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Citations sur Les trois vies d'Antoine Anacharsis (59)

La nature humaine s'avère plus compliquée à déchiffrer que n'importe quel cryptogramme.
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"Je vais naître trois fois. A l'âge de 16 ans, on me tranchera la langue, mais rien ne m'empêchera de raconter mon histoire jusqu'au bout. Rien ni personne. Je vivrai. Je mourrai, et puis je renaîtrai."
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Notre tête est la plue puissante des forteresses.
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chapitre 1
 
Bientôt je vais naître. Je vais naître pour ma première vie du dehors et connaître la lumière du jour et savoir ce que c’est que d’être vivant à l’air libre.
 
Je m’appelle Taan. Ou Antoine. Ou Anacharsis. Peu importe pour l’instant. Je vais naître trois fois. À l’âge de 16 ans, on me tranchera la langue, mais rien ne m’empêchera de raconter mon histoire jusqu’au bout. Rien ni personne. Je vivrai. Je mourrai, et puis je renaîtrai. Je connaîtrai des joies et des humiliations. Je ferai plusieurs tours du monde. Mon histoire commencera au large de Madagascar, sur une petite île nommée Nosy Boraha, ou Sainte-Marie par les Européens. Une île idéalement placée en marge de la route des Indes. C’est de là que je partirai, et c’est là qu’à la toute fin je reviendrai.
 
Pour l’heure, je suis au chaud au fond du ventre, plié comme le mystérieux bout de papier à l’intérieur du médaillon que ma mère porte autour du cou. De la taille d’un haricot. Je germe. Mon cœur est une petite bosse, mes yeux deux courtes saillies, mes lèvres restent à dessiner, avec les deux minuscules fentes que sont mes oreilles je n’entends pas encore les bruits, mais déjà ma mère communique avec moi.

(Incipit)
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"Est-ce que le soleil est le même partout ?"
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"Les larmes me montent aux yeux. J'aimerais m'en débarrasser, mais je me rend compte que je ne sais pas pleurer.[...] Personne ne m'a appris à pleurer."
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"Bang !

Le bruit que font les rêves quand ils meurent"
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"Les rêves sont pour les fous soupire-t-il."
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Ce n'est plus moi qui cherche un trésor, c'est le trésor qui me poursuit.
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Pour ma mère, les baleines étaient des personnages de légende, qui nous faisaient l’honneur de nous rendre visite durant l’hiver austral. Elles étaient intouchables, pareilles à des mirages, à des ombres. Mais les hommes que je côtoie aujourd’hui ne voient pas les choses de la même manière. Les baleines ne sont pas des ombres, elles sont devenues la nourriture de la lumière. Avec leur huile, on éclaire les grandes villes d’Europe et d’Amérique. On lubrifie les machines. Les dents d’ivoire font des cannes, des manches sculptés, des becs d’ombrelle, des archets de violon. Avec les fanons, on fabrique des corsages et des parapluies. L’ambre gris, prélevé dans l’estomac, sert à fixer les parfums.
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    Tahiti
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    Nosy Boraha

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