J'avais beaucoup aimé son premier roman,
La Tresse. Alors quand j'ai vu qu'elle avait sorti un second roman, je n'ai pas eu d'hésitation à l'acheter.
Dans la première moitié du 19éme siécle, Blanche Peyron, une des grandes responsables de l'armée du Salut, se bat pour améliorer la condition féminine et notamment faire en sorte que les femmes en difficulté ne dorment plus dans la rue. Quand un bâtiment de plus de 700 chambres est à vendre, Blanche Peyron avec l'aide de son mari Albin va se battre pour trouver le financement afin d'acheter cet ancien hôtel qui deviendra un jour, "LE PALAIS DES FEMMES" dans le 11ème arrondissement. Lieu qui existe encore de nos jours et qui accueille de nombreuses femmes.
Des années plus tard, Solène, brillante avocate fait un burn out à la suite du suicide de son client. Son psy l'incite alors à faire du bénévolat pour l'aider à passer à autre chose.
Elle va se proposer comme écrivain public au palais des femmes et rencontrer des femmes qui ont connu la misère, qui ont vécu parfois dans la rue ou ont été battue par leur mari, ou qui ont quitté leur pays d'origine. Au début, elle aura du mal à trouver sa place allant même jusqu'à renoncer puis revenir et finalement, ce sera ces femmes qui lui permettront de remonter la pente.
Laetitia Colombani nous conte l'histoire de ces deux femmes avec justesse et c'est avec plaisir que j'ai découvert le destin de BLanche Peyron qui a toujours fait passer l'amélioration de la condition féminine avant sa santé. Une femme admirable, qui n'a vécu que pour ces dernières connaissent la chance de pouvoir recommencer leur vie.