L'histoire est assez banale.
Adolphe est un perpétuel indécis qui ne peut rompre avec la femme qu'il a séduite et n'aime plus. C'est bien écrit, mais en quoi faudrait-il crier au classique incontournable.
En refermant ce petit livre, les questions se sont bousculées, me poussant à le relire. Par exemple, la justification d'une préface à un texte aussi court serait-il implicitement l'aveu d'un roman à clefs.
Ce texte prend la forme d'un
journal intime, ne nous offrant que le point de vue du personnage principal.
Adolphe nous décrit notamment la vie ‘mondaine' de cette époque et la critique acerbe qu'il en fait, ou les relations qu'il entretient avec son père. Son amour pour Ellénore est ambigu.
Benjamin Constant nous dépeint surtout une femme tyrannique qui tient sous son joug son amant et se meurt d'amour pour
Adolphe.
Adolphe serait-il ainsi l'amant veule et faible dont on nous fait le portrait.
Une histoire d'amour à méditer.
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