On peut penser que le Prince Chador a beaucoup de chance même si tout laisse croire que c'est son épouse qui porte les cornes.
Voyez plutôt.
Le jour où il est prévu de l'assassiner sur la route, il prête sa voiture à un ami et c'est ce dernier qui avale son extrait de naissance !
Faut dire que le Prince Chador est "mouillé" dans de nombreuses transactions, la justice curieuse va lui demander sous peu des explications fort embarrassantes. Naturellement dans les hautes sphères du pouvoir, certaines personnes en affaires avec lui s'inquiètent.
Et s'il devenait trop bavard ?
En politiques quelques éclaboussures se transforment vite en taches indélébiles.
Alors suivant le bon principe qu'un homme mort parle rarement, ils sont potentiellement nombreux à vouloir l'éliminer, mais un seul met les bouchées doubles, et il est urgent de le démasquer si le Prince veut continuer à profiter de la vie (pour l'heure il a un petit faible pour les fruits verts...).
C'est Contact S.A qui va s'en charger.
" Une organisation inconnue du grand public et des journalistes, une machine bien huilée, avec ses correspondants dans les principales métropoles de la planète. Un appareil anonyme et discret mis au service d'une petite minorité (sans un premier versement de 50.000 dollars aucun dossier n'était étudié) menacée dans ses biens : les milliardaires, les nantis, les grands de ce monde".
Ce livre de la collection Spécial Police des Éditions du Fleuve Noir est une bonne surprise.
Une intrigue et un récit cohérent qu'aucun temps mort ne vient gâter. C'est du bon policier Made in France avec quelques passages érotiques qui m'ont surpris, mais c'était sans me souvenir que Michel Cousin avait une oeuvre, sous pseudo, aux Éditions Eurédif. Et là tout s'explique...
À lire pendant les vacances d'été pour un moment de détente avec dans les écouteurs la chanson de Niagara :
- Ce soir j'irais danser le mambo.......
https://www.youtube.com/watch?v=WkPV51HtLfw
Commenter  J’apprécie         200
A part un léger grincement qui émanait du cheval hygiénique, on n'entendait rien. Pas même le souffle de celle qui le manœuvrait pourtant avec une vigoureuse conscience. Collée à la selle, Elsa Marlow se livrait à une gymnastique qui n'avait qu'un très lointain rapport avec la remuscularisation. Les yeux mi-clos, les lèvres entrouvertes, elle était perdu dans une rêverie intérieure profonde et à chaque mouvement qu'elle faisait vers l'avant pour actionner sa monture, son bas-ventre restait plus longtemps contre le pommeau de la selle. Sous sa mini-jupe on pouvait apercevoir ses adorables petites fesses se contracter à chaque effort qu'elle faisait et ses cuisses avaient un angle d'ouverture qu'un officier du Cadre Noir aurait nettement désapprouvé...
Dans cette position, la robe de la jeune femme remontait très au-dessus de ses genoux et ses cuisses prenaient la longueur d'une verste sibérienne, le froid en moins. Charnues, rondes, musclées, elles avaient tout pour inverser la libido tourmentée d'un Roger Peyreffite, et si Proust l'avait connue, il aurait mis moins d'une semaine à retrouver le temps perdu.
Vous savez, il ne faut pas se faire d'illusion sur ces fameux dossiers qui ressortent à chaque période électorale ! La plupart n'existent pas et, du reste, personne ne se choque plus d'une bonne partouze ou de ballets plus ou moins roses ou bleus !
C'était sa mère qui avait inventé le diminutif de ses deux prénoms. Dans sa bouche, Charles-Edouard était devenu Chadour, jusqu'au jour où la distraction d'un journaliste l'avait réduit à Chador et, depuis, il était pour les médias et pour ses intimes le prince Chador.
- Ce qui nous ramène d'une certaine façon à un acte politique, vous ne trouvez pas ? s'offusqua Vermoncourt ?
- Non...Le prince n'avait pas que des ennemis gravitant dans l'orbite du pouvoir. Ses "affaires" débordaient le cadre politique et même le cadre national ! corrigea Parent. Cette hypothèse nous ramène plutôt à celle d'un tueur engagé par l'un de ces ennemis, sur lequel je n'ai aucune indication, et qui aurait pour consigne de faire passer la mort de sa victime pour accidentelle ou simplement criminelle pour éviter des retombées post-mortem.
La grande galère du
rock français : le Havre
Reportage sur les rockers du Havre : les moyens d'existence, le
chômage, les lieux où l'on peut faire
de la musique, les maisons de disques, ce que représente le
rock pour eux. Interview de nombreux rockers havrais : le groupe FIXED UP, Jérome SOLIGNY et Marc MINNELLI, le groupe CITY KIDS, le groupe BAD BRAINS, ROCK NEW HAVRE ,le groupe OX,
Michel COUSIN (qui arbore une belle "banane" de...