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3,15

sur 139 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Me voici dans une position que je n'aime pas du tout : devoir rendre compte aussi objectivement que possible d'un livre que j'ai totalement détesté. Comme c'est un SP, je n'ai pas trop le choix. Je lis peu de fantasy et dans ce style-là j'apprécie particulièrement peu l'héroïc fantasy, justement le genre de ce roman. Je l'ai choisi par curiosité et surtout parce que j'aime les livres audio, qui me permettent de découvrir des romans que je ne lirais sans doute pas en version papier, je les écoute à d'autres moments où je ne peux pas « lire » en vrai. J'aime aussi beaucoup les Editions Voolume qui éditent des textes inhabituels ou méconnus, donc je me suis lancée dans l'écoute de celui-ci malgré un léger doute dès le départ. Il est lu par Cécile Delacherie de manière brillante et appropriée au texte.

Nous suivons la jeune Sophie Pendragon, une jeune novice de l'ordre des cavalières du royaume de Sarda, une société matriarcale où les hommes jouent un rôle secondaire. Les petites filles recueillies par l'ordre y sont élevées, après leur noviciat, elles deviennent écuyères, puis cavalières. Chaque citadelle est gouvernée par une matriarche. Sophie est une enfant qui cherche toujours l'attention des aînées qui les gardent. La matriarche Aquilon est tuée au combat, c'est son élève Eliane qui lui succède. Sophie est désignée par la Dame (déesse locale) pour devenir son écuyère de cendre et par là même lui succéder quand le temps sera venu. Eliane n'a aucune envie de s'occuper de son éducation et la délaisse totalement, c'est l'herboriste Frêne qui s'en chargera. le fantôme d'Aquilon appelle l'enfant et lui propose d'unir leurs deux âmes pour qu'elle ne se sente jamais seul, ce que Sophie accepte naïvement. Elle grandit au sein de la forteresse du Nord, au sein d'intrigues politiques qui la dépassent. Aquilon lui dit de s'emparer du fourreau de l'épée de la reine Maude pour être acceptée par Eliane, ce qu'elle arrive à faire. Elle devient sans le savoir un enjeu important dans la lutte pour le pouvoir qui déchire le royaume et se fait manipuler durant de longues années, le réveil sera douloureux. Après diverses péripéties peu intéressantes, la guerre est déclarée, le clan d'Eliane semble prendre le pouvoir mais les combats ravagent le royaume.

Le texte se veut une chanson de geste et comprend de nombreux passages voulus poétiques et lyriques, mais que j'ai juste trouvé pédants et rébarbatifs, avec une inversion des adjectifs et des nom, des répétitions. Ce style grandiloquent m'a fortement déplu. Les personnages ne sont pas attachants le moins du monde, en dehors de Penderynn, l'amie de Sophie. Cette dernière oscille entre son côté odieux et colérique et son attribut principal d'être la reine des cruches. Elle se croit héroïne, mais n'est qu'une gamine manipulée et avide d'attention, ce dont Aquilon et Frêne profitent des années durant. Elle a besoin de l'attention des autres et agit sans réfléchir pour l'obtenir. Lorsqu'elle s'empare de l'épée de Maude, le gardien lui ouvre les yeux et le réveil sera brutal. Les autres femmes sont des intrigantes aveuglées par le goût du pouvoir. le nom de Sophie Pendragon comme celui de Myrdinn l'enchanteur renvoient tout droit à la saga arthurienne, mais on a de la peine à voir dans cette fille stupide l'héritière de ce grand roi de légende, c'est plutôt une triste parodie. Il y a beaucoup de longueurs et l'action n'a rien de fulgurant.

Même si je n'ai pas aimé du tout ce livre, il faut reconnaître qu'il est étonnant pour un premier roman. La plume de l'auteur est sûre et son vocabulaire riche et complexe, aimer son style est une autre affaire. Elle a créé un univers très détaillé, avec une géographie, une architecture, des pouvoirs politiques. Plusieurs visons s'affrontent, faut-il maintenir la paix avec les Sabès que ceux-ci ont obtenu en écrasant le royaume autrefois ? La vision féodale est contestée par un tout petit nombre de démocrates, mais finalement les agissements d'Eliane entraîneront la ruine du pays. L'auteure met en garde contre les ambitieux qui font passer leurs intérêts personnels avant ceux de la collectivité.

Le fait qu'il s'agisse d'une société matriarcale est aussi original, mais ce n'est pas à l'honneur des femmes, car celles-ci se comportent exactement comme les hommes, elles dirigent l'armée, la politique et complotent. Seul le magicien joue un rôle important dans l'histoire, les autres hommes font de la figuration. L'univers de la nature, en particulier la forêt et les plantes jouent un rôle important dans l'histoire et sont décrits de manière minutieuse. A part la présence de dragons en guise de montures et du magicien, on a un univers assez réaliste, classique de la fantasy de type médiéval.

Un grand merci à Netgalley et Voolume pour ce livre, même si la rencontre magique n'a pas eu lieu.

#LeChantdescavalières #NetGalleyFrance !
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Je n'ai pas accroché à ce livre, principalement à cause de son style qui m'a paru trop pompeux et alambiqué, avec une tendance à verser dans le mélodramatique chaque fois que l'un des personnages ressentait la moindre émotion ou sensation. En tout cas, ça ne m'a pas parlé.

L'univers, quoique classique dans sa construction autour de 4 points cardinaux et éléments, avait pourtant une dimension intéressante dans son inversion des rôles entre hommes et femmes, ces dernières étant nettement prédominantes. Mais justement, je n'ai pas compris où tous les hommes avaient disparu, ils ne sont quasiment jamais évoqués. Et accorder une symbolique très importante aux premières règles d'une jeune fille, en faire un rite de passage à l'âge adulte alors que les concernées ont à peine 12 ans, m'a pas mal dérangée.

Je n'ai pas accroché aux personnages et particulièrement à l'héroïne. Son prénom, Sophie, m'a déroutée par sa banalité au milieu des Penderyn, Acquilon et autres Berhane. Tandis que son nom, Pendragon, paraissait caricatural. Par sa personnalité, je l'ai trouvée très passive d'un bout à l'autre du roman : à part se mettre en colère ou pleurer, elle avait peu d'actions remarquables, et à peu près aucune qui ne soit pas manipulée par des forces supérieures. Comme l'indique le résumé du roman, elle attend. (En revanche, contrairement à ce qu'indique ce résumé, il n'y a pas d'amante évoquée).

Quant à la fin, je l'ai trouvée très abrupte. En fait, comme j'ai eu beaucoup de mal à dégager des enjeux clairs dans cette histoire où beaucoup de sous-intrigues s'entremêlent sans que l'une d'elle se démarque vraiment, je n'ai pas eu le sentiment de trouver une résolution.

Enfin, j'ai trouvé de nombreuses coquilles dans cette édition, voire des mots manquants, ce qui était assez dérangeant. Je salue néanmoins la grande élégance de la couverture. J'ai aussi beaucoup apprécié les dragons ainsi que les descriptions des citadelles, notamment celle de l'Est (même si ces descriptions qui s'enchaînaient faisaient un gros pavé d'exposition au milieu du roman).
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Même si l'écriture est plutôt poétique, même si l'univers est original, même si la destinée de l'héroine semble particulièrement épique, le texte se révèle poussif et ennuyeux. La lenteur du récit ne s'accorde pas très bien au genre de la fantasy, ni à une saga guerrière.
J'ai bien accroché au thème, j'avais envie d'en savoir plus, j'ai persévéré mais je n'ai pas trouvé ce que le texte semblait promettre tout du long : un moment épique.
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S'il n'avait pas fait partie de la sélection pour le Prix Imaginales des Bibliothécaires, je ne suis pas sûre que je me serais lancée dans ce Chant des cavalières ; car bien que les thématiques arthuriennes et très féminines avaient tout pour me plaire, la quatrième de couverture ne m'inspirait pas plus que ça.
Force est de constater qu'on devrait toujours se fier à son instinct car la rencontre n'a pas été particulièrement réussie. Dommage.

Jeanne Mariem Corrèze met en avant un titre dans lequel évoluent essentiellement des femmes dans un Ordre matriarcal. Les hommes ne sont pas complètement absents de ce monde mais sont traités de façon très secondaire, comme un miroir de ce que peut très souvent nous proposer la fantasy ; ce n'est donc pas inintéressant de renverser les habitudes (bien au contraire) ! Pour autant, je n'ai pas trouvé que ce choix apportait vraiment quelque chose. Dans le même genre, je pense que Les Amazones de Bohèmes de Joëlle Wintrebert proposait déjà voilà plusieurs années un titre imaginaire (historique) avec une société matriarcale mais, il me semble, un choix plus affirmé et cohérent avec les messages qu'il véhicule.

Ces femmes donc, avant d'être cavalières, sont de jeunes novices puis des écuyères lorsque surgissent leurs premières règles. C'est également à cette occasion qu'elles font la rencontre de leur dragon avec lequel elles vivront une relation toute particulière… relation qu'on ne nous décrira jamais vraiment et donc qui ne m'a finalement fait ni chaud ni froid. J'aurais aimé en savoir plus sur ce lien, un peu comme celui que peuvent avoir Fitz et Oeil-de-Nuit dans l'Assassin royal de Robin Hobb. D'ailleurs, malgré leur place a priori indispensable dans cet ordre, les dragons ne sont que peu présents dans cette histoire. Ce sont des montures, le moyen de passer d'un lieu à un autre. Point. Encore une fois : quel dommage !

Quant à l'intrigue, je serais bien en peine de vous en faire un résumé car j'ai l'impression d'être complètement passée à côté l'histoire de la jeune Sophie ; j'ai l'impression qu'un trou noir s'est installé dans mon cerveau là où devraient se trouver mes souvenirs. La jeune fille semble amenée à vivre de grandes choses car elle a été choisie par l'ancienne matriarche. Pourtant, malgré son statut “d'élue” au destin exceptionnel, je l'ai trouvée totalement passive et transparente ; elle n'est qu'un simple pion entre les mains de ses “mentors” et dans une intrigue politique qui la dépasse totalement. Elle suit ce qu'on lui dit de faire, récupère des objets magiques mais ne fait jamais preuve de libre-arbitre et ne prouve jamais sa valeur en tant qu'héroïne “exceptionnelle”.
J'imagine que c'est un choix délibéré de Jeanne Mariem Corrèze qui prend le contre-pied de la fantasy classique… Mais je suis malheureusement restée extérieure d'un bout à l'autre du récit, n'ayant jamais réussi à ressentir de l'empathie pour ses héroïnes et n'ayant jamais réussi à saisir le fil de l'intrigue. C'est bien simple, je tournais les pages sans trop savoir ce qui animait les personnages et sans comprendre ce qu'ils faisaient là et moi encore moins !
C'est donc avec ennui et l'esprit complètement ailleurs que j'ai survolé les paragraphes. J'ai pourtant trouvés les mots bien choisis et bien agencés ce qui me laisse espérer une autre rencontre – plus réussie je l'espère – avec d'autres histoires de l'autrice.

Ce Chant des cavalières est objectivement un titre intéressant qui casse les codes de la fantasy – ou en tout cas les tord – en reprenant des éléments bien connus (notamment des légendes arthuriennes avec une épée à brandir, le personnage de Myrddin) mais je n'ai pas retrouvé le souffle épique, passionnant, merveilleux ou émouvant que me font normalement ressentir les livres du genre. J'ai seulement été animée d'un profond ennui. Rendez-vous manqué, tant pis.
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Ce roman, il était dans ma wishlist depuis le PLIB 2021 : j'avais adoré la manière dont l'autrice en parlait, le résumé me tentait beaucoup et je n'en avais eu que de bons échos. Alors lorsque je l'ai reçu en version audio sur Netgalley, je l'ai immédiatement commencé.

J'ai beaucoup aimé la voix de la conteuse, assez rocailleuse, qui donnait l'impression que l'on me racontait l'histoire au coin du feu. Mais au bout de quelques chapitres, j'ai commencé à trouvé le récit long… et puis je suis tombée sur un passage développant la relation entre une apprentie et l'une de ses mentors (qui semble bien plus âgé qu'elle) et j'ai complètement décroché.

Je ne sais pas si c'est ce passage qui m'a définitivement bloquée ou si c'est le récit en général, mais j'ai perdu mon intérêt pour l'histoire. le rythme m'a paru lent, avec peu de rebondissements, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et j'ai trouvé qu'on ne voyait finalement pas tant que ça les dragons… J'ai poussé jusqu'au 80% puis j'ai capitulé et l'ai terminé en vitesse x3, parce que rester plus de 15 jours sur un ouvrage, c'est beaucoup trop pour moi.

Bref, c'est un flop et je suis dégoutée parce que pour le coup, j'étais persuadée d'adorer (comme j'ai quand même un bon bagage de lectrice, je cerne bien mes goûts)… raté !
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Malheureusement pas/peu convaincue par ce premier romans. On entre dans un univers fantasy avec très peu de description physique ou spaciale. Beaucoup de personnages et de ficelles politique sont en place et j'ai eu, personnellement, du mal à m'y retrouver. Cela noie l'intrigue principale dont les actions et formulations sont très métaphorique et contemplatives. Je pense qu'une simplification aurait été plus percutante
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Je suis ravie de revenir par ici suite à mon écoute en Audio du roman « le chant des cavalières ». N'étant pas forcément une habituée des romans fantaisies, je me suis dit que cela pouvait être une bonne opportunité, d'autant plus que le résumé avait l'air sympa. Cependant, je dois reconnaître que je n'ai pas spécialement accrochée avec ce livre… Je ne mets absolument en pas en cause l'écriture de l'autrice, qui pour le coup était agréable, fournie et détaillée. L'intrigue en elle même je l'ai plutôt trouvé travaillée, construite, cela avait un réel sens. Mais voilà, je n'ai pas réussi à rentrer dans le livre… il faut également rajouter l'aspect livre audio. En effet, lorsqu'un livre papier est un peu long, on peut sauter quelques pages, voire le chapitre. Sur de l'audio cela est plus compliqué… Néanmoins je reste convaincue que ce livre pourrait être une belle découverte pour les amateurs de fantasies !
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Suite à sa sélection pour le Prix Imaginales des bibliothécaires, je viens de lire le chant des cavalières de Jeanne Mariem Corrèze, publié chez les éditions Les moutons électriques. Malheureusement, je n'ai pas réussi à rentrer dans ce roman et j'en ressors plutôt déçue.

Ce livre nous raconte principalement l'ascension de Sophie, une jeune novice appartenant à l'ordre des Cavalières, un ordre uniquement composé de femmes, qui une fois qu'elles ont leurs règles peuvent passer l'épreuve du feu afin de pouvoir se lier à un dragon. Mais nous découvrons également le point de vue de nombreuses autres membres de cet ordre tel que celui de Acquillon la matriarche, Eliane sa successeuse, Pen l'amie de Sophie et encore d'autres…

Nous découvrons leur fonctionnement, leur mode de vie, les relations entre les différents membres de l'ordre… sans oublié que depuis qu'elles ont perdues guerre, et donc signé un traité de paix, les tensions sont nombreuses et les complots aussi.

Alors, je dois avouer que dès le début je n'ai pas réussi à me laisser emporter par le récit, je ne sais pas si c'est le côté onirique de l'écriture ou bien les personnages avec lesquels je n'ai pas réussi à m'attacher… voir autre chose.

Pourtant le monde créé par l'auteure est très intéressant, le mode de fonctionnement des cavalières est original et des complots se forment au fur et à mesure de la lecture et on ne comprend ce qu'il se trame qu'à la fin. E tout avec de nombreuses références aux légendes arthuriennes avec une épée dans la pierre, Myrdhin, Pendragon…

Pour moi la sauce n'a pas pris, j'ai trouvé qu'il y avait trop de descriptions, de temps morts, une intrigue qui passe assez inaperçue pendant une bonne partie du roman, une fin plutôt ouverte (ce dont je ne suis pas fan...) et le fait de ne m'attacher à aucuns personnages a fait que je me suis forcée à finir ce livre en espérant que je changerais d'avis… ce qui n'a pas eu lieu.

Au final, malgré un univers intéressant, l'histoire n'a pas réussi à me convaincre… Peut-être que ce roman vous plaira plus qu'à moi ^^
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Quand j'ai vue dragons j'étais enchanté mais malheureusement on les vois très peu .Un bon début puis j'ai déchanté trop de description qui ma ennuyé .Les personnages mon laissé indifférant ,je n'en sais pas grand chose au final ; bon faut dire j'ai lu la moitié du livre en diagonal après une scène que je considère comme incestueuse mais qui n'est pas traitai comme telle .
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Ici nous commençons notre histoire avec Acquillon, matriarche de Nordeau qui pars sur
son dragon Jovan et qui reviens blessée. Malheureusement elle succombera à ses blessures,
son ancienne écuyère Eliane, deviens donc Matriarche à son tour et Sophie, jeune fille
devient son écuyère. Mais Eliane à des désirs de vengeances, et donc de tuer les responsables
de la mort d'Acquillon. Sauf que pour y parvenir, il faut être en possession de Baldré et
Lunde, l'un est le baudrier de l'autre qui est l'épée de Maude la mère de toutes.
Et qui mieux que Sophie pour servir ce dessein....

Alors comment dire, clairement le sujet de ce livre était intéressant. Des femmes badass, d
es dragons, de la politique et une quête à remplir. Mais cela ne l'a clairement pas fait
avec moi, j'ai eu beaucoup de mal avec le style d'écriture de l'auteure.
En effet ici nous sommes assaillis de vocabulaire qui n'est pas forcément à la portée de
tout le monde, de descriptions qui sont très longues et donc qui nous font décrocher assez
facilement. Je ne me suis pas sentie immergée dans ce récit, nous restons à la lisière de
celui-ci sans nous ancrer. Au début des chapitres nous avons droit à quelques passages des
récits des aventures de certains personnages, mais aussi à des poèmes et des chants, ce qui
ne m'a pas permis de m'accrocher non plus. le rythme est très lent, il ne faut pas s'attendre
à de l'action à foison, ni même à des combats à dos de dragons. Car oui on parle de dragons,
mais ceux-ci sont totalement effacés du récit et ne servent à rien.

Le seul truc positif a été la recherche de Sophie, en effet tout au long du livre elle se
cherche, un coup elle est transparente un coup elle à un caractère de feu, mais surtout elle
cherche l'approbation de son mentor Eliane. Celle-ci ne s'en préoccupe nullement, préférant
les bras de son amant. Elle est froide et égoïste, mais une fois Baldré en possession de son
écuyére, elle lui porte plus d'intérêt. À partir de ce moment, nous faisons un bond dans le
temps, et ce n'est pas plus mal. Nos personnages ont bien grandis, et l'auteure nous glisse
des sujets assez récurrents en ce moment dans notre société.
À savoir, l'homosexualité, qui est abordée de manière assez douce même si j'ai trouvé la
relation décrite comme étant incestueuse, du coup cela m'a refroidis un peu.
Mais aussi le féminisme, car nous sommes dans une société où il n'y a pas un seul homme.
Peut-être ne servent-ils à rien.

J'aurai aimé voir les dragons un peu plus, mais aussi savoir pourquoi les Hommes
s'en prennent à elles, et surtout où sont-ils?Forment ils un royaume comme les femmes?
Ont-ils aussi des dragons?

Côté personnages, je ne me suis associée à aucun d'entre eux. Ceux-ci m'ont paru froids,
sans charisme, sans attraits et c'est clairement dommage car de ce fait on ne s'interesse
guère à ce qu'il leur arrive.

Dernier point, j'ai trouvé la scène de fin un peu sans quête ni tête et aurai aimé soit
un chapitre de plus soit avoir une suite, car nous sommes devant une fin ouverte.

En bref, je ne dirai pas qu'il est mauvais bien au contraire, certaines personnes l'ont
appréciés, je dirai juste que cela ne l'a pas fait avec moi. Pourtant j'y avais placé
quelques espoirs avec les dragons. Dommage....
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