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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans ce bled australien, la population locale campe au Calpe, le bar, hôtel, lounge, restaurant tenu par Jenny et Mick. L'alcool y est servi et coule à flot et ce n'est pas Mick qui s'en plaindra.
Que ses clients aient des ennuis d'ivresse après leur passage, ce n'est pas son problème, tant que ce n'est pas dans son bar.

Les clients ne sont d'ailleurs ni fins, ni sobres.

Lorsque John Verdon, équarrisseur de métier et déjà bien imbibé, voit entrer Peter Watts dans le lounge, c'est sur lui ; "cet enculé", qu'il décide de défouler ses frustrations et sa rage.

Entre les filles, les prostituées, les bastons, le patron inconséquent et l'alcool aidant, ce roman nous entraîne dans un enchaînement de circonstances qui mèneront à la mort.

A mon avis :
C'est un roman très court, mais écrit de façon assez intelligente.

Le récit est déroulé par l'intermédiaire des échanges qui ont lieu dans le tribunal entre le procureur, le juge et l'avocat de la défense.

Mais ce n'est qu'à la dernière ligne que l'on ne connaîtra l'identité de la victime.

On progresse simplement dans le récit pour comprendre au fur et à mesure les tenants et les aboutissants de cette histoire, qui se joue par ricochets ou par coups redoublés.
Et tout se met en place insidieusement, pour que l'on comprenne les conséquences de l'effet papillon.

L'atmosphère y est lourde, chargée d'alcool et de testostérone. On retrouve quelque peu l'ambiance des romans de D.R. Pollock, rurale et glauque, mais c'est moins pesant compte tenu du faible nombre de pages.

Il ressort donc une atmosphère particulière de ce roman, facile à lire et qui malgré sa brièveté fait place à une vaste palette de sentiments, de circonstances et de rebondissements.

Facile, rapide, bon, court et pas cher... what else ?

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Un bar-hôtel australien en bord de plage. de l'alcool, de la sueur, de la testostérone et un couple de tauliers qui abreuvent sous le cagnard une faune hautement inflammable.

La température va monter tout au long de cette nuit rythmée par les pétages de plomb en cascade des convives. Mick et Jenny se démeneront pour veiller à leur seule préoccupation : se dégager de toute responsabilité.

Le récit est bourré d'énergie, déjanté et se termine sur un twist hilarant. Un texte relativement court mais diablement efficace pour un bon petit moment de lecture.
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Perturbant ! Je pensais que Kenneth Cook n'écrivait que sur les animaux (2 livres que j'ai lu). Dans ce roman, des animaux moins exotiques puisqu'il s'agit d'un chat qui va faire basculer la vie de plusieurs personnes. Histoire courte pleine de cynisme. Un procès en Australie, à la suite d'une soirée qui a mal tournée. Je ne veux pas trop en dire parce que cela enlèverait la construction habile qui fait que le lecteur ne sait pas du tout où va l'emmener cette histoire. Et pourquoi le chat des proprios du bar prend une si grande place ? La chute (dans les 2 sens du terme) est excellente. Attention aux âmes sensibles.
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Un roman très court mais très fort. Une construction en parallèle très habile.
C'est un auteur australien qui mérite d'être connu.
L'action se passe dans un bar-hôtel en Australie, le gérant s'appelle Mick, sa femme Jenny et ils ont un chat qui s'appelle Mol. Il est prêt à tout pour gagner de l'argent et les clients, eux, ne cherchent qu'à boire et draguer.
Un weekend, il y aura un drame, quelqu'un va mourir. Je vous laisse découvrir l'enquête et le procès. Très bon !
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Troisième roman de Kenneth Cook, auteur australien, "A coups redoublés" se lit d'une traite, presque comme un thriller !

C'est un procès qui ouvre le livre. La question est de savoir s'il y a eu mort d'un être humain, si l'accusé a causé la mort de la victime, si ce meurtre a été perpétré avec indifférence ou intention de tuer, et si cet acte a été perpétré alors que l'accusé tentait alors de commettre des faits passibles de la peine de mort ! le roman sera construit avec une alternance de passages de procès et de flash-backs sur les faits. le cadre : un hôtel-restaurant au fin fond de l'Australie profonde où les jeunes du coin viennent ingurgiter autant d'alcool qu'il le peuvent, chaque week-end. Les personnages : le gérant, une espèce de grande brute qui essaie de vendre le maximum d'alcool et adore son chat. Un "assommeur de boeufs" à l'abattoir, autre grande brute. Un jeune homme un peu efféminé qui a bien du mal à séduire une fille. Et les comparses, autres grands buveurs.... Tout ce petit monde se retrouve régulièrement pour des beuveries qui se tranforment en bagarre, mais cette fois cela ira plus loin..

L'astuce de l'auteur est d'avoir réussi jusqu'à la dernière page (je dis bien la dernière page) à nous cacher qui sera la victime, puisque victime il y a, on le sait ! Et la chute est vraiment une des meilleures que j'ai lues ! La vision de la société australienne rurale est toujours aussi noire et sans concessions que dans "Cinq matins de trop" et "Par-dessus bord", en tout cas en dehors des villes. L'alcool est souvent le seul échappatoire au vide et à l'ennui. le style, direct et sans fioritures, est presque "documentaire" et donne une impression de proximité avec l'histoire.


Une citation de Télérama : "Pas d'autre choix que de lire en apnée" !!
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Dans ce roman on assiste à une accumulation de coïncidences qui vont amener les protagonistes à se retrouver devant un tribunal . Terriblement machiavélique Kenneth Cook nous dévoile petit à petit les faits . C'est très court , une petite centaine de pages mais plutôt addictif .Pas de longueur , une galerie de personnages pittoresques tantôt sympathiques pour certains et haïssables pour les autres . Un conseil ne lisez pas la fin pour bénéficier de la surprise du chef .
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Un roman coup de poing, très bien construit : court mais très rythmé.
Un soir banal dans un grand bar australien où tout dérape...
Le roman comprend des extraits du procès, le récit de la soirée selon les différents personnages, le tout agrémenté d'une haute dose de violence et de cynisme.
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Troisième texte de l'australien Kenneth Cook exhumé par les éditions Autrement, publié pour la première fois en 1974, soit 13 ans après l'excellent "Cinq matins de trop", "A coups redoublés" renchérit dans la veine "plouc et violence". le Calpe, grand hôtel-bar planté sur la côte au milieu de pas grand chose, est le rendez-vous obligé de tous les zonards, ados, bikers, et autres employés de l'abattoir voisin venus s'imbiber non stop avec comme objectifs corollaires le sexe et la bagarre. Il faut bien toute la poigne et l'astuce de l'immonde Mick pour tenir tant bien que mal cette faune décérébrée et éviter que les fréquents dérapages sanglants ne basculent dans un drame qui provoquerait la fermeture de l'immense rade. Pourtant, lors d'un week-end de beuverie comme les autres, une série d'événements sordides va s'imbriquer d'une manière vraiment farfelue pour enfanter un fait divers mortel.

Voilà une drôle de nouvelle qui mérite – une fois de plus – toute l'attention de l'amateur de roman noir. La narration fait alterner de courts extraits du procès qui a suivi le drame (en citant procureur, avocat de la défense et juge) avec le récit minutieux des événements. le petit exploit de l'auteur est d'aiguiser notre curiosité sans rien lâcher de l'énormité de la chute avant la dernière page. Cook écrit dans un style très factuel et très simple, faussement naïf. La plupart des personnages ont à peine plus de conscience que des bêtes, les seules manifestations d'intelligence se traduisant en roublardise et manoeuvres complètement irresponsables. Mais Cook anime ses pantins sans exprimer de jugement direct, les faits et dialogues rapportés étant en eux-mêmes des plus accablants. Une preuve de plus, si l'en était besoin, que Kenneth Cook n'avait vraiment pas la vocation du tour operator. Et c'est très bien comme ça.
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On est loin de l'humour de la vengeance du wombat du même auteur. Dans ce court roman (109 pages) Kenneth Cook nous fait découvrir l'horreur d'une soirée alcoolisée en Australie. Il se donne la peine de remonter la chaîne des responsabilités qui a abouti à la mort d'une femme.
C'est horrible et cela ne donne pas envie d'aller boire une bière un samedi soir dans les bars australien.

La description très précise de ce qui a amené à cette violence est prenante et on est absolument écoeuré par tant de bêtises.

Le passage sur la façon de tuer les boeufs à coups de merlin est à peu près insoutenable.

On est dans le sordide, je ne sais pas si la lecture de ce roman aiderait les gens à ne pas se livrer à des beuveries, sinon je recommanderai ce livre à tous ceux pour qui font la fête en frisant le coma éthylique.

La bonne personne est accusée de meurtre mais peut-être pas pour le bon meurtre.
Je ne peux pas en dire plus sans dévoiler la fin du récit.
Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Livre retrouvé dans ma bibliothèque, complètement atypique. Je l'ai commencé car je voulais me remettre à lire après une longue hospitalisation et il avait deux avantages : petit et australien. Il illustre dans sa grandeur et tout sa décadence l'outback australien. J'ai adoré les personnages sans aucune finesse qui agissaient dans toute leur cruauté première
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