Après avoir conclu Arq et Capricorne (respectivement 18 et 20 tomes en une vingtaine d'années), on peut comprendre qu'Andreas ait eu envie d'une "récréation". Sortir des schémas connus d'univers balisés qu'il a animé pendant si longtemps. le recours aux courts récits permet en effet de sortir de ses habitudes et d'explorer d'autres possibilités graphiques. En s'associant avec plusieurs scénaristes, Andreas s'offre une jolie aire de jeu. Il est juste dommage que les scénarios ne soient pas toujours à la hauteur de son trait. Il manque aussi une certaine cohérence dans ce recueil un peu fourre-tout. Reste un très intrigant "Laurence" qui illustre à merveille le sentiment de décomposition de son héroïne, la folie oppressante qu'il exprime dans "Charmant" et l'étrangeté qui se dégage du seul récit qu'il a réalisé en solo: Error.
Un recueil à réserver aux amateurs d'Andreas, mais certainement pas une porte d'entrée pour qui voudrait découvrir son travail.
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Des histoires en 4 pages !! Des techniques différentes allant du pastel, au crayon de couleur ou aux pages à fond gris. Malheureusement ces historiettes sont inégales. J'ai beaucoup aimé "veuve noire " de Mazan qui se détache nettement du lot.
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Andreas est décidément un artiste incroyable, qui a une production extrêmement riche et audacieuse et qui continue d'explorer, d'expérimenter, de pousser les limites de son art.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Feu d’artifice pictural, Dérives est une réussite démontrant une nouvelle fois toute l’étendue du talent d’un des maîtres actuels du Neuvième Art.
Lire la critique sur le site : BDGest
Le canon de polyclète, aux pommettes saillantes et carminées, au regard enjôleur et à la mise en plis tenace.
A l'âge des atrophies organiques, elle parait même plus forte.