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Citations sur Outback (11)

- Qui va être nommé directeur de la production, a ton avis, Pressie ? Demanda-t-il.
- Je ne sais pas. C'est l'affaire du comité de direction.
- Oui, mais tu as les oreilles si près du sol que c'est un miracle que tu ne te les fasse pas bouffer par les fourmis. Alors, ce sera qui ?
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Il avait lu, un jour, dans une de ces curieuses enquêtes américaines, que certaines personnes faisaient même l'amour en regardant la télévision. Peut-être que, quelque part dans la nuit, un enfant était en train d'être conçu pendant que l'attention de ses parents étaient détournée par le spectacle d'un policier tirant sur un assassin. En ce moment même, dans le ventre d'une femme, la personnalité d'un être humain allait-elle se trouver ainsi affligée d'on ne sait quelles fixations ?
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Osborne montra d'un geste l'épaisse broussaille qui dévalait la colline jusqu'à la bordure du pré.
- Qu'est-ce que vous en pensez?
- Il ne pourra pas rester là-dedans indéfiniment, non?
- Exactement. S'il se cache dans la broussaille, on va maintenir les barrages et attendre qu'il sorte.
- Vous n'allez pas vous enfoncer à sa recherche dans le bush et l'outback?
- Oh, on va y aller. Mais on n'a pas grande chance de le débusquer. Enfin on finira peut-être à le forcer à sortir.
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La voiture du fuyard surgit de derrière les arbres et fila droit sur Davidson et Reuter. Deux cent mètres, cent mètres, cinquantes mètres .. Elle fonçait à une vitesse hallucinante qui semblait prolonger en quelques sorte la peur et l'acharnement criminel du conducteur.
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- Vous pensez qu'il a voulu tuer l'agent?
- Mon vieux, quand tu fracasse le crâne d'un type à coups de démonte-pneus, tes intentions premières n'ont plus beaucoup d'importance.
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Dans ce monde, les gens lèchent leurs plaies et dissimulent leur vulnérabilité sous le masque de la compétence, de l'arrogance, du je-m'en-foutisme ou je ne sais quoi.
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C'est ça l'ennui dans ce métier. Soit on se vautre dans la boue comme les journaux papier, soit on se retranche dans une bêtise puritaine comme à la télé. Il n'y a pas de juste milieu.
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Davidson se pencha en avant.
— Je m’excuse, dit-il, mais je suis un peu en retard sur les événements… quel est, au juste, le problème posé par cette interview ?
Forster eut l’air d’espérer que quelqu’un prendrait la relève, mais tout le monde se tut.
— Enfin, dit Forster, il me semble tout de même évident que cette interview n’aurait jamais dû passer sur nos antennes ; en fait, vous n’auriez même jamais dû la faire.
— Excusez-moi, reprit Davidson sans en démordre, mais je n’ai toujours pas saisi les inconvénients qu’elle pouvait présenter. Je ne prétends pas qu’elle n’en comportait pas ; simplement, je ne vois pas en quoi ils consistent.
Bloomfield, qui n’avait pas quitté Davidson des yeux depuis son arrivée, intervint alors :
— Je vais vous dire, moi, jeune homme, ce qui ne va pas. Ma compagnie ne verse pas de grosses sommes d’argent pour permettre à des criminels, des assassins, de se disculper pendant notre programme. Disons-le franchement, cette émission est destinée à faire vendre nos produits pharmaceutiques, et ce n’est pas avec vos histoires qu’on y parviendra.
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La douleur est partout, pensa-t-il. Chacun porte sa croix. (...) Dans ce monde, les gens lèchent leurs plaies et dissimulent leur vulnérabilité sous le masque de la compétence, de l'arrogance, du je-m'en-foutisme ou je ne sais quoi.
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Dans ce vaste conglomérat de téléspectateurs, des millions d'individus, dont aucun ne tenait compte de l'existence des autres, regardaient tous les mêmes images.
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