Ho Ho Ho !! ça commence mal ! L'édito est bien sombre, on dirait qu'«un vent mauvais souffle sur la culture », économies d'énergie ? pas seulement… suppressions de personnel, fermetures de centres d'art, tensions financières, recul du mécénat… ça chouine ici et là…
Mais bon, rassurons-nous : « Ça brille, ça scintille au musée Yves Saint Laurent Paris pour célébrer les 60 ans de la première collection du grand couturier. de l'or en veux-tu en voilà, jaune soleil ou bruni presque vermeil, il paillette toutes les robes Haute Couture (une quarantaine). Certaines robes fourreaux sont de vrais bijoux et donnent aux femmes des allures de sirènes comme celles, mordorées, portées pendant les fameuses « Années Palace », par Zizi Jeanmaire ou
Catherine Deneuve. « le soir doit briller, sans cela il serait un peu ridicule… »
Pas de soucis non plus chez Christie's et Sothebys au vu des pleines pages de pubs « Année record pour Sotheby's France en 2022 »…. Bon ! ciel bleu pour les marchés, on est rassuré !
Sinon, quid de ce numéro ?
Mon intérêt s'est porté sur l'article « Etude d'une oeuvre » : «
Eugène Delacroix, Femmes d'Alger dans leur appartement, 1834, huile sur toile, 180 x 229 cm PARIS,
MUSÉE DU LOUVRE.» ainsi que sur les beautés d'Ouzbédistan qui m'ont permis de m'évader un peu.
Hélas concernant les « derniers secrets de Vermeer » qui avaient suscité ma curiosité pour ce magazine, je les cherche encore...
En un mot, l'enthousiasme n'a pas été au rendez-vous, un peu trop de conceptualité verbeuse à mon goût, comme trop souvent hélas maintenant dans cette presse.