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Critique de Derfuchs


Johnson est sorti de la bijouterie qu'il venait de cambrioler. Il se heurte à un agent qui faisait sa ronde, il le tue à coups de démonte-pneus qui lui avait servi à forcer la porte du magasin.
Dans la nuit une fenêtre éclairée, l'ombre d'un homme qui a tout vu. Johnson le voit qui tient un téléphone à la main. Il comprend qu'il appelle la police. Il fuit à bord de sa voiture qu'il abandonne un peu plus loin pour en voler une autre. Il prend la fuite direction l'Outback.
Nous sommes en Australie.
L'intrigue de ce roman est basée sur la fuite du dénommé Johnson, la poursuite entamée par la police dirigée par le sergent Osborne et la retransmission télévisuelle de l'événement par un jeune journaliste appelé Davidson.
Tour à tour, chapitre après chapitre le lecteur suit cette poursuite vue par le fugitif, la police qui sera de 2 hommes, puis 10, 20 jusqu'à 100 avec des chiens renifleurs ainsi que de la chaine de télévision locale. Cette dernière sponsorisée par un grand groupe pharmaceutique qui fait la pluie et le beau temps et décide de ce qui doit être diffusé ou pas, faute de quoi on ferme le robinet.
Kenneth Cook démontre, avec cette plume acidulée et caricaturale, l'extravagance de notre monde, déjà à l'époque, en 1962. La priorité à l'information, la puissance de la publicité et la démesure, toute australienne, du nombre des pourchasseurs par rapport au pourchassé.
Mais ce qui manque ici, par rapport au titre du roman c'est l'Outback, personnages, animaux, paysages, flore, faune...Rien de tout cela! C'est bien dommage.
J'ai préféré de l'auteur ''Cinq matins de trop''.
En préambule une citation de la Bible :
-Car une même chaîne de ténèbres les tenait tous liés.
Livre de la Sagesse, 17
Tout est dit

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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