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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et voilà ! La série est terminée par un très bon tome que j'ai trouvé cependant un brin inférieur aux deux précédents. Probablement parce que, cette fois, on ne profite pas de l'occasion pour nous conter une page d'Histoire de France. Il s'agit d'en finir avec cette comédie, dirait le Diable.

Les années ont passé. Nous sommes en 1625. Louis XIII est à présent roi en exercice et il est conseillé par le cardinal de Richelieu. Ariane de Troil est devenue la nouvelle Masquerouge. Elle s'oppose à l'Araignée, un groupe de nobles masqués comme le Ku-Klux Klan qui souhaite rétablir les privilèges de leur ordre que le Roi et le cardinal mettent à mal (absolutisme oblige). Germain Grandpin est toujours à sa botte et continue à lui enseigner l'art de l'escrime. Voire ! Ariane est devenue plus habile que son maître.
Malgré les emportements romanesques que suscitent en lui les aventures du Masquerouge, Louis XIII consent à écouter Richelieu : nul ne peut se substituer à la justice du Roi. On monte donc un stratagème qui mènera Masquerouge à affronter en duel le chevalier Condor : un bretteur imbattable, borgne et manchot. Tiens-donc ! Cela ne rappelle-t-il pas quelqu'un de connu ?
El l'on assistera donc au duel, sorte d'Oedipe-roi inversé où les deux escrimeurs s'affronteront jusqu'à la mort sans savoir à qui ils ont affaire.

Et le Diable est toujours là, dans les parages, et s'attribue les mérites de metteur en scène de cette longue farce. Il est comme ça le Diable ! Trompeur, menteur, affabulateur. Mais je ne tomberai pas dans son piège. Nul besoin de lui pour causer l'enchainement des évènements ; un bon scénariste suffit, et Cothias en est définitivement un.

J'ai eu au cours de la série de nombreuses occasions d'émettre mes critiques sur le dessin trop clair et ce Diable inutile. Je profite ici de la dernière pour mettre en avant la grande qualité de cette oeuvre, livrée dans des albums magnifiques. Un incontournable que j'avais trop longtemps contourné.

Mais il semble que l'histoire ne fait que commencer. le cycle des sept vies de l'Epervier en est à ses débuts. de nombreuses autres séries s'inscrivent dans le même univers, à commencer par Masquerouge qui conte les aventures d'Ariane-en-rouge à Paris et se place entre les tomes 6 et 7 de la présente série éponyme du cycle. Malheureusement, de nombreuses séries du cycle ne sont plus disponibles hors numérique, ou alors à prix d'or (comme Coeur-Brûlé). Je ne replongerai donc pas tout de suite dans la recherche des Rapaces du XVIIème siècle.
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dernière vie de l, épervier la marque du
condor scelle la fin de la fin de la légende,
de masquerouge au temps de Louis 13.
les 7 de l,épervier ont permis à juillard
de déployer la magie de son trait et l,
élégance de ses dessins et a cothias de
donner de l, histoire de France une version originale.👍
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Les années sont passées. Ariane de Troïl a endossé le masque rouge, luttant de son mieux contre les injustices. La voilà à Paris, proche de l'influençable Louis XIII.

Une fin à la hauteur de la série où Louis XIII et Ariane de Troïl, nés le même jour, vont se rencontrer. le caractère d'Ariane s'est adoucie mais reste plus que jamais déterminé et frondeur. Louis XIII apparaît plus mesuré mais aussi plus complexe, entre ses envies et ses devoirs de roi.
La tragédie familiale continue dans sa dure destinée. Gabriel de Troïl apparait ici comme un vieil homme blasé qui a renoncé à ses espoirs de justice. Il est amer et son âme est devenue bien sombre... La confrontation avec le masquerouge contient ce qu'il faut de dramatique.
Les dessins de Juliard sont agréables bien que pas toujours très expressifs.
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1625. Huit années ont encore passé depuis le dernier album, Louis XIII et Ariane de Troïl ont maintenant 24 ans.
Huit ans, et de l'eau sous les ponts de la Seine, on le sent bien avec les multiples allusions à ce qui s'est passé en-dehors de cette heptalogie, et pour cause : les 10 albums de la série Masquerouge, avec Ariane sous la cagoule de l'épervier, se tiennent tout entiers entre les albums 6 et 7 des sept vies.
Malheureusement, j'ai été déçu par cette fin. Entendons-nous bien : ça reste très lisible. Mais les 6 tomes précédents m'ont habitué à un tel niveau que franchement, j'attendais autre chose de ce dénouement.
Le déroulé est assez poussif, en-dehors de l'affrontement condor-épervier, qui pour le coup n'en finit pas, ce qui m'amène d'ailleurs à une de mes marottes : la crédibilité.
On l'a compris, Cothias voulait un final diaboliquement (au sens propre) pervers, avec un affrontement mortel père-fille, sans que l'un ni l'autre sache qui était son adversaire. Mais pour arriver à cet objectif, il s'assoit totalement sur le réalisme. Qui peut croire que Gabriel n'a pas envie de savoir qui se cache derrière cet alter ego, cet imposteur ? Qui peut croire qu'il ne devrait pas avoir un sérieux doute sur sa provenance auvergnate ? Qui peut croire qu'Ariane ne se pose pas de sérieuses questions sur cet excellent bretteur (le meilleur du royaume, nous dit-on) qui comme par hasard, a un bras en moins, alors qu'elle fut elle-même le témoin de cette perte de bras, elle l'a même aidé à le cautériser ! Et si l'on me rétorque qu'elle a deviné, mais qu'elle ne veut rien dire, puisqu'elle va jusqu'à sauver le Condor de la noyade, où est la logique de s'obstiner à le combattre masquée en sachant que c'est au minimum son oncle, et sans doute son père ?
D'ailleurs, je me suis piqué (c'est le cas de le dire) d'aller voir le pitch des séries prolongements : Coeur brûlé et Plume au vent. Coeur brûlé, passe encore, mais Plume au vent... Ariane a survécu à ça, sans déconner ? Et Grandpin ne s'en est même pas rendu compte ?
Ils sont quand même bigrement costauds, dans la famille !
Voilà, donc au final, une heptalogie franchement de première catégorie, qui mérite bien son prestige, mais une fin en deçà du reste.
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Dernier tome des 7 vies de l'épervier qui vient conclure la série... ou pas. Car bien sûr, il y a une suite et la série n'étant pas récente, je le sais.
Pas vraiment surprenant car certaines questions ne sont pas vraiment résolues et notamment celles des deux derniers éperviers.
Malgré tout, ce dernier volume vient répondre à la plupart des interrogations du début du cycle et notamment sur la paternité d'Ariane. le duel final entre le condor, épervier originel, et le nouvel épervier conclut cette série avec émotion.
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Sous Louis XIII adulte, l'histoire se termine, mais que de trahisons. J'ai moins aimé ce dernier tome, centré quasiment uniquement sur le masque rouge ou "les" masques rouges.
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