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Quand Michael Connelly délaisse son cher Inspecteur Bosch, c'est pour nous offrir le meilleur avec son avocat fétiche, l'avocat des peines perdues ou presque, Mickey Haller...
Bon, allez, je vais vous le dire, Harry Bosch fait une courte apparition, façon Alfred Hitchcock dans ses films... Mais, là n'est pas l'intérêt de cet excellent roman.
Quand une prostituée se fait assassiner et que le coupable désigné demande à Maître Haller de le défendre, suivant les conseils de la victime, celui-ci ne se doute pas, d'abord qu'il connaissait très bien cette victime et que certains semblent prêt à tout pour faire échouer le procès. C'est au péril de sa vie et de celle de ses associés que notre avocat mène enquête et débats.
Moi, je me régale de ces histoires de prétoire et Connelly excelle dans le genre.
Faire monter la tension au fil des pages est un art que l'auteur pratique avec maitrise.
Un immense plaisir pour les amateurs du genre.
Ce millésime 2015 est un Connelly Grand Cru.
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Si vous voulez connaître les plus infimes détails sur le fonctionnement de la justice américaine, véritable nébuleuse à nos yeux de "petits frenchies", vous êtes à la bonne place.
Dans "Les dieux du verdict", vous allez suivre Mickey Haller, un des héros récurrents de Michael Connelly et avocat de la défense teigneux comme on n'en fait plus. Je dois avouer qu'au début, j'ai eu beaucoup de mal avec lui et je préférais de loin les polars du même auteur avec son autre personnage fétiche Harry Bosch... Et puis petit à petit (car j' ai lu plusieurs de ces exploits), je me suis prise au jeu car c'est un véritable jeu d'acteur que l'avocat met en place à chacune de ses plaidoiries pour convaincre les jurés et faire pencher la balance de la justice de son côté.
La plume de Michael Connelly y est pour beaucoup et malgré le manque d'Action (avec un grand A) dans les polars de cette série, le suspense est au rendez-vous et les multiples coups-bas pimentent l'intrigue. Tel un chien méchant, le pugnace Mike ne lâche pas son os facilement. Lui et son équipe ont accepté de défendre André La Cosse, un mac accusé du meurtre d'une prostituée Giselle Dallinger. Haller connaissait bien la victime car c'était une de ses anciennes clientes qu'il pensait d'ailleurs "rangée des voitures". Rapidement, l'avocat va s'apercevoir que celle qu'il avait prise sous son aile il y a quelques années s'est bien joué de lui. Persuadé de l'innocence de la Cosse, il va tout faire pour trouver les preuves capables de convaincre les "Dieux du verdict" que sont les jurés.
C'est mon cinquième livre avec Mickey Haller en vedette, autant vous dire que malgré des débuts laborieux, je suis devenu fan. Même si je lui ai préféré "Le verdict de plomb", lu récemment, au final plus inattendu, j'accorde un 15/20 à celui-ci.



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Pour tous ses lecteurs, Michael Connelly, c'est d'abord le "metteur en scène" de Harry Bosch, le flic cabossé qui est désormais l'homme des Cold Cases, ces affaires mortes et enterrées dont il s'acharne à trouver les coupables. Il y a bien Mickey Haller - Avocat de la défense dans des affaires criminelles et demi-frère de Bosch - mais le personnage a un côté moins "romantique" si l'on ose dire et ses aventures donnent en général des livres moins riches en soubresauts et intensité car davantage axés sur les scènes de prétoire. C'est ce que l'on se dit pendant une grande partie de Les Dieux du verdict. On se perdrait même dans les circonvolutions de l'enquête préalable au procès. Mais dès que celui-ci commence, Connelly nous a déjà ferrés et dans le grand théâtre du tribunal, la Défense et l'Accusation vont se rendre coup pour coup tandis que l'auteur alterne le show et l'effroi avec une maestria sans pareil. Cela a l'air facile comme cela, mais tout est pesé et composé pour que le lecteur suive les débats avec passion, comme s'il était présent dans la salle d'audience. L'intrigue est pourtant bien complexe et implique jusqu'aux cartels mexicains mais Connelly explique les tenants et aboutissants de l'affaire avec le plus de clarté possible et, surtout, nous implique au point de se sentir membre de l'équipe de Haller, rhéteur hors pair, aux méthodes pas toujours très orthodoxes mais efficaces. "Mickey Mouth" n'est pas plus irréprochable que Bosch et sa vie privée est une catastrophe mais ce sont ses failles et son extrême détermination qui finissent par en faire une personne attachante. Michael Connelly n'écrira peut-être jamais plus un livre aussi époustouflant que le poète mais son savoir-faire dans le domaine du thriller fait encore mouche cette fois-ci.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Michael Connelly sait très bien raconter une histoire. Dans ce roman l'intrigue ne commence pas au début mais j'ai quand même pris plaisir à sa rencontre avec ce vieil avocat qui en connaît beaucoup sur la loi.

Ce n'est pas le suspense qui a retenu mon attention. On peut même dire qu'il n'y en avait pas beaucoup sauf vers la fin. Au contraire, dès la moitié du roman, on savait ce que Michael Haller tentait de faire.

Ce qui a retenu mon attention, c'est que Michael Haller m'a invité à faire partie de son équipe en m'indiquant constamment ce qu'il cherchait et en me fournissant tous les détails. Ses problèmes avec sa fille faisaient partie de la trame et ne semblaient absolument pas ajoutés pour montrer qu'il avait une vie personnelle.

Même si on n'est pas pressé de voir la suite et la conclusion, ce n'est pas un roman qu'on peut lire quand on a le temps. Il retient notre attention jusqu'à la fin.

Par notre, quand on lit ce genre de roman, on développe un cynisme certain face à la justice humaine.

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J'aime me plonger dans un roman de Michaël Connelly car je sais qu'il va me tenir en haleine jusqu'à la dernière page.
J'aime d'autant plus son personnage de MIckey Haller, cet avocat qui au premier abord peut sembler antipathique, calculateur, froid, intéressé que par l'argent et sa petite personne.
Dans ce roman, on va au contraire voir à quel point Mickey Haller est à l'écoute de son entourage, sensible aux actes qui portent à conséquences de façon dramatique. On va y retrouver son demi-frère Harry Bosch lors d'un bref échange dans les couloirs du tribunal.
Et l'histoire en elle même. Une escorte que Mickey Haller pensait avoir réussi à faire décrocher et mis en sûreté dans les îles et qui va être assassinée. Ce lien qu'il a dû mal à définir entre elle et lui et qui fait qu'il ne lâchera pas l'affaire quoiqu'il lui en coûte.
La question n'étant pas vraiment de savoir si il va convaincre les dieux du verdict que sont les jurés mais plutôt comment va t-il le faire et par quels moyens ?
Il a encore réussi un très bon livre.
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Sentiment mitigé après avoir fermé ce livre relatant les aventures d'un avocat. Bien sur, nous sommes plongés dans un pur roman policier, mais bien éloigné des romans noirs américains que j'ai tant apprécié à une époque de ma vie. Ici les règles de procédure se disputent la vedette avec l'intrigue elle-même, et autant être honnête cette intrigue reste certes existante mais on ne peut la qualifier d'haletante.
On devine ou veut nous emmener cet avocat Mickey Haller, qui se démène pour garder la tête hors de l'eau, notamment en raison de l'éloignement de sa fille suite à sa séparation (difficile) avec son ex. Mais l'avocat va devoir rebondir pour se charger de ce procès. Défendre un homme accusé de meurtre et redorer le blason de l'une de ses anciennes clientes (mais n'était-elle pas plus que cela ?), voilà le challenge, qui nous tient en haleine sur plus de 450 pages. Les descriptions des procédures de droit (américain bien sur) peuvent déstabiliser, tout comme on pourra se surprendre de l'importance de l'argent dans ces procès fleuve. Pas de spoiler, car je ne m'abaisserai pas à vous dévoiler quoi que ce soit, mais quand même, le juge Leggoe aussi jouera un rôle important dans la conviction que vont se former les jurés, ces « Dieux du verdict ». C'est à eux que Mickey Haller va s'adresser et c'est vers eux, qu'il va s'attacher à démontrer la justesse de son raisonnement.
J'imagine très bien ce livre en un film sorti des studios américains, car tout s'y prête. Suspense, intrigue, amour, trahison, drame, ….Un concentré de ce que l'on retrouve habituellement dans les romans policiers. Michael Connelly réussit ce difficile challenge, car j'avoue que son écriture fluide et directe est attrayante et nous maintient en haleine. Je regrette, qu'excepté les personnages principaux, la psychologie des jurés notamment ne soit pas plus poussée. Mais peut-être aurait-il fallu plus de 1.000 pages. Un sentiment mitigé donc mais un plaisir que je ne démens pas.
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C'est du bonbon.
Apprécier le travail d'une équipe de la Défense dans un procès.
Contrairement à une intrigue policière, on connaît dès les premières pages le, la ou les coupables.
Mais c'est de suivre comment la Défense pourra, ou non, semer le doute raisonnable dans la tête du jury.


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Mickey Haller, le demi-frère d'Harry B, l'avocat, est embauché pour prouver l'innocence d'un accusé d'avoir tué une ancienne connaissance de Mickey, une prostituée que Mickey croyait rangée. Entre la Lincoln, le tribunal, les prisons, les bons et les mauvais méchants, Mickey et son équipe vont devoir être très très prudents pour se sortir d'affaire. Non sans dommage.

Roman très solide de Michael Connelly. du suspense, des surprises, des rebondissements, jusqu'à la scène finale et au dénouement.

Même si la culture juridique des USA est très différente de la notre, c'est toujours un plaisir de tomber sur de bons auteurs qui axent leur récit sur ces particularismes, qui ont tendance à déteindre parfois sur nos tribunaux. Pas "d'objection votre honneur" dans notre beau pays de France.

Donc un très bon moment. Je me demande pourquoi je ne lis pas tous les Connelly, mais c'est aussi jouissif de savoir qu'à tout moment, je peux m'en mettre un sous la dent !
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En farfouillant dans mes Billy, j'ai remis la main sur de 'vieux' romans de Michael Connelly que je n'avais pas encore lus.

J'apprécie davantage les romans mettant en scène Harry Bosch, dont je ne rate aucun opus tant en version livre que vidéo, mais j'accroche un peu moins avec ceux mettant en scène son demi frère, l'avocat Michael Haller. 

Mais ce tome-là porte de fortes ressemblances avec mes préférés.

Michael est appelé par un 'proxénète sur internet, André La Cosse, accusé du meurtre d'une de ses amazones, laquelle est une ancienne cliente de Michael Haller, qu'il imaginait avoir refait sa vie sous le soleil de Hawaï.

S'ensuit une enquête bien violente pour un polar juridique qui mettra peut à peu en lumière les méthodes peu orthodoxes d'un flic des stups, la corruption d'un flic du LAPD devenu enquêteur pour la justice et l'art oratoire de l'équipe de Michael Haller.

Des personnages attachants, Harry Bosch croisé au détour d'un couloir du palais de justice, une vie personnelle compliquée, composent un roman que j'ai eu du mal à poser.

Le tome suivant est déjà dans ma liseuse ...

A suivre donc ! 

 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Les arcanes d'un procès depuis le début jusqu'à sa conclusion, racontées par l'avocat Mick Haller, celui même de la défense Lincoln, prêt à tout, méprisé par ses collègues, et qui nous devient sympathique puisque c'est lui qui parle. Comment par exemple obtenir un non-lieu en se faisant frapper par son client, lorsque l'on est mis en échec par la partie adverse, et surtout après l'échec de demande d'accord avec elle. Voilà, les avocats se doivent les uns aux autres, et se font des fleurs quand cela sert leurs intérêts. Les avocats de la défense peuvent aussi proposer un arrangement au témoin de l'accusation. Les dieux du verdict, ce sont les jurés, la communication non verbale qu'ils ont avec les avocats, qui doivent s'adresser indirectement à la tête présumée de ces jurés. le choix des témoins est crucial, et le héros du livre, Mick Haller, le demi-frère de Harry Bosch, nous fait patauger dans ce choix des témoins, certains trompe l'oeil pour cacher le témoin important. Eh oui, pas de Harry, sauf pour nous dire qu'il très occupé, mais cela nous le savions. Mick le croise alors qu'il se rend à un autre procès, mais pas du même côté : « Lui, c'était quand même des méchants qu'il mettait en taule. Moi, je les faisais sortir » se dit-il. Eh oui encore, Mick Haller est un avocat de la défense et il défend des assassins, des violeurs, et même des malfaiteurs dont le dernier, remis en liberté grâce à lui, a tué femmes et enfants, dont un ami de sa fille, qui depuis ne veut plus lui parler. Habeas corpus, citation à comparaitre, restriction suite à un conflit d'intérêts, et plein d'autres notions de droit nous sont, mine de rien expliquées en détail, ainsi que les ruses de l'avocat Mick, ne pas en dire trop à la partie adverse, bluffer lorsqu'il ne connait pas bien son sujet, essayer à tout prix de trouver un arrangement, ce qu'il réussit à la fin du procès et lui permet de n'avoir même pas à fournir de preuves supplémentaires. Comme toujours chez Connelly, l'aspect sentiment est toujours présent, la sollicitude subtile mais vraie que cet avocat -dont tout le monde dit qu'il est une ordure- pour son client accusé de meurtre, son chagrin de voir sa fille s'éloigner, sa déception et sa colère lorsqu'il comprend qu'une ancienne prostituée qu'il avait aidée à décrocher et qui lui envoyait des cartes de Hawaï où elle avait refait sa vie, avait en réalité simplement changé de nom, et continué le même travail, jusqu'à ce qu'elle en perde la vie.
Tout dans les procès va à l'encontre de la défense, mais le juge ne peut montrer ouvertement sa préférence vis-à-vis de l'accusation, car elle risque de voir son jugement cassé par une cour supérieure et donc réouverture du procès en appel pour faute. « Dans la pratique, cela signifie que donner la plus grande latitude à la défense pour bâtir son affaire est, juridiquement parlant, la voie la plus sûre à suivre. » L'accusation quant à elle, même si tout apparemment va de son coté, ne peut montrer son avantage avec arrogance, c'est un péché mortel, dit Haller. Autre écueil : puisqu' un arrangement est toujours possible, il faut absolument éviter que ce dernier soit éventé.
Haller nous explique donc et nous avons l'impression de comprendre la complexité du droit (la température de la salle d'audience, basse pour que les assistants y gardent la tête froide) ses difficultés, ses déboires, ses machinations, pour un but louable cette fois ci, au contraire de sa renommée d'avocat de meurtriers notoires : faire libérer un innocent. Comme toujours, avec Los Angeles comme cadre, comme toujours, avec cette empathie caractéristique de Connelly, et, de plus, en nous introduisant dans le monde des avocats, des jurés et des juges, chacun ayant leurs intérêts bien distincts.
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