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3,75

sur 821 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mon fils a entendu un instagrameur lire un extrait de ce roman de Cécile Coulon. Il a trouvé la plume tellement belle qu'il m'a acheté ce livre pour mon anniversaire.

Je connaissais Cécile Coulon pour avoir lu "Une bête au paradis". J'y avais déjà découvert une atmosphère particulière; je savais donc à peu près ce qu'il m'attendait en lisant ce bouquin.

Je dois dire que je suis un peu passé à côté. Quand je lis les critiques plus que positives sur Babelio (pas toutes !), je me dis que ce livre n'était tout simplement pas fait pour moi.

Bien sûr, l'écriture est belle, le vocabulaire est riche, mais malgré tout, je n'aime pas le style de l'auteure.

Il parait que Cécile Coulon explore l'âme humaine et sa noirceur, ce qui crée forcément une atmosphère particulière.

Je n'ai ressenti de l'empathie pour aucun des personnages, ce qui m'a laissé un peu à côté du récit, un récit assez sombre qui pourrait se dérouler au Moyen Age comme au début du XXe siècle.

Les personnages n'ont pas de nom. Il y a surtout la mère et le fils qui se partagent les rôles.

La mère est une sorte de guérisseuse qui est appelée auprès des malades quand la médecine ne peut plus rien faire. La mère se fait vieille et elle apprend le "métier" au fils.

Quand elle est appelée au fin fond d'un village perdu, "Le Fond du Puits", fatiguée, elle y envoie son fils qui va y faire ses premières armes et sa mission ne sera pas de tout repos.

Le fils, comme la mère, connait "La langue des choses cachées". Il entend et il voit les secrets, ce qu'il s'est passé dans le village par le passé et, contre l'avis de sa mère, il va régler un problème à sa façon...

Le livre se termine sous forme de sorcellerie, ce qui fait du fils, comme de la mère, plutôt que des rebouteux, des sorciers...

A vous de juger. Les avis sur Babelio sont soit dithyrambiques soit très négatifs...

Je me trouve dans la tranche du milieu et je ne pense pas que je lirai encore cette auteure.
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Un jeune garçon intervient au fin fond d'un hameau pour soigner un enfant. C'est la première fois qu'il vient sans la Mère qui lui a transmis le don, celui de guérisseur. le début du livre est percutant, sombre, ça claque et puis très vite, je me suis ennuyée : c'est répétitif avec un sentiment que l'auteure a voulu 'trop bien faire', a trop cherché ses mots, un manque de spontanéité qui en fait une lecture lourde et sans surprise. Dommage, je suis plutôt adepte de l'auteure habituellement, mais je passe mon tour pour celui-ci
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Il s'agit d'un conte noir à connotation fantastique, avec La Mère et le Fils, deux guérisseurs aux pouvoirs secrets, un méchant aux épaules larges, et une porte où se cache un mal terrifiant, dans une atmosphère atemporelle et sinistre, au lieu-dit du Fond du Puit (un clin d'oeil au livre le Puits de Repila, qui est un pur chef d'oeuvre).

Oui, c'est un texte, très travaillé pour être poétique et horrifique plus que narratif, mystérieux et opaque plus qu'explicite. Sans aucun doute, d'un point de vue purement esthétique, une jolie performance littéraire.

Mais j'en sors déçue.
Il ne faut pas s'attendre à un roman avec développement d'une intrigue et des personnages fouillés auxquels on s'attache, mais plus à vivre une expérience de lecture.

Je me suis perdue dans le style très descriptif, dans cet excès de non-dits et de formules ultra-dramatisantes, au détriment d'une intrigue assez mince et parfois du sens.

Ce livre, aussi travaillé soit-il dans le style (ne le serait-il pas trop ?) m'a semblé artificiel et dénué d'émotions. Si je reconnais la prouesse technique, je ne suis pas entrée dans l'histoire au final très simple et sans surprise.




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La langue des choses cachées est mon premier de la renommée Cécile Coulon.

Ce livre est rapide, court et nous plonge dans un monde un peu fantastique avec des guérisseurs.

Une mère et un fils. Ils plongent au coeur du Fond du Puit lorsqu'on les appelle pour venir guérir. C'est sinistre dans ce village clos. Il s'est passé des événements monstrueux. Ils ne sont pas appréciés par les habitants mais ils restent essentiels pour la survie des êtes aimés. Alors malgré la peur, ils appellent ceux qui voit la langue cachée du monde.

La mère vieillit et la mère doit passer le flambeau à son fils. Il a une mission, sa première. Il ne doit s'adresser à personne d'autre que la famille pour laquelle il est venu. Aucune disgression n'est possible. Évidemment, le soir un inconnu frappe à sa porte. Vas-t-il fauter et ouvrir sa porte ?

Au-delà de l'histoire que j'ai trouvé assez difficile à suivre au milieu de tous ces non-dis. Il m'a été compliqué parfois d'imaginer l'avancée du récit avec toutes cette écriture grandiose.

Beaucoup soulignent la force des mots de Cécile Coulon, avec son texte sublime. Étrangement, c'est ce qui m'a fait défaut à plusieurs moments envers la compréhension générale du récit.

Alors évidemment c'est une belle prouesse, les mots sont forts, on le termine pratiquement le souffle coupé. Mais pour ma part, cet arrière-goût me reste… peut-être pas assez réceptive à l'imaginaire. J'aime quand c'est terre-à-terre. Ici, ce conte fantastique et macabre n'a pas su m'emporter et me transcender.

Je salue la force d'écriture et la passion qui a animé Cécile Coulon, ça se ressent. Pourtant, je n'en garde qu'un souvenir lointain comme un écho.
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Intriguée par le mystère et par ce qui est attrait au chamanisme, j'ai ouvert ce livre avec peut être un peu trop d'attentes.
Souvent décrit comme un conte obscur et fantastique, je suis pourtant passée complétement à côté. Bien que je crois avoir compris le concept du langage ici suggéré, je ne l'ai pas "ressenti".
Le propos m'a paru peut être un peu trop grossier, ou je n'en ai pas saisi toutes les subtilités.
De cette lecture, il ne m'en restera pas grand chose.
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Il y a longtemps que je désire lire Cécile Coulon. Je l'avais vu lors d'une Grande librairie sur France 5 et je l'avais trouvée époustouflante ! Et puis comme cela arrive souvent, le temps a passé, les livres se sont accumulés et je ne l'avais encore jamais lu avant « La langue des choses cachées ». Etait-ce le bon moment ? Je ne sais pas. Mais à l'arrivée, je suis partagée, mitigée quant à ma lecture. J'aurais peut-être dû me méfier moi qui ne suis pas particulièrement attirée par la poésie. Cécile Coulon est bien évidemment une romancière mais aussi une poétesse française. Et là avec ce court roman, elle en fait une démonstration magistrale. Un peu trop à mon goût. Son écriture m'a été par moment incompréhensible, nébuleuse, cachée si j'osais ce petit jeu de mot. Et paradoxalement, ses mots, toujours magnifiques, m'ont hypnotisée. Ce roman, je l'ai lu très rapidement, presque en apnée. L'histoire je vous en parlerai très peu. Aux lecteurs de la découvrir. Sachez juste qu'il s'agit d'un fils et d'une mère qui connaissent la langue des choses cachées. Des « guérisseurs » (mais est-ce bien cela ?) qu'on appelle quand tout espoir est parti. C'est aussi une histoire de transmission de savoirs ancestraux, je dirais même de pouvoirs. La mère, âgée, cède sa place à son fils pour cette mission de réparation des choses, des vivants, de l'équilibre. Elle lui a tout appris. Il lui appartient maintenant de vivre sa propre expérience, de se confronter aux « braves gens » qui leur demandent leur aide. Il se rend donc à la place de la mère auprès d'un enfant malade, dans un village entre deux monts, le Fond du Puits. Rien que le nom du village plante bien le décor. Un village sombre de secrets, de douleurs, de souffrances cachées, surtout celles des femmes. Ici pas de nom, jamais. La mère. le fils. le prêtre. La femme au fusil… « La langue des choses cachées » est un livre mystérieux, poétique, sombre mais touchant. Une histoire étrange tout en étant profondément humaine. Je n'ai pas vraiment tout compris. Mais est-ce l'essentiel avec ce genre de lecture ? Pas sûr. A vous de le découvrir maintenant.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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La profondeur de la nature nous enveloppe dès les premières pages.
A travers des méthodes ancestrales et des croyances qui ont traversées les âges, une mère et son fils aident les habitants en difficulté.
La manière de manier les mots et les maux, les secrets de la nature qui se dévoilent à qui sait entendre dont l'auteure maîtrise les codes.
Le fait de n'avoir aucun prénom permet de se fondre dans un monde verdoyant et qui ne distrait pas le lecteur afin de se concentrer sur l'essentiel.
Petit bémol pour les nombreuses répétitions notamment avec le titre et une histoire qui piétine sans vraiment être incroyable, cela manque de ciment, d'émotions fortes...
L'écriture efface, en partie, la platitude de la narration ce qui joue beaucoup sur l'empathie vis à vis des personnages, quasi inexistante.
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Difficile de dire si j'ai aimé ou non. La musique des mots de Cécile Coulon m'a fascinée un peu comme une symphonie aux notes dramatiques mais l'histoire m'a mise mal à l'aise. Tout est lourd, sombre, violent... Jusqu'à la fin du livre d'une rare noirceur. Et puis, à force d'entendre parler de viol tous les jours dans les médias, le cerveau subit peut-être une saturation de misère humaine. Ce n'est pas de l'indifférence, bien au contraire mais un "ras le bol" et un sentiment de révolte. À vivre et à entendre toujours ces drames éternels et terribles si destructeurs, le découragement et la tristesse finissent par colorer notre quotidien. Si la littérature éveille et réveille, ce serait bien aussi qu'elle offre aussi une bulle d'allégresse. Mais bravo, ce livre est très bien écrit. Il est puissant.
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Cécile Coulon, un roman court. J'ai bien aimé la plume, c'est le premier C. Coulon que je lis!

La langue des choses cachées. le langage un peu particulier, parfois terrifiant pour des non-initiés, lorsque la médecine scientifique n'a plus de réponse, on se tourne vers une médecine alternative.

La mère, une rebouteuse célèbre parcours les villages. La mère comme le fils ont le pouvoir de guérir le corps et les âmes. Mais ils ont aussi la capacité de voir des scènes qui se sont produites dans n'importe quel lieu. Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles sont. Souvent, les scènes sont brutales, choquantes.
Pour la première fois, le fils doit remplacer sa mère qui n'est plus assez robuste pour faire un long voyage. Il arrive dans un hameau éloigné de tout, dans une forêt sombre ou le soleil a fui cette population méchante. Il est là pour un enfant très malade. Il doit lui enlever le mal qui le ronge.
Mais il se rend compte que sa mère a commis une injustice. Ce n'est pas son rôle, il n'est pas là pour cela... Et pourtant, il ne peut rester sans rien faire.
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Cécile Coulon montre une fois de plus dans ce roman que son écriture est à la fois très belle et poétique. Elle a vraiment le don de nous plonger dans son univers à la fois inquiétant et très ancré dans la nature.
En revanche, je n'ai pas du tout aimé l'histoire qui m'a plongée dans un état d'angoisse et de conte macabre. Pendant la lecture, j'ai senti resurgir mes peurs enfantines suscitées par certains contes effrayants. Je n'ai pas du tout aimé l'ambiance, ni les personnages, ni le dénouement. D'ailleurs, j'ai trouvé que c'était un peu confus, et je ne suis pas certaine d'avoir tout bien saisi. Je ressens le besoin de lire un truc très très léger après ça!
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