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Ah ! L'attente n'avait pas été longue, mais qu'une fin digne de ce nom se faisait attendre dans la série Uchronie(s). Cet Epilogue est censé tout résoudre, tout expliquer, tout faire coïncider ce qui s'est passé dans les trois New Harlem, les trois New Byzance et les trois New York.

Or, pendant ces neuf tomes (chapeau quand même pour avoir publié rapidement l'ensemble des dix tomes !), on nous a suriné que « l'Histoire ne repassait pas les plats », et là pendant quarante pages, on découvre comment le présent n'est que le produit d'un passé recomposé par des personnages venus du futur… Charmant, vraiment ! On a l'impression que ce cher Corbeyran déconstruit tout son récit (qui courait quand même sur neuf tomes !) pour en réinterpréter l'ensemble d'un coup.
On ne niera donc pas que l'ensemble reste presque clair, que les dessins tiennent toujours la route (même si certains traits de personnage sont des grands classiques d'Eric Chabbert) et que la déception n'est que le fruit d'attentes trop haut placées, mais tout de même un album qui se dit "Epilogue" et qui ne livre presque aucune réponse et finit sur un événement qui pourrait servir de cliffhanger plus tard, c'est franchement dommage !

Une conclusion qui n'en est pas une donc, cet Epilogue aurait pu même, à mon sens, devenir le premier d'une nouvelle trilogie, qui serait sûrement nécessaire pour tout remettre en ordre...
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J'ai relu tout les cycles d'uchronie(s) avant d'entamer cet épilogue qui était sensé nous donner toutes les réponses. du coup, j'avais bien en tête les différents aspects du scénario. Il est vrai que ce n'est pas facile de jongler dans plusieurs mondes parallèles où l'on va croiser les mêmes personnages mais qui vont jouer des rôles différents. A cela s'ajoute des personnages qui sont les mêmes que dans les 3 autres cycles à commencer par Tia Brown pour ne citer qu'un seul exemple.

Je ne suis pas vraiment déçu mais j'aurais voulu quand même en savoir plus. J'ai été surpris d'apprendre que finalement c'est dans New-Harlem que tout va se jouer. Je ne m'attendais pas à cela avec en prime l'excellent dessinateur de New-Byzance. On va bien évidemment avoir des réponses dans le croisement des destins des différents personnages. Tout va se regrouper de manière très précise. Pour cela, on peut dire que le scénariste a bien maîtrisé le sujet qui était pourtant un exercice périlleux. Pour autant, on n'est pas très content de la conclusion un peu expéditive par rapport à la famille Kosinski.

Y aura t-il un jour une suite ? Si tel est le cas, je suis partant mais j'aurais quand même l'impression de m'être fais rouler par l'achat de 10 albums auparavant. C'est tout de même une belle aventure de science-fiction qui nous fait creuser les méninges.

Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
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L'épilogue qui clôt la saga uchronie(s) permet de boucler définitivement la boucle.
Les éléments se recoupent, les personnages principaux sont là (notamment le personnage récurent de l'automobiliste abattu par la police) et le récit permet de mettre une fin sur l'ensemble des acteurs de l'histoire.
Finalement le coeur de la saga se situe à New Harlem où on retrouve la famille Kosinski au complet. Leur destin et le destin de la découverte de la fusion noire semblent intimement liée.
Un final rondement bien mené par Corbeyran qui conclu magistralement sa saga.
J'ai pris énormément de plaisir à lire cette collection riche en parcours croisés, en personnages intéressants, en énigmes et en rebondissements. Il semblerait que d'autres réalités de New York sont prévus en BD (New Delhi, New Moscou), j'espère y retrouver toutes ces qualités.
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Effectivement, il fallait bien un tome de plus pour tout expliquer correctement, pour être sûr que le lecteur a compris et surtout ne laisser aucune fin ouverte. le lecteur pourrait avoir de l'imagination et faire lui même ses déductions et sa propre fin "fermée". Donc je n'aime pas trop ce type procédé.
Surtout qu'au final ça ne change pas grand chose à la conclusion.

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Un épilogue très décevant. Où sont les réponses tant attendues ? Pas dans cet album en tout cas.
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Il est vrai que cette BD ne répond pas à toutes les questions du lecteur (probablement à cause des nombreuses suites - 2e cycle), mais elle est tout de même bien utile pour avoir un portrait d'ensemble, un résumé global des neuf tomes précédents. C'est une manière de bien s'y retrouver avant d'entamer la suite, surtout si les autres tomes ont été lus il y a déjà quelque temps.
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Comment commencer une série par la fin....

Mais je ne pense pas avoir perdu grand chose et je crains que cette lecture ne me soit très utile pour lire les précédents tomes.

Bref, j ai apprécié cette BD mais je reste persuadé qu'elle ne m'apprends rien d'exceptionnel sur les premier tomes.
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Déjà, cet "épilogue" commence par quelque chose qui m'a manqué à travers l'ensemble des 9 tomes: un résumé (enfin, une sorte de résumé) des 3 univers et des interconnexions.

C'était franchement bienvenu.

Le dessin de Chabbert reste très agréable. le choix s'imposait, à mon avis.

Pour le reste, il y a dans cet "épilogue" (qui se termine par le lancement d'un grand point d'interrogation) très peu de choses que le lecteur n'avait pas déjà imaginées. Quelques pièces du puzzle inconnues, mais rien de fondamental. Par exemple, le fait que la mère de Zack a survécu à son parachutage dans les émeutes de 1963 à New Harlem. Et qu'elle a réussi à persuader les juges lors de son procès qu'elle détenait les clés du pouvoir... New Harlem semble donc jouer un rôle phare dans la trilogie d'univers.

Je salue une saga intéressante, même si elle ne répond pas à toutes les attentes (placées fort haut).

J'aurais, par contre, apprécié une sorte de ligne du temps montrant les 3 univers en parallèle et les voyages des personnages principaux dans ces univers.

Bref, un tome sympa, mais qui porte bien mal son nom.
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Et voilà enfin ce fameux épilogue, qui vient conclure cet ambitieux projet composé de trois séries parallèles ("Uchronie(s) - New Byzance", "Uchronie(s) - New York", "Uchronie - New Harlem"). Une saga d'anticipation composée de trois trilogies se déroulant toutes à New York et d'un dixième tome ("Uchronie(s) - Epilogue") sous forme d'épilogue, qui vient parachever le tout. "Uchronie(s) - New Byzance" et cet épilogue sont dessinés par Eric Chabbert, "Uchronie - New Harlem" par Tibery et "Uchronie(s) - New York" par Djiliali Defali, tandis que les couvertures sont toutes dessinées par Richard Guérineau afin de garantir l'uniformité de la saga au niveau marketing.

Cet épilogue permet à Corbeyran de compléter quelques vides et de réserver encore quelques surprise. L'histoire débute à New Harlem et l'identité de l'homme abattu en rue par Tia va donner une importance inattendue à cette réalité parallèle qui ne m'avais jusqu'à présent pas vraiment emballée. En proposant les pièces manquantes du puzzle, cet album apporte donc un nouvel éclairage sur les événements des neuf tomes précédents, mais ne parvient toujours pas à créer de l'empathie envers les différents personnages.

Cette conclusion est dessinée par Eric Chabbert et c'est une bonne chose car visuellement c'est son style que je préfère parmi les trois dessinateurs qui ont défilé sur cette série.

Bref, un concept qui fonctionne et une série distrayante et de bonne qualité.
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