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Quel plaisir de repartir en Irlande sous la plume de Gérard Coquet et quelle joie de retrouver son héroïne, Ciara.
D'autant qu'on l'avait quitté fâchée.
Une grosse colère qui l'avait poussée à démissionner de son poste de flic à la Garda.
Je n'ai donc pas été surpris de la retrouver en train  de préparer sa prochaine sortie ... pêche.
Mais voilà, chez Coquet, la verte Irlande et les belles rivières poissonneuses, c'est juste pour attirer le chaland.
D'ailleurs la May fly, c'est aussi pour vous capturer.
Je vous le dis tout de suite, pas besoin  de cannes à pêche, avec ce genre d'auteur, mieux vaut prévoir le gilet pare-balles ou le fusil à canon scié.
Comme dans les précédents opus de la série consacrée à Ciara, dans celui-ci, ça canarde.
Le final, en apothéose, façon feu d'artifice d'une fête nationale, laisse le lecteur estourbi.
Notre exe-flic avait pourtant juré qu'on ne l'y prendrait plus, mais voilà qu'on débarque dans son salon pour lui confier une mission.
Salvatore Bonato, a décidé de se confier à la justice, il a des noms et des numéros de comptes à livrer et pour ça,  il ne veut qu'une interlocutrice, Miss McMurphy  en personne.
Inutile de dire qu'avec son caractère particulier, celle-ci devra se faire tirer l'oreille pour accéder à la requête et quand elle y va à contrecoeur, il y a intérêt à garder ses distances.
Embarquement pour Inishbofin, préparez-vous à une traversée houleuse avec amoncellement de cadavres en route.
Salvatore devient une cible et ceux qui sont à sa recherche ne s'embarrasse guère de gentillesse...
Si ce roman m'a paru bavard à certains moments, il reste dans la lignée des précédents de l'écrivain que j'ai toujours plaisir à retrouver.
Un polar efficace.
Sortez votre meilleur Irish whiskey et laissez vous entraîner dans cette nouvelle enquête à rebondissements.
Si l'un est à consommer avec modération, l'autre est à dévorer sans retenue...

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Ne vous y trompez pas,
l' auteur ne nous emmène pas dans une sympathique et tranquille partie de pêche...
Le Connemara et l'île d'Inishbofin en novembre..
Pourquoi Salvatore Bonato exige de ne parler qu'à Ciara Mac Murphy...
Clara va devoir quitter sa douce retraite et la fabrication de ces fameuses May Fly....
L'Irlande toujours aussi aride et inhospitalière dans les romans de l'auteur....mafia russe et albanaise au rendez-vous...
Un polar qui nous entraîne et que l'on a du mal à lâcher ...comme Ciara j'ai eu un peu de mal avec les montages financiers et les explications de ce cher Salvatore...
Une eau à 12 degrés et tous ces requins qui se promènent sur cette île n'incitent pas à faire trempette...
Une belle écriture, mais pas de surprise de ce côté là avec l'auteur...
Hâte de retrouver Ciara dans de nouvelles aventures.... un livre que j'ai dévoré😉😉😉😉
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Je tiens à remercier Gérard Coquet pour l'envoi de ce roman, gagné dans le cadre d'un concours qu'il avait initié, et pour lequel il fallait deviner le titre de son prochain opus. En fine mouche, j'avais relevé le challenge avec succès, me valant de recevoir un exemplaire gentiment dédicacé.
Depuis « Connemara black », autre histoire de mouche, je dévore chaque production de cet éminemment sympathique auteur de la région lyonnaise, et je ne pense pas que cela s'arrête de sitôt.

Retour en terre Irlandaise pour un troisième opus des enquêtes de Ciara McMurphy. le plaisir des retrouvailles avec la policière de la Garda irlandaise est total dès son apparition dans le deuxième chapitre. Toute sa gouaille est magnifiée par l'écriture imagée de Gérard, qui démontre à nouveau des talents de dialoguiste qui font de lui l'un des maîtres dans cet exercice.

Ciara a en fait quitté la police. Elle oeuvre désormais en qualité de serveuse dans un pub et se consacre à ses passions : la pêche à la mouche, les romans de Sam Millar, et Culann, son amoureux parti voir sa fille, qui lui manque énormément.
Mais son passé la rattrape en la personne d'une blondeur surnommée Cobra, qui lui signifie son retour aux affaires dans une branche spéciale de la Garda dirigée par Margaret Robinson, la Reine Mère, en compagnie du très guindé Bryan Doyle.

Elle se voit confier la mission de faire cracher le morceau à Salvatore Bonato, un italien qui s'est mis à dos de vrais méchants en leur dérobant beaucoup d'argent à travers un complexe montage financier servant à détourner de l'argent plus que sale, entourloupe à laquelle Ciara n'entrave pas grand-chose, les considérations économiques ne rentrant pas dans son champ de compétence.

Les échanges entre le comptable véreux et l'enquêtrice, et plus largement entre tous les protagonistes de cette balade irlandaise – avec peut-être un petit faible pour le langage coloré de Cobra –, sont de petits bijoux d'humour un rien caustique, la marque de fabrique de Gérard. Même les personnages secondaires, à l'image d'un fabuleux Pete O'Toole, sont tout bonnement irrésistibles.

Entre deux pintes de Guiness et deux rasades de Jameson – on est en Irlande tout de même –, les comptes se règlent d'abord loin de la verte Érin à l'arme lourde, le danger se rapprochant peu à peu, avec le mangeur de spaghettis dans le rôle d'aimant à emmerdes et de catalyseur de violence, pour aboutir à un final qui fleure bon l'adrénaline, la poudre et la tourbe.

J'espère vivement ne pas avoir définitivement quitté Ciara McMurphy. Ce serait vraiment dommage. D'ailleurs... certaines rumeurs couraient dans les allées du salon « Sang pour sang polar » de Saint-Chef en Isère, non démenties par un jovial Gérard Coquet : la belle irlandaise pourrait être de nouveau aperçue quelque part... mais où et quand ?
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Je remercie @Gérard Coquet de m'avoir gentiment envoyé ce roman, qui m'a permis de clore la trilogie qui a pour héroïne Ciara McMurphy, une jeune femme qui me plaît bien et qu'il me tardait de retrouver.
J'avoue avoir parfois eu un peu de mal à naviguer entre mafia italienne, services secrets russes, Daesh, opérations bancaires de blanchiment. Heureusement que la plume de l'auteur, son amour palpable de l'Irlande, ses dialogues savoureux et son humour permettent de ne pas s'ennuyer et motivent l'effort de le suivre dans une intrigue très complexe. Et puis, il faut dire que les moments un peu bavards (nullement gratuits, ils sont nécessaires à la compréhension du fond de l'affaire) alternent avec les épisodes où les cadavres tombent comme des mouches.
Bref, j'ai beaucoup aimé, et je serai ravie de retrouver dans un prochain roman la patte de cet auteur...
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L'Irlande est une terre tout en contraste. le soleil vient très vite après la pluie. On y aime autant qu'on déteste, fort, sans concession. On ne sait pas forcément à quoi s'attendre car c'est une île vivante, vibrante, imprévisible, tumultueuse, sauvage … Ce roman lui ressemble, et c'est pour ça qu'on l'aime.
C'est sur l'île de Inishbofin, proche du Connemara que nous entraîne Gérard Coquet. Pas pour écouter des balades, boire une Guinness, ou taquiner la truite. On est en Novembre, les jours sont courts, le brouillard est bien présent. Chacun mène sa petite vie. Et puis un coup de tonnerre, comme un éclair en plein orage et alors tout change. Salvatore Bonato, un truand, qui s'occupe des finances du terrorisme, a peur. Il a détourné des fonds et sa couverture de père de famille ne va pas résister longtemps. Il ne peut pas, seul, lutter contre ce qu'il a soulevé. Après réflexion, il décide de demander protection à la police. En échange, il livrera quelques confidences. Par contre, il met une condition : être interrogée par Ciara McMurphy sur l'île de Inishbofin. le lieu ne va plus être aussi calme…
Ciara a démissionné. Elle prépare une mouche May Fly pour aller pêcher lorsqu'on la dérange pour lui expliquer la situation. Elle n'a aucune envie de reprendre du service. On ne lui laisse pas le choix et elle va se retrouver face à Salvatore. Il lâche les informations par bribes, joue au chat et à la souris avec elle. Il semble savoir des choses sur sa vie personnelle mais il fait durer et ne dit rien. Ciara est une fougueuse, impatiente, elle s'énerve mais elle est bien obligée de s'adapter si elle veut des réponses.
« le passé et l'avenir. Fallait-il connaître le premier pour mieux vivre le second ? »
Il faut remonter loin pour comprendre ce qu'il se passe « ici et maintenant ». le lecteur découvre pas à pas, les trahisons, les mensonges, les non-dits, les liens. Blanchiment d'argent, financements pas nets, Salvatore Bonato a peur. Il a beau s'être réfugié auprès des autorités, il se sait poursuivi et pas par n'importe qui. de plus, il n'ignore pas que la protection policière va avoir des limites. Il faut sans arrêt qu'il lâche un peu de lest mais pas trop pour ménager tout le monde. Celui qui gêne peut disparaitre très vite dans le brouillard, un champ de tourbe, ou l'eau glacée d'une rivière.
C'est violent, noir, profondément ancré dans tout ce qui attise les rivalités des gangs : guerre de territoires, violence qui va crescendo, jalousie, chantage….. Porté par l'écriture puissante et ferme de l'auteur, le récit est complet. le ton grave est parfois plus apaisé par une petite scène, une allusion plus douce qui permet de souffler.
Malgré la noirceur, j'ai beaucoup aimé ce roman. L'auteur nous présente des personnages variés, dont certains ont le verbe haut, les scènes sont très visuelles, et surtout Ciara et l'Irlande ont un charisme indéniable, sans doute parce que Gérard Coquet sait les mettre en valeur.

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Un polar de Gérard Coquet ça se mérite. Il ne se laisse pas faire simplement comme beaucoup d'autres. Il exige de prendre le temps. Celui de connaître les lieux, l'Irlande, le climat et son ambiance ouateuse, grise, humide surtout en novembre. Celui de se faire à tous les noms des personnages qui arrivent dès les premières pages et dont il est préférable de se souvenir ; j'avoue que je ne suis pas très bon à ce jeu, mais que j'y suis parvenu sans trop de mal. Une fois le pli pris, plus moyen de quitter le pays. L'Irlande profonde est addictive ainsi que l'histoire de Gérard Coquet. On se demande bien où il veut aller au début, et puis, le mieux est de se laisser porter, de se laisser gagner par la tension qui monte sûrement, de faire comme Ciara qui ne comprend pas tous les tenants et les aboutissants de son enquête, mais qui emmagasine les informations et saura à la fin faire le tri et tout relier pour saisir l'ensemble. Parce qu'il faut bien dire que l'intrigue de Gérard Coquet est originale et tient toutes ses promesses, ancrée dans l'histoire de l'Irlande et dans celle de la géopolitique actuelle. L'auteur n'est pas avare d'informations et si l'on avance un peu dans le brouillard au départ, tout s'éclaire au fil des pages.

Ciara, je l'avais déjà rencontrée dans L'aigle des tourbières. Elle est toujours finement accompagnée de Bryan Doyle, et cette fois-ci, de Cobra, une jeune femme efficace, d'abord froid. Et l'écriture de Gérard Coquet que j'avais appréciée n'a pas changé. du rythme, des dialogues ciselés, des métaphores et des images fortes et parlantes, et toujours l'Irlande omniprésente. La même histoire au soleil, ça ne serait pas pareil, pas aussi puissant. Les abords du Connemara et l'île d'Inishbofin sont d'incroyables atouts dont l'auteur sait profiter.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Un petit tour en Irlande, cela vous tente ? Gérard Coquet nous y emmène, en compagnie de son personnage déjà présent dans « Connemara black » et « L'aigle des tourbières », Ciara McMurphy, ex-flic. Mais pas de panique, si comme moi, vous débarquez en terre inconnue. Nul besoin d'avoir lu les deux premiers pour suivre le troisième. Bon, il nous manque le passif de Ciara, mais cela n'est, en soi, pas gênant pour notre intrigue.

Salvatore Bonato, comptable véreux, témoin assisté et repenti, veut bien passer à table et dire tout ce qu'il sait, mais à une seule condition : il souhaite parler à Ciara et à personne d'autre. Ciara, qui n'aspire qu'à de calmes parties de pêche, va devoir prendre sur elle pour cette nouvelle mission.

J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Il m'a fallu un temps d'adaptation. Car la plume de Gérard se mérite. Déjà, chaque titre du chapitre révèle la dernière phrase dudit chapitre (ce qui m'a déstabilisée). Ensuite, le décor met un peu de temps pour se planter, et j'ai vraiment craint la tournure « espionnage » que prenait le récit (ce qui n'est pas ma tasse de thé). Enfin, je me suis sentie noyée par les personnages, nombreux, qui déboulent dès le départ, tels un bus de chinois. Vite, prenons des notes !!!

J'en ai tremblé d'avoir fait un mauvais choix de lecture.

Et puis non, tout se met en place, progressivement, grâce à la richesse de plume de l'auteur. Il a un style nettement détaillé, percutant, acide et surtout, il use des dialogues. Là où un auteur lambda pourrait s'y noyer, Gérard maîtrise cet exercice de style parfaitement. Cela rend le récit vivant, permettant une immersion totale, et une fusion lecteur/personnage parfaite. Les touches d'humour allègent l'ambiance un peu lourde, car on est loin de la promenade touristique. Les cadavres pleuvent, la tension grimpe. Les chapitres courts définissent un rythme soutenu, les révélations et les rebondissements parsèment le récit, faisant de « May Fly » une lecture addictive. L'ambiance anxiogène est relevée par le cadre, l'île de Inishbofin, en plein coeur du Conemara, ses légendes, ses paysages, son climat hivernal rude. On sent bien que l'auteur est un grand passionné de cette Irlande sauvage et authentique.

« Sur la colline d'en face, cette fin d'après-midi se chargeait d'un soleil fade qui exagérait les reliefs de ces fameuses ruines de Cromwell. En contrebas, sur la lisière du sable, le vent flairait les touffes d'ajoncs, rampait sur la rondeur des dunes puis s'engouffrait dans les recoins des roches encastrées le long de la côte. »

En suivant Ciara, le lecteur se prend une bouffée d'air irlandais. On se servirait presque un verre de Tullamore, histoire d'être vraiment dans l'ambiance. Mais bon, au rythme d'une gorgée par chapitre, on perdrait rapidement le fil du récit 🙂!

Côté personnages, Ciara mérite à être connue. J'ai apprécié son caractère, son côté franc et déterminé. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Son passé va la rattraper dans cette enquête qui fera ressurgir ses vieux démons. Salvatore va jouer avec elle, distillant les informations au compte goutte, c'est lui qui mène la danse, les échanges sont toniques, et Ciara peine à garder son calme. le jeu de manipulation est jouissif pour le lecteur, embarqué dans cet interrogatoire tel un témoin en retrait. Margaret Robinson, dite « La reine mère », dirige l'équipe d'enquêteurs d'une main ferme. Cela fait plaisir de voir confier des rôles clés avec des personnalités fortes à des femmes. C'est le petit plus qui fait plaisir !

La fin permet un dernier tour de piste, on y prendrait goût ! Vous reprendrez bien quelques péripéties de plus, vous vous chargerez bien de deux ou trois cadavres supplémentaires, il vous reste de la place dans votre valise émotionnelle, ça serait dommage de repartir d'Irlande presque à vide.

Quant au titre, je vous laisse le soin de découvrir à qui et à quoi il fait référence !

« -Vous et votre subalterne, vous avalez votre mixture et, sauf à me donner une bonne raison pour continuer cette discussion, vous pliez les cannes à mouche et vous sortez de mon espace vital. »

Un roman et un auteur que j'ai découvert avec beaucoup de plaisir, que je vous conseille, si vous appréciez les romans noirs d'ambiance à l'écriture atypique. Totalement dépaysant.

Je remercie Gérard, les Éditions Jigal et Nelly, ma bonne fée, pour cette lecture.

#MayFly #GérardCoquet #Jigal
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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May fly .. Mes yeux courent sur les lignes, sur chaque mot, je lis, je souris au fil de la lecture, et j'ai froid aussi ( oui ! on est en Irlande, en novembre et il fait très froid)
Au fur et à mesure que j'avance dans l'intrigue , je me régale des bons mots, des figures de style qui s'envolent l'une après l'autre au détour des nombreuses descriptions. Qu'elle aisance dans l'ecriture ! Quelle Syntaxe ! Je suis emportée par l'intrigue jusqu'au dernier mot.
May fly est un Roman que j'ai adoré lire.
Gérard Coquet possède un talent d'ecrivain certain où perce  ses qualités de conteur.
J'ai pu apprécier "Malfront" puis "Mathilde"..dont j'attends la suite avec gourmandise.
Danielle (amie de Gilberte)
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Un polar d'excellente facture nous est livré à la faveur des battements d'ailes translucides de la May fly. L'action se déroule en Irlande sur l'île de Inishbofin, c'est le lieu isolé et battu par les vents qu'à choisi Salvatore Bonato pour trahir les siens contre la protection de la Police, il ne divulguera ses secrets qu'à Ciara McMurphy. Un style unique très imagé, je ne me lasse pas des descriptions de ce qui fait l'Irlande, ses pubs, son whiskey, sa Guinness et ses joueurs de fléchettes. Une plume mordante, incisive qui vient décoiffer et dépoussiérer nos habitudes de lecteurs. Un démarrage sur les chapeaux de roue avec un premier chapitre dur à encaisser et qui donne le ton de la violence à laquelle nous seront confrontés. Une intrigue riche à multiples facettes qui fait intervenir un grand nombre de personnages et aurait facilement pu me perdre mais c'était sans compter le talent de l'auteur pour nous mener à bon port. On ne s'ennuie pas une seconde, de l'action comme s'il en pleuvait, on est parfaitement raccord avec le climat humide et frisquet de novembre. Les confessions de Bonato font avancer l'intrigue pas à pas et nous plonge en plein trafic mafieux des pays de l'Est. le trio que forment Ciara, Cobra et Bryan (non, Bryan is not in the kitchen) est complémentaire et chacun à son rôle à jouer. Ils sont sous la houlette de leur cheftaine Margaret Robinson qui pourrait passer pour Margaret Thatcher et ce n'est pas peu dire. Au fil des pages on rencontrera des personnages attachants comme certains vieux garants des traditions celtiques, on reste cependant en dehors du folklore dans une Irlande rude en prise avec la nature et les ressacs de la mer. Quitte à prendre les choses à rebrousse poil, je vais m'empresser de lire les deux romans précédents de Gérard Coquet où Ciara McMurphy fait son apparition Connemara black et L'aigle des tourbières. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Je découvre l'auteur Gérard Coquet avec "May fly", surnom de l'héroïne du polar du même nom que je soupçonne d'être fan de l'Irlande où se déroule l'histoire. C'est une histoire assez simple de très très méchants qui se pourchassent les uns les autres et de beaucoup de pognon et par voie de conséquence de meurtres tous plus brutaux et spectaculaires les uns que les autres. Qui dit méchant dit menteur et cachotteries. Les gentils ont tous un surnom et ne sont pas forcément (équipés ou retors) au niveau de l'ennemi venu semer le trouble dans les îles tranquilles irlandaises. Un court polar de 256 pages qui vaut surtout pour les dialogues très vifs et bien imagés de sa galerie de personnages bien imbibés de whisky ou de bière avec toutes fois une fin qui envoie tout valdinguer. Il ne manque que la religion pour parfaire ce tableau so Irish. Bon polar bien écrit mais pas transcendant.
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