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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je vais vous faire une petite confidence : j'ai grandi, j'ai forgé petit à petit mes convictions auprès d'une mère, dont je peux affirmer, sans trop me vanter, qu'elle se situait au-delà de l'autoritarisme. Nous ne nous supportions pas : elle essayait constamment de m'imposer ce qui me répugnait le plus, elle menaçait, elle ordonnait, elle punissait, elle baffait, elle sanctionnait, elle était impitoyable, elle ne laissait jamais rien passer. Pas besoin d'entrer dans les détails, mais elle a fait ça tant et si bien qu'à un moment de mon existence, je la détestais purement et simplement. Non, à la réflexion, détester c'est beaucoup trop faible : je l'abhorrais.

Eh bien, avec les années, quand je repense à mon enfance, je crois que, par ce comportement, elle a construit en moi, elle a édifié brique à brique le socle en titane de mon athéisme. Outre les incohérences logiques et pragmatiques qui émaillent, qui constellent les livres fondateurs des trois principaux cultes monothéistes (ici, dans le Coran, on pourrait citer par exemple la Sourate XXXV, intitulée le Créateur, qui énonce au verset 1 : « Louange à Dieu, créateur des cieux et de la terre, qui prend pour messagers les Anges pourvus de deux, de trois ou de quatre ailes ! » Rien qu'en exercice de pensée, essayez d'imaginer voler un ange à 3 ailes, c'est assez cocasse, mais bon, passons), ce qui me frappe le plus, à chaque fois, dès que, par curiosité culturelle et intellectuelle, je m'aventure à lire l'un de ces livres, c'est le ton, c'est la résurrection quasi instantanée des affres et traumatismes causés par mon inflexible mère : les mêmes menaces, les mêmes injonctions, les mêmes enfermements, les mêmes absences de liberté, les mêmes suffocations, les mêmes aplatissements réglementaires, les mêmes négations de l'idiosyncrasie, les mêmes « ferme ta gueule et obéis ! ».

Je revendique mon incroyance, mon dégoût absolu de toute forme de domination (la domination pour les uns signifie nécessairement la soumission pour les autres), qu'elle soit étatique ou religieuse (on conçoit d'ailleurs fort bien pourquoi les états cherchent toujours à s'appuyer plus ou moins ouvertement sur une religion, car c'est tellement plus pratique d'avoir une institution spéciale qui dit au peuple « ferme ta gueule et obéis » à la place d'avoir à le faire dire à ses propres forces de police — je rappelle au passage que « ferme ta gueule et obéis » est la devise universelle, mais inavouée, de toutes les forces de police de tous les états du monde). Au reste, le Coran assume sans complexe, à la Sourate III, verset 19 : « La Religion, aux yeux de Dieu, est vraiment la Soumission. » ou à la Sourate IX, verset 4 : « Dieu aime ceux qui le craignent. » puis verset 112 : « Ceux qui reviennent à Dieu, […] ceux qui s'inclinent, ceux qui se prosternent. »

La Sourate XXXIV (Les Saba) définit au verset 31 ce que le Coran nomme « les incrédules ». On y lit ceci : « Les incrédules disent : " Jamais nous ne croiront en ce Coran, ni à ce qui lui est antérieur ". » Pas d'erreur possible, je suis donc bien, selon les rédacteurs du Coran, une incrédule. Lesquels rédacteurs précisent, à la Sourate III (La famille de ‘Imran), versets 3-4 : « Il avait fait descendre la Tora et l'Évangile — direction, auparavant, pour les hommes — et il avait fait descendre le discernement. Un terrible châtiment est destiné à ceux qui ne croient pas aux Signes de Dieu » et à la Sourate XXXIII (Les Factions), verset 8, qu'ils pourraient encore arriver à s'entendre avec des juifs ou des chrétiens, mais que le pire du pire, selon eux, ce sont bien les incrédules, et que, donc, pour les incrédules, pas de pitié : « Lorsque nous avons conclu l'alliance avec les Prophètes, — et avec toi — avec Noé, Abraham, Moïse et Jésus, fils de Marie ; nous avons conclu avec eux une alliance solennelle, afin que Dieu demande compte aux véridiques de leur sincérité ; mais il a préparé, pour les incrédules, un châtiment douloureux. »

Et mieux encore, la Sourate IX (L'Immunité) déclare, aux versets 1 à 4, qu' « une immunité est accordée par Dieu et son Prophète aux polythéistes avec lesquels vous avez conclu un pacte. […] Annonce un châtiment douloureux aux incrédules, à l'exception des polythéistes. » Pas d'erreur possible, je suis donc bien le coeur de cible des rédacteurs du Coran, même si, cette adorable neuvième sourate s'empresse d'ajouter à peine plus loin, au verset 5 : « Après que les mois sacrés se seront écoulés, tuez les polythéistes, partout où vous les trouverez ; capturez-lez, assiégez-les, dressez-leur des embuscades. » Admirez au passage la délicatesse du message et des moyens prescrits...

Et, en effet, lorsque je rouvre le Coran, que j'ai refermé il y a déjà un moment, il n'y a pas besoin d'aller très loin pour voir renaître le fantôme de ma chère maman, dès la Sourate II, nommée La Vache (ça correspond d'ailleurs assez bien à ma mère, encore que moi, j'aurais plutôt écrit « peau de vache »), versets 6 et 7 : « Quant aux incrédules […] un terrible châtiment les attend. » Bim ! Les menaces, ça commence, et je ne suis arrivée qu'au verso de la première page !

Pourtant, si je réfléchis un instant, je trouve cette menace totalement gratuite et dénuée de fondement, pourquoi ? Je suppose, par honnêteté intellectuelle, que le Coran a été écrit par des personnes croyantes, qui ne sont donc, par définition, pas celles dont elles parlent quand elles désignent les incrédules, n'est-ce pas ? Elles sont donc les porte-paroles (ou supposées telles) de ce qui se passe sur une berge de l'au-delà, les incrédules se situant obligatoirement sur l'autre, à l'exact opposé des précédentes. La Sourate VII (Al 'Araf), verset 46 précise d'ailleurs : « Un voile épais est placé entre le Paradis et la Géhenne. » Je postule, a fortiori, que le Coran a été écrit par des personnes vivantes et non des mortes. Alors qu'est-ce qu'en savent ces personnes, de ce qui attend les incrédules après leur mort, puisqu'elles ne se situent même pas sur la même rive et qu'elles n'étaient, par définition, pas encore mortes ? Ce faisant, pourquoi se permettent-elles d'affirmer — pas de supposer, la nuance est grande, quoi qu'affirme la Sourate X (Jonas), verset 36 : « La plupart des incrédules se contentent d'une supposition. La supposition ne prévaut pas contre la Vérité. » — ce qu'en tout état de cause elles ne pouvaient qu'ignorer d'expérience, n'en ayant jamais été les témoins directs ? Et après, on vient nous faire des grands sermons à longueur de pages sur les mensonges et les menteurs, les faux-ceci, les faux cela, et tutti quanti ?

Partant, je pose la question sans malice : qui sont les menteurs dont le Coran ne cesse de nous rebattre les oreilles (voir par exemple la Sourate IX, verset 42 : « Ils se perdent eux-mêmes. Dieu sait parfaitement qu'ils sont menteurs. ») ? ceux qui parlent de ce que, manifestement, ils ne connaissent pas précisément ou ceux qui, jusqu'à preuve du contraire, n'ont aucune raison de croire aveuglément ce qui ne leur a jamais été prouvé d'aucune façon depuis que l'humanité se pose ce genre de question ? Ce n'est qu'un très modeste exemple, toutefois, je constate que les croyants se permettent partout de parler allègrement des incroyants — à chaque fois pour les dénigrer —, par contre, les incroyants doivent toujours se taire — se bâillonner symboliquement — à propos des croyances des autres, sous peine d'être aussitôt qualifiés d'irrévérencieux, d'irrespectueux, de blasphémateurs, de haineux, de méprisants ou que sais-je encore.

Car, en effet, il n'y a pas de Torah d'incroyance, de Nouveau Testament d'incroyance, de Coran d'incroyance qui permettraient aux incroyants de pouvoir, ne serait-ce que défendre leur point de vue, qui est pourtant tout aussi légitime et défendable, me semble-t-il, que les points de vues alternatifs. Si l'un de ces trois livres me crache ouvertement dessus en ma qualité d'athée (et aucun ne se prive de le faire), les juifs, les chrétiens et les musulmans n'y trouvent rien à redire, par contre, si j'ai le malheur de répondre, même pas de cracher, juste de postillonner, là, je suis, bien évidemment une odieuse et tous les qualificatifs auto-victimaires appelant à la sanction qui viennent ensuite.

J'ai beau tourner et retourner le problème, ça n'est tout simplement pas juste. On a bien fait modifier le titre du roman d'Agatha Christie « Les Dix petits nègres » parce que des personnes se sentaient insultées par cette désignation — et je crois qu'à titre moral, elles avaient raison d'exiger ce retrait. Qu'est-ce que c'est, la morale, au sens le plus élémentaire du terme ? Tout simplement le respect mutuel des intérêts des autres. Ainsi, d'un point de vue moral, je n'ai ni le droit ni l'envie de m'en prendre aux croyances des autres, par contre, j'exige que, réciproquement, on respecte tant mon droit à l'incrédulité que ma personne incrédule. Pourquoi ne pourrait-on, pareillement, et dans un soucis d'équité, faire retirer du Coran, du Nouveau Testament ou de la Torah tout ce qui offense les incroyants ? Pourquoi est-ce qu'on a le droit de me cracher dessus alors que je n'ai rien demandé à personne ? Qui me défend quand ces livres m'insultent ? Réponse : rien, ni personne.

Alors, vous vous dites peut-être que j'ai choisi le seul passage susceptible de me dénigrer ? Jugez plutôt : si je me penche par exemple sur la seule Sourate VIII, intitulée le Butin (et c'est loin d'être la seule à enfreindre mes élémentaires droits moraux, dans son style égorgeur et belliqueux, la Sourate IX, intitulée L'Immunité, n'est pas mal non plus…), on y trouve notamment au verset 7 « Dieu voulait manifester la Vérité par ses paroles et exterminer les incrédules jusqu'au dernier », verset 12 « Je vais jeter l'effroi dans le coeur des incrédules : frappez sur leurs cous ; frappez-les tous aux jointures », verset 14 « Le châtiment du Feu est destiné aux incrédules. », verset 22 « Les pires des bêtes au regard de Dieu sont les sourds et les muets qui ne comprennent rien [les auteurs désignent bien sûr les incrédules] », verset 35 « Goûtez donc le châtiment de votre incrédulité ! », verset 37 « Les incrédules seront réunis dans la Géhenne, pour que Dieu sépare le mauvais du bon ; qu'il entasse les mauvais les uns sur les autres, puis qu'il les amoncelle tous ensemble et qu'il les mette dans la Géhenne. — Voilà les perdants — », verset 65 « Ô Prophète ! Encourage les croyants au combat ! S'il se trouve parmi vous vingt hommes endurants, ils en vaincront deux cents. S'il s'en trouve cent, ils vaincront mille incrédules : ce sont des gens qui ne comprennent rien. »

Est-il nécessaire que j'analyse le contenu d'autres sourates ? Je n'en ai pas l'impression. Pourtant, transportons-nous tout de même encore, et au titre de simple illustration complémentaire, jusqu'à la Sourate XVIII (La Caverne), qui dit notamment, aux versets 54 à 57 : « Oui, nous avons adressé aux hommes toutes sortes d'exemples dans ce Coran. L'homme est, cependant, le plus querelleur des êtres. Qui donc a empêché les hommes de croire […] sinon leur refus d'admettre […] que le châtiment les touchera de face. […] Les incrédules usent d'arguments faux pour rejeter la Vérité. Ils se moquent de mes Signes et de ce dont ils ont été avertis. Qui donc est plus injuste que celui qui se détourne des Signes de son Seigneur […] ? » Laquelle sourate se dépêche d'ajouter, au verset 87 : « Nous allons punir celui qui est injuste ; il sera bientôt ramené vers son Seigneur qui le châtiera d'un terrible châtiment. » Là, au moins, c'est clair !

On trouve encore tout plein de gentillesses dans ce genre, par exemple, aux sourates III (versets 10, 12, 28, 127, 151), IV (versets 76, 101), V (versets 44 à 47), VII (versets 36 à 38, 93, 101 à 102, 166, 176, 179), IX (versets 19, 23, 26, 30, 49, 73, 80, 90, 123), X (versets 4, 69-70), XIII (versets 5, 31), XIV (versets 2, 28-29), XVI (versets 27, 39, 84, 88, 105), XVII (versets 8, 97 à 99), XIX (versets 72 à 74), XXII (versets 19 à 22, puis 57), XXIV (versets 2, 19, 55 à 57), XXV (verset 19), XXX (verset 16), XXXI (versets 6 à 7, 23 à 24), XXXII (versets 18 à 22). Donc vous vous rendez compte que ce n'est pas qu'un détail, qu'un bout de phrase oublié par inadvertance, c'est réellement très présent et je n'ai relevé qu'une partie des (très) nombreuses apostrophes belliqueuses ou méprisantes destinées aux incroyants : le Coran en a été littéralement criblé par ses rédacteurs.

Qu'ai-je à répondre aux rédacteurs du Coran ? Très chers rédacteurs du Coran, je ne vous connais pas (et pour cause), je ne vous ai rien fait (et pour cause également), je ne vous ai rien demandé, mais vous vous permettez tout de même, rien que dans la seule sourate n°8, répétée quotidiennement par des millions de personnes de par le monde, 1°) de me menacer, 2°) d'inciter à ma molestation, 3°) à mon extermination, et 4°) d'exprimer un jugement d'autorité à propos de la faiblesse de mes capacités cognitives et de mon entendement, etc.

En conséquence de quoi, très chers rédacteurs du Coran, je me permets de vous répondre 1°) qu'après vous avoir lus, je reste plus que jamais incrédule et 2°) que je vous emmerde. 3°) Je constate, au demeurant, que moi, qui ne comprends pourtant pas grand-chose, d'après ce que vous écrivez à plusieurs reprises et sans scrupule, je n'ai cependant pas besoin qu'on me répète autant de fois les consignes pour les assimiler, que l'ahurissante fréquence avec laquelle vous rebattez les oreilles des croyants à propos de la nécessité de croire. Doutez-vous à ce point de leurs capacités de mémorisation et d'assimilation pour leur répéter tant de fois exactement les mêmes prédicats ? Je côtoie fréquemment des musulmans, et bien s'il m'arrive de leur demander, par exemple : « Pouvez-vous allumer la lumière, s'il vous plaît ? » je vous assure qu'à chaque fois ils l'allument du premier coup, sans que j'aie besoin de réitérer 153 fois ma demande. Alors, en bonne bête incrédule, moi, je m'interroge…

Bref, outre, il est vrai, des passages acceptables et positifs, disséminés ici ou là, ce livre se permet tout de même beaucoup de choses à mon encontre et à beaucoup d'endroits. Je l'ai lu il y a plusieurs années et, dans l'ensemble, il m'a dégoûtée — cependant ni plus ni moins que les deux autres susmentionnés émanant des juifs et des chrétiens —, probablement pour les raisons que j'ai évoquées au début et qui ont trait à ma mère, mais pas seulement.

Et donc, en mon nom propre, et sans chercher à nuire à qui que ce soit, j'émets cet avis sur ce qui est, malgré tout et avant tout, un livre. En tant que livre, tant par sa technique narrative que par son contenu, il m'a, dans l'ensemble, très fortement et irrémédiablement déplu. J'invite quiconque à le lire de même pour se forger sa propre opinion personnelle à son propos et l'on peut, bien évidemment, ressentir l'exact opposé de ce que j'ai ressenti à sa lecture, tout comme je constate chaque jour que des lecteurs détestent parfois les livres que j'ai adorés. Je n'oublie jamais que ce que j'exprime ici n'est qu'un avis, un sur plus de sept milliards, c'est-à-dire vraiment pas grand-chose.

P. S. : Charles Darwin, le Mahomet (Muhammad) des incroyants, n'a jamais écrit que les croyants devaient être exterminés jusqu'au dernier, ni qu'on devait leur taper sur le cou ou les articulations, ni quoi que ce soit de cet acabit, que je sache. Au contraire, il a écrit dans Voyage d'un naturaliste autour du monde : « Grande est certainement notre faute, si la misère de nos pauvres découle non pas des lois naturelles, mais de nos institutions. »

De même, Clair Patterson, responsable de l'actuelle datation de l'âge de la Terre, n'a pas milité pour la mise en place de lapidations ou de châtiments corporels destinés aux croyants, mais pour la réduction de l'usage du plomb dans l'essence et les contenants alimentaires. Ou encore Karl Popper, l'un des derniers grands prophètes de la croyance scientifique des incroyants, n'a jamais invité quiconque à s'en prendre aux croyants, il a écrit, au contraire, dans La Société ouverte : « Personne ne doit être à la merci d'autres, mais tous doivent avoir le droit d'être protégés. »

L'un des rares, parmi les prophètes des incroyants, à avoir ouvertement évoqué Dieu est Albert Einstein dans sa fameuse saillie (qui n'avait, je pense, rien d'offensant pour les croyants) : « Dieu ne joue pas aux dés ». Eh bien, tout porte à penser à présent que même ça c'était une connerie. Ainsi j'en déduis que les incroyants ne devraient jamais s'aventurer à parler de ce qu'ils ne connaissent pas, et Dieu en fait bien évidemment partie, fut-ce pour en dire du bien, car l'avenir leur donne systématiquement tort à chaque fois.

Ainsi, je n'ai rien à exprimer à propos de Dieu, je n'ai rien à exiger des croyants, si ce n'est que les écrits qu'ils révèrent arrêtent de fustiger gratuitement les incroyants, dont je fais partie. Je trouverais scandaleux que des incroyants fustigent des croyants dans leurs écrits, pour la simple raison de leur croyance, alors la réciproque devrait aller de soi et s'appliquer également. Mais comme ça ne sera jamais le cas et qu'à tous égards, c'est totalement injuste, voilà pourquoi je me permets d'exprimer que je n'aime absolument pas ce livre, au moins pour les raisons décrites, indépendamment de ses piètres qualités d'écriture.
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On y dit tout et son contraire, on nous le rabâche même et moi, l'athée de culture judéo-chrétienne, je comprends qu'il y ait tant d'interprétations des paroles du "prophète".
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Un livre qui oriente la pensée de plus d'un milliard d'habitants sur la Terre et 10% des français, même si on trouve ce livre ridicule et générant l'obscurantisme il est difficile de l'ignorer - ne serait-ce que pour essayer de comprendre comment tant de personnes se laissent abuser par ce genre de livre, sa lecture est intéressante.

Autant que je sache Mohamed n'a jamais rien écrit, il a fallu attendre quelques décennies après son décès pour qu'un potentat se décide à envoyer des scribes collecter les souvenirs de témoins sensés l'avoir connu. Ensuite on a choisi les meilleures parties pour les réécrire afin de composer le Coran.
Nul doute que ce "gouvernant éclairé" avait compris les avantages d'une religion d'état imposée, le christianisme pouvait lui servir d'exemple.
Une histoire commune aux textes sacrés des religions monothéistes vedettes.

Sur mes étagères le Coran côtoie la Bible de Jérusalem, Dianetics and Scientology Technical Dictionary, La bhagavad-gîtâ, le Kama Soutra, le Livre de Krsna, et autres joyeusetés, entourées par des livres de Fantasy …
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