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Critique de Colchik


Je ne suis pas une adepte inconditionnelle des romans de Michael Connelly, mais j'avais eu beaucoup de plaisir à lire Créance de sang. Nous retrouvons donc ici les principaux protagonistes de ce roman : Terry McCaleb, le profileur miraculé de la médecine, sa femme Graciela accompagnée de son neveu Raymond, Buddy Lockridge le matelot qui aide McCaleb dans son entreprise de pêche au gros et, enfin, Harry Bosch, inspecteur du LAPD.
Comme plus de la moitié des romans policiers américains, celui-ci tourne encore autour d'une histoire de serial killer. Mais Connelly a du métier et comme un meurtre peut en cacher un autre, une affaire de tueur en série peut cacher une autre affaire de tueur en série.
Plus que l'enquête, ce qui peut intéresser le lecteur ici, c'est la formidable description des rouages d'un procès criminel. Michael Connelly nous donne à voir et à comprendre l'énorme machine judiciaire qui se met en route quand une célébrité est traduite devant un jury populaire pour un crime. L'ombre d'un célèbre procès plane sur le tribunal et Connelly nous montre tous les ressorts d'une affaire où s'affrontent l'accusation et les avocats de la défense.
David Storey, un producteur de films, est soupçonné d'avoir étranglé une jeune comédienne avec qui il avait passé la soirée et d'avoir maquillé le meurtre pour laisser croire à une mort accidentelle due à une auto-strangulation. Harry Bosch est l'inspecteur qui a mené l'enquête et il doit donc faire la preuve des faits devant le jury. Mais Storey est un manipulateur redoutable.
Connelly nous sert un très habile cocktail de crimes horribles, de sexe et de machination criminelle. le suspense repose aussi sur la tension entre les personnalités de McCaleb et de Bosch, sur l'issue proche du procès et sur l'état de santé toujours un peu précaire de Terry McCaleb. le moins réussi est sans doute le conflit entre Graciela et son mari et les considérations un peu lourdes sur la responsabilité des pères et la fragile innocence des enfants : un conformisme de bon ton.
Ce roman se lit très bien et échappe quand même aux nombreux poncifs du genre.
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