AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ERICANSE


Sentiment mitigé après avoir fermé ce livre relatant les aventures d'un avocat. Bien sur, nous sommes plongés dans un pur roman policier, mais bien éloigné des romans noirs américains que j'ai tant apprécié à une époque de ma vie. Ici les règles de procédure se disputent la vedette avec l'intrigue elle-même, et autant être honnête cette intrigue reste certes existante mais on ne peut la qualifier d'haletante.
On devine ou veut nous emmener cet avocat Mickey Haller, qui se démène pour garder la tête hors de l'eau, notamment en raison de l'éloignement de sa fille suite à sa séparation (difficile) avec son ex. Mais l'avocat va devoir rebondir pour se charger de ce procès. Défendre un homme accusé de meurtre et redorer le blason de l'une de ses anciennes clientes (mais n'était-elle pas plus que cela ?), voilà le challenge, qui nous tient en haleine sur plus de 450 pages. Les descriptions des procédures de droit (américain bien sur) peuvent déstabiliser, tout comme on pourra se surprendre de l'importance de l'argent dans ces procès fleuve. Pas de spoiler, car je ne m'abaisserai pas à vous dévoiler quoi que ce soit, mais quand même, le juge Leggoe aussi jouera un rôle important dans la conviction que vont se former les jurés, ces « Dieux du verdict ». C'est à eux que Mickey Haller va s'adresser et c'est vers eux, qu'il va s'attacher à démontrer la justesse de son raisonnement.
J'imagine très bien ce livre en un film sorti des studios américains, car tout s'y prête. Suspense, intrigue, amour, trahison, drame, ….Un concentré de ce que l'on retrouve habituellement dans les romans policiers. Michael Connelly réussit ce difficile challenge, car j'avoue que son écriture fluide et directe est attrayante et nous maintient en haleine. Je regrette, qu'excepté les personnages principaux, la psychologie des jurés notamment ne soit pas plus poussée. Mais peut-être aurait-il fallu plus de 1.000 pages. Un sentiment mitigé donc mais un plaisir que je ne démens pas.
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}