Ce roman peut se diviser en 3 parties.
La première sert de prétexte pour passer en revue tous les titres de l'auteur. Pour qui aime lire les bibliographies, cela peut être intéressant. Toutes les 2 pages on a droit à un astérisque qui nous renvoie aux autres titres parus chez le même éditeur. Dans l'autre page, Connelly commente - avec un rien d'amertume - l'adaptation de "Créances de Sang", faite par
Clint Eastwood.
Dans la deuxième, Harry Bosch, qui parle maintenant à la 1ere personne, tente de nous expliquer comment il peut être le seul à retrouver
le Poète, une nébuleuse théorie du triangle à l'appui. Peu convaincu, on poursuit malgré tout - Connelly oblige - la recherche de ce Poète peu inspiré.
Hélas, c'est pour tomber sur un final plat comme un trottoir avec le combat interminable entre le bon et le méchant, à la manière des mauvais thrillers. L'originalité, dans l'histoire, consiste à situer cette lutte - dénuée de tout suspens - dans la
Los Angeles River...
Ca sent la fin de cycle tout ça.
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