors le portrait de cette femme hors du commun, née au XIXème siècle, qui a choisi de vouer son existence aux pauvres en s'engageant dans l'Armée du Salut et en créant le Palais, rue de Charonne.

Après le magnifique La tresse ou le voyage de Lalita, Clémence Pollet met en images une nouvelle fois avec brio l'un des romans de Laetitia Colombani.

L'occasion pour les plus jeunes de découvrir dans ce superbe album le destin fascinant d'une femme courageuse et obstinée, qui a choisi de faire fi des convenances afin de soutenir les pauvres. 

Avec subtilité, ce récit évoque les thématiques de la solidarité et de la tolérance mais également la place des femmes à cette époque. Les couleurs vives sautent aux yeux et j'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir ce livre.

Une belle histoire qui nous conte le portrait d'une femme inspirante et nous rappelle que tout à chacun peut agir pour aider les personnes dans le besoin.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Jolie adaptation pour les enfants du roman de Laetitia Colombani "Les Victorieuses".
Le choix de la narration s'est porté sur l'histoire de Blanche Peyron, soldate de l'Armée du Salut, à l'origine de la création du palais de la femme : Un foyer pour toutes les femmes du monde.
Avec ses couleurs vives, on ressent le positivisme, le courage, la bonté dans les actes de Blanche Peyron.
Un bel exemple de femme libre qui s'est battu pour un monde meilleur.
Une belle manière de transmettre un message de solidarité et d'espoir en cette période de Noël tout en découvrant le monde des femmes au XIX ème siècle.
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Nous avions adoré Les Victorieuses de Laëtitia Colombani et sommes ravis d'en découvrir l'adaptation superbement illustrée par Clémence Pollet. Cet album permet d'offrir ce témoignage aux plus jeunes.

Ce magnifique ouvrage nous entraîne dans l'histoire bouleversante de Blanche et de toutes ces femmes qui n'ont plus rien, qui fuient la guerre, la misère, l'intolérance... Histoire racontée à Sumeya par Salma arrivée au palais des femmes -- fondé par Blanche -- alors qu'elle était toute petite et désormais à l'accueil.

Tolérance, dépassement de soi, différence, égalité homme-femme, tout est abordé avec délicatesse.

Une réussite à partager et offrir, lire et relire !
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critiques presse (1)
LeMonde
21 mars 2023
Injustice, sororité et audace racontées avec des couleurs gourmandes et oniriques.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Sumeya paraît triste. Le Palais n'est pas assez grand, dit-elle, il y a encore des gens qui dorment dehors... C'est vrai, reconnaît Salma. Mais on peut les aider. Chaque geste compte. La solidarité, cela veut dire qu'on pense aux autres, pas juste à soi.
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« Le temps est venu de m’en aller,

En silence, sur la pointe des pieds.

Je n’emporte rien avec moi.

Je n’ai rien créé ici-bas,

Rien construit, rien produit,

Je n’ai rien enfanté.

Ma vie n’a été qu’une étincelle éphémère

Anonyme, comme tant d’autres, oubliées de l’Histoire.

Une petit flamme, infime et dérisoire.

Qu’importe. Je suis là, tout entière,

Dans le souffle de ma prière. (…)

Donnez de votre temps, donnez de votre argent,

Donnez ce que vous possédez,

Donnez ce que vous n’avez pas.

Quand votre heure aura sonné,

Vous vous envolerez vers des cieux inconnus,

Et vous vous sentirez plus légers.

Car je le dis en vérité :

Tout ce qui n’est pas donné est perdu… » Sœur Anonyme
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Son uniforme est déchiré, ses genoux égratignés, mais elle e pleure pas : au contraire, elle rit ! Elle ne s'est jamais sentie aussi libre qu'aujourd’hui !
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La solidarité, cela veut dire qu'on pense aux autres, pas juste à soi.
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