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Critique de cmpf



Une pièce de théâtre sur le théâtre. Par une double mise en abîme, l'auteur nous fait voir dans le temps de la représentation, le pouvoir du spectacle théâtral.
Pridamant, par sa sévérité, a poussé son fils à partir. Pris de remord il a cherché à le retrouver, en vain. Sur conseil d'un ami, il se rend à la grotte du magicien Alcandre pour le consulter. Celui-ci lui fait voir la vie de son fils Clindor jusqu'à la mort de celui-ci. Mais n'est-ce pas le privilège du théâtre que de faire vivre au spectateur des aventures, des amours et de lui faire ressentir toutes les émotions qui en découlent, alors qu'elles sont irréelles ?
Bien sûr que serait une représentation sans intrigue amoureuse ? La belle Isabelle a trois prétendants : Adraste, Clindor, et Matamore. Lyse sa suivante trouve Clindor, valet de Matamore, à son goût et doutant de sa qualité de gentilhomme pense qu'il lui serait mieux assorti qu'à sa maitresse. Hésitant entre la vengeance et l'amour, elle le sauve pourtant. Et l'on n'échappe pas non plus au père autoritaire qui entend que sa fille épouse qui il choisit pour elle.
Soit une intrigue classique dans une mise en scène, interne à la pièce tout à fait originale.
Dans cette comédie apparaît entre autres le personnage de Matamore, soldat pleutre mais fanfaron, que Corneille a repris du théâtre espagnol et de la Commedia dell'arte, que l'on peut aussi faire remonter à Plaute, et dont le nom est resté dans le langage courant.

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