AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Iboo


S'il est un infime reproche que je pourrais faire à ce livre, c'est qu'il me soit arrivé entre les mains après Beach Music que j'ai tant aimé.

J'ai mis un certain temps à lire le Prince des Marées car, hormis le fait qu'il contient plus de mille pages, la Caroline du Sud et l'esprit sudiste n'avaient plus de secret pour moi depuis Beach Music. N'étant, de plus, pas franchement passionnée par le football, fusse t-il américain, les mystères de la pêche à la crevette et, encore moins, par tout ce qui, de près ou de loin, commence par "psy"... certains passages m'ont semblé un peu longuets et les descriptions quelque peu redondantes. Les éclats de lune qui scintillent sur la frange des vagues et la splendeur des couchers de soleil sur les marécages du comté de Colleton, ça va deux secondes.

Mais... car il y a un "mais". Et ce "mais" c'est l'écriture de Pat Conroy qui, immanquablement, me réveille dès que je commence à glisser vers la lassitude.

Aux deux tiers du bouquin, une parenthèse de trente pages dans laquelle est relaté un conte pour enfants. Diantre ! J'ai bien envie de le sauter mais je crains que cela n'entrave ma compréhension de la suite de l'histoire. Allez ! Je me lance, de mauvaise grâce toutefois.
Mon intuition légendaire (mais bien sûr que si !) a porté ses fruits car, à partir de cet instant, je suis restée cramponnée au roman jusqu'au dernier mot, de la dernière ligne, de la dernière page.
Commenter  J’apprécie          660



Ont apprécié cette critique (54)voir plus




{* *}