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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Engagez-vous qu'ils disaient...

La guerre fait rage dans le pacifique.
Aussi, lorsqu'un contingent de Marines échoue sur une île possiblement déserte après avoir été défait par l'ennemi japonais, rien de vraiment anormal à cela.
L'autochtone ilien, d'un caractère ombrageux à la limite de l'agressif, saura les accueillir comme il se doit.
Et là, c'est le drame....

De facture ultra classique, basiquement, ce récit guerrier versera très rapidement dans le gore par le truchement de personnages pas tibulaires mais presque.
Non sans rappeler l'excellentissime Dog Soldiers de Neil Marshall, Black Sands, lui, puisera plutôt ses références chez Romero histoire de nous balader une fois encore en territoire zombie.

La sauce prend facilement même si un méchant sentiment de déjà vu s'enracine dès les toutes premières planches.
Le processus de transformation en mort-vivant frôlant le zéro absolu en matière d'originalité, c'est avec un sentiment de joie à peine dissimulé -YIPPEEEEEEE AYYY AYYYYYE!!!!- que le lecteur bénira le nouvel angle d'attaque de ce récit à tiroirs aussi fourni qu'une commode d'apothicaire.

Récit fourre-tout s'il en est, Black Sands, pourtant basé sur des faits réels, séduit sans charmer.
Un aspect visuel passe-partout alimenté par des dialogues un brin faiblards, les pages se tournent sans véritable entrain.

A découvrir pour les carnivores amateurs de viande faisandée....
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Pour commencer, coup de cœur ! Les éditions Rue de Sèvres ont tout compris : ce n'est pas le nombre de pages qui doit dicter le récit mais le récit qui doit dicter le nombre de pages, et ici avec plus de 100 pages les auteurs ont le temps de raconter et développer leur histoire…

Et cette histoire est divisée en 4 parties avec 1 prologue et 3 actes dans lequel nous passons du récit de guerre au récit d'horreur, ça c'est plutôt assez classique, mais ensuite nous passons à une réflexion sur la fin qui justifie tous les moyens et sur le fardeau de l'immortalité sur fond de romance entre le jeune et romantique Joseph Gregorovitz et la jeune et romantique July Rosino…
Tout se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale et les personnages sont perdus dans l'Océan Pacifique quelque part dans l'Archipel Bismarck… Tout commence avec un commando envoyé en mission sur une île lostienne qui tombe sur une horreur sans nom, avant que les rescapés d'un navire torpillé ne connaissent subissent également le même sort : tout ceux qui ont déjà vu un film de George Romero eront en terrain connu ^^
Le seul survivant de hécatombe devient dans un camp de la mort le nouveau maruta des sbires de cette saloperie de Shirô Ishii, mais les cobayes encore vivants et les cobayes déjà morts-vivants se rebellent contre leurs geôliers et le héros chargé par ses compagnons d'infortune de tuer le Subori le tortionnaire en chef doit s'opposer à deux commando GI's chargés de le ramener lui et ses travaux chez l'Oncle Sam…
Suite aux tragiques événements, c'est à Yomostu-kuni (= royaume des ténèbres) qu'un américain et un japonais ayant involontairement réussi l'agenda supersoldat font alliance pour échapper aux nettoyeurs des services secrets américains et aux nettoyeurs des services secrets japonais… Et franchement envers les prétendus défenseurs de la démocratie et les assurés défenseurs du totalitarisme, il n'y a guère de différences ! (et il y a quelque chose de gerbant dans le fait que les puissants savent toute la vérité sur des horreurs sans nom, mais ne font absolument quitte à laisser souffrir et crever des multitudes, au nom d'un prétendu intérêt commun et supérieur qui ressemble ô combien à des petites combines bien calculée et bassement personnelles…)


Une belle histoire, qui ferait une bonne série ou un bon film. Après il y a des petits trucs qui m'ont empêché de m'emballer
- les transitions entre des différentes parties se veulent stylées, mais je ne suis pas sûr qu'elles apportent vraiment une plus-value au récit par rapport à une narration plus classique certes mais plus fluide aussi (car après tout, par exemple, on se serait passé du prologue cela aurait été du pareil au même)
- le pourquoi du comment est quand même un peu confus…

- des dessins de Mathieu Contis sont soignés, avec un travail appréciable sur l'encrage et la colorisation… après, j'ai eu du mal à distinguer moult personnages les uns des autres, et j'ai trouvé les graphismes trop gentils par rapport à l'histoire racontée, sans compter que le découpage manque un peu de tripes (sans mauvais jeu de mots hein ^^)
- dernier élément, qui relève uniquement des goûts et des couleurs, j'ai beaucoup de sympathie voire d'admiration pour Tiburce Oger mais je n'ai jamais vraiment accroché à l'ambiance de ses œuvres toutes empreintes de mélancolie…

Pour finir coup de gueule ! L'un des pires monstres de l'Histoire de l'Humanité, personnellement responsable de la mort dans d'horribles souffrances de centaines de milliers d'individus n'a jamais été inquiété… Pourquoi ? Parce que les Etats-Unis lui ont offert l'immunité en échange des résultats de ses travaux, qui leur permirent de faire un gigantesque bond en avant dans le domaine des Armes de Destruction Massives qu'ils se firent une joie de tester sur le terrain durant la Guerre de Corée… Je maudis le leader du monde libre, voilà c'est dit !
Et hum… je ne résiste pas à l'envie de faire un coucou à tous les lecteurs du livre de Ken Liu intitulé "L'Homme qui mit fin à l'Histoire", qui ont loué sa brillante originalité de traiter du sujet méconnu de l'Unité 731 … Cela fait des années et des années que le sujet est traité en livres, en bds, à la télé, et au ciné, mais comme ce n'était estampillé « intello », au contraire de cette novella, cela a été totalement ignoré par les prescripteurs d'opinion…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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1943. Des marines échouent sur une île du Pacifique et tombent nez à nez avec des zombies cannibales. Soldats contre zombies, voilà des ingrédients classiques qu'on a toujours plaisir à retrouver. Et sur cet aspect, la B.D se lit sans déplaisir. Il n'y a rien d'original ni de surprenant mais le côté récit horrifique fonctionne bien, c'est gentiment gore, les zombies sont bien affamés. Voilà, j'aime bien. le problème pour moi s'est situé dans le titre, ça s'appelle « Black sands, unité 731 », et je savais ce dont il s'agit, c'est même pour ça que j'ai emprunté la B.D. Alors, je ne m'attendais pas à une histoire de zombies (j'imaginais qu'il s'agirait de soldats américains qui se retrouvent prisonniers du camp du docteur Ishii) mais dès que j'ai vu ces créatures, j'ai compris de quoi il retournait et ça atténue donc l'impact du récit. le camp 731 reste assez largement méconnu du grand public et pour ces lecteurs-là, la surprise sera sans doute au rendez-vous. Mais ça n'a donc pas été le cas pour moi.
Le scénario est intéressant et ambitieux mais pas toujours bien mené, c'est parfois confus. le dessin est propre et plutôt bien foutu même si certains soldats se ressemblent un peu tous.

Je ne suis pas entièrement convaincue par ce « Black Sands, unité 731 » mais ça reste une B.D tout à fait recommandable. Les auteurs respectent leurs lecteurs et essaient de proposer un récit ambitieux et divertissant sur un sujet trop peu connu du grand public. Il est toujours bon de rappeler, et les auteurs le font ici, que ce salopard de dr Ishii a fini ses jours paisiblement sans être inquiété.


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