Quand j'ai vu cette BD dans la sélection du comité de lecture, je me suis « Chouette, un livre de Nicolas de Crécy ! ». J'avais déjà « rencontré » cet auteur en lisant
Les amours d'un fantôme en temps de guerre, roman ado qui a remporté le prix vendredi en 2018. Je l'avais beaucoup apprécié, je m'attendais donc à apprécier de même Visa Transit. Et en fait, non…
Si j'ai été contente de retrouver la patte de l'auteur dans les illustrations, j'ai été cependant déçue par certains aspects de ma lecture. Déjà, pour quelqu'un qui a un talent de dessinateur comme
Nicolas de Crécy, je trouvais ça un peu dommage qu'il ne nous ai pas proposé davantage de paysages. Je veux dire, les paysages qu'ils représentent sont juste magnifiques ! D'autant que là, nous suivons deux hommes qui voyagent à travers l'Europe, ça aurait pu être l'occasion de nous en montrer un peu, de cette Europe. Mais au lieu de grands horizons, nous restons fixés sur la voiture, c'est un peu dommage.
Et puis, le voyage en lui-même est un peu décevant aussi. Là encore, ces deux hommes traversent différents pays, rencontrent des habitants de cultures différentes, ça aurait pu être intéressant qu'on nous en parle. Au lieu de cela, le récit reste centré sur les moyens techniques du dit voyage, et sur la voiture en particulier. Et là encore, le trouve ça dommage.
Ajoutez à cela quelques éléments étranges qu'on ne comprend pas forcément : la disparition de la station essence ? L'homme au casque rouge ? La narration qui se balade dans le temps sans qu'on sache toujours à quelle époque elle se situe… Ce sont des petites choses qui m'ont embrouillée dans ma lecture.
Pour conclure, je n'ai pas accroché du tout. Dommage.