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Dans ce deuxième tome, nous continuons à suivre les péripéties de Nyx, un « régulateur » qui évolue dans un univers de style steampunk, plutôt sombre et violent. Pas de gros changements par rapport au volume précédent si ce n'est que l'intrigue s'épaissit un petit peu et commence à soulever quelques interrogations. Cette BD ne respire pas l'originalité mais garde le mérite d'être d'une lecture plaisante.
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Dans ce T2, l'histoire et les liens entre les différents personnages s'éclaircissent un peu. Aristide Nyx, le régulateur de la société Hadès va capturer Ambrosia (alias Scorpionne alias Sansonne) et la convaincre d'unir leurs forces pour découvrir ce qui pourrait être le plus gros complot politique du moment.
Cette recherche va conduire nos personnages dans l'institut Tartare où ils ont grandi. Cet institut, orphelinat mais également lieu de toutes les expériences médicales, a vu Nyc durant sa jeunesse être séparé de son frère avec qui il partageait le même corps....
Le dessin est toujours très chargé, donne beaucoup de place aux contrastes.
Le T3 se fait attendre!
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Le risque avec ce genre de série, est de tenir la qualité sur les tomes suivants. Si l'intrigue et le mode tueurs steampunk sont conservés, le style Rambo qui passe entre toutes les balles de ceux qui tirent mal décrédibilise nettement l'histoire. le dessin reste intéressant et créatif.
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Eric Corbeyran et Marc Moreno creusent leur sillon. Attention à ne tomber dans le trou, les gars ! le plaisir du premier tome s'estompe un peu devant les grosses ficelles qui opèrent ici. C'est très décevant car je me régale du visuel steampunk (ce mélange bois et cuivre partout, ces mécanismes XIXème siècle mêlées à une approche futuriste, l'uchronie fonctionne, l'histoire moins).

Dans le premier volume déjà, une femme sortie d'on ne sait où couchait avec le héros, comme ça, de but en blanc, pour la joie de la bagatelle. Bon. C'est un premier tome, faut accrocher le lecteur, on n'a pas ses repères, on est moins regardant, on prend ça comme un hommage aux hippies et on profite du spectacle. Ça ne m'est jamais arrivé, mais soit, j'admets qu'un type avec tout un accoutrement cardiaque, ça attire la curiosité (va falloir que je me m'appareille rapidos !).

Par chance, on trouve encore plus de facilités de scénario dans ce deuxième tome :
- Ici, un collaborateur à l'hôpital oublie en un claquement de doigts qu'il s'est fait démolir le portrait à cause du héros. Peu importe qu'il ne l'apprécie même pas, il accepte de lui rendre service. Normal. On est dans une bande dessinée.
- La grande méchante s'associe au héros sur simple menace. Normal. On est dans une bande dessinée.
- L'un tend un piège merdique, l'autre tombe dedans sans puce à l'oreille. Normal, patati patata.
- le héros vole un transporteur, on lui ouvre les grilles sur simple demande.
- La supposée méchante saut d'un avion sur un train en marche. Aille, aille, aille !
Où va-t-on ? Ça n'est plus de la BD là, c'est "Plus Belle la vie" à la sauce "Fast and Furious" ! On ne s'enquiquine pas avec la psychologie des personnages, tout le monde s'éclate à la queue leu leu... On ne s'attache à aucun personnage, tout reste froid, fabriqué, non crédible. Au bout de 90 pages, ça commence à être faiblard. C'est beau, mais idiot, une élection de Miss France. Je ne comptais pas passer la soirée avec Jean-Pierre Foucault.

Alors, certes, les dessins sont toujours aussi époustouflants, les tableaux gigantesques en jettent, mais tout de même, faudrait pas perdre en qualité narrative. Parfois l'impression de mettre des phylactères de Riad Satouf sur des peintures de Salvador Dali, ça fait tache. Et pourquoi tant de femmes en petites tenues ? Les scènes de bagarres tournent à l'éloge de Manara, gratuitement, quand les mâles sont toujours très apprêtés. Usants clichés...

Reste assez d'intrigue pour pousser la lecture sur le tome suivant, des détails qui font mouche (Moreno parsème les décors d'oeuvres, de statues originales, c'est très plaisant), un dossier final constitué d'articles qui relancent l'intérêt et éclaircissent le scénario, mais les pincettes sont de mises. Il va falloir beaucoup pour retrouver mon enthousiasme initial.
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L'histoire que nous propose Corbeyran est avant tout une histoire humaine; celle de ce personnage Nyx, qui évolue dans l'ombre, d'où son nom ( Nyx c'est l'allégorie de la nuit dans la mythologie grecque), et a qui il manque sa moitié, son frère de qui il a été séparé, de corps et d'esprit. de corps car ils étaient siamois. L'un a survécu à l'opération, pas l'autre. Mais j'y vois surtout le combat d'un homme qui cherche sa moitié, son double disparu. C'est l'histoire de ce personnage amputé d'une moitié de lui même, hanté par son passé, par le traumatisme de sa naissance et l'horreur de son enfance dans un monde où l'humain n'a plus rien d'humain. C'est l'histoire d'un homme à la recherche de son humanité...
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Même si j'ai été un peu moins "happée" que pour le tome 1 je ne boude pas mon plaisir en relisant cette série .
Du steampunk en veux-tu en voilà :-))))

Les intrigues politiques sont loiiiiin d'être ma passion mais bon ça se tient...

En route pour le tome 3
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