Séduis-moi si tu peux

J'ai mis du temps à comprendre tout ça. Je n'étais pas habitué à fréquenter quelqu'un comme toi, parce qu'il n'existe personne d'autre comme toi.

— Je sais que Cal a remporté le pari, mais on s’est mis d’accord sur le fait que je gagne tous les sous qu’il empoche sur mon dos. J’avoue que ça me rapporte un peu de monnaie, donc là… Oh, putain !

En posant les yeux sur le chèque, elle en perdit presque son drap.

— Ce n’est pas 10 dollars, précisa Cal en remontant le dessus-de-lit qui était en train de glisser.

Min leva vers lui un regard consterné.

— Tu as parié 10 000 dollars que tu coucherais avec moi ?

— Non. Je vais finir par m’acheter un tee-shirt qui porterait l’inscription : « Je n’ai pas accepté de relever ce défi. »

Il se pencha et l’embrassa tout doucement, leurs bouches si parfaites l’une pour l’autre qu’elle en eut des frissons. La chaleur de cet homme était un bonheur à savourer, et, du bout de la langue, elle effleura le chocolat resté au coin de ses lèvres vigoureuses, puis leurs langues s’engagèrent en une danse sensuelle et sauvage. Il rompit leur baiser, la laissant haletante, prise de vertiges et d’une envie folle de recommencer. Leurs regards se croisèrent un instant, la stupéfaction se lisant sur leurs visages. Elle ne se sentait ni trompée ni déçue puisqu’elle savait à quoi s’attendre avec lui. Seulement, elle s’en fichait complètement.

— Encore, souffla-t-elle et il s’exécuta en tendant la main vers un gâteau mais elle le retint. Non, pas ça, toi.
Elle l’attrapa par le col de sa chemise, l’attira contre elle, et se laissa embrasser plus fort, lui faisant comprendre qu’il pouvait glisser sa main au creux de sa nuque, l’envelopper dans ses bras, l’embraser. Elle sentit la main de Cal s’insinuer autour de sa taille pour se faufiler sous son sweat, son sang circulait à une vitesse folle et les pulsations contre ses tempes lui hurlaient : « Celui-ci ! »

— Je te trouverai une belle alliance plus tard, la rassura-t-il en plongeant son regard dans les yeux si sombres et si mystérieux de la jeune femme. Et je ferai ça un peu mieux, aussi. C’était juste pour nous débarrasser de tous ces gens.

— Dans ce cas, sache que quand tu feras ça un peu mieux, ma réponse sera « oui ».

— Merci, lui murmura-t-il et il l’embrassa pour se rapprocher de la chaleur si sensuelle de son corps.

Bon sang, je t’aime tellement fort, lui chuchota-t-il à l’oreille. J’ai du mal à croire à quel point je t’aime

Ils se mirent tous à bavarder et Cal se tourna vers elle. Tout ce que je demande, c’est d’être seul avec elle pour le reste de ma vie, songea-t-il.

— Eh ! cria-t-il par-dessus le brouhaha.

Ils pivotèrent tous vers lui avec des degrés différents de mépris, de désespoir ou de colère, puis Cal attrapa un donut, se retourna vers Min et déclara : — Minerva Dobbs, je t’aime et je t’aimerai pour toujours. Veux-tu m’épouser ? — C’est un peu soudain, sourit-elle.

— Nous avons un public, Minnie. Alors c’est oui ?

— C’est oui, répondit-elle.

Alors il lui prit la main, détendit ses doigts et glissa le donut autour de son annulaire, persuadé pour la première fois qu’il faisait exactement ce qu’il fallait

— C’est une bonne chose qu’il t’ait quittée. Au moins maintenant tu es disponible pour le prince Charmant. Il est en route, je le sens.
— C’est ça... Il était en route, mais un tracteur l’a fauché en chemin.

Personne ne m’a jamais comprise comme toi. Personne ne m’a jamaid fait me sentir aussi bien que toi. Tu me connais, tu sais tout de moi, et le jour où tu m’abandonneras, ce sera la vraie moi que tu laisseras, celle que personne n’avait jamais remarquées. C’est elle que tu repousseras.

Elle l’attrapa par le col de sa chemise, l’attira contre elle, et se laissa embrasser plus fort, lui faisant comprendre qu’il pouvait glisser sa main au creux de sa nuque, l’envelopper dans ses bras, l’embraser. Elle sentit la main de Cal s’insinuer autour de sa taille pour se faufiler sous son sweat, son sang circulait à une vitesse folle et les pulsations contre ses tempes lui hurlaient : « Celui-ci ! »
Brusquement, il avança la tête et la percuta de plein fouet.
— Aïe ! s’exclama-t-elle.
Il se retourna pour regarder derrière lui, les deux mains toujours posées sur Min.
— C’est quoi ce bordel ! cria-t-il.
— J’ai dit, qu’est-ce que tu fiches ? s’énerva Liza agrippée à son sac à main en cuir.
— Qu’est-ce que j’ai l’air de faire, d’après toi ?
— Je saigne, marmonna Min en posant un doigt contre sa lèvre entaillée.
Cal se retourna vers elle, retira le doigt et l’observa, embarrassé et inquiet. Il était si proche, elle n’eut qu’à se pencher vers lui, le coeur battant, et il s’inclina aussi, les yeux à demi clos. Elle songea : Oui, reviens… Puis Liza tira sur le bras de Min, la faisant presque tomber de la table.

Bonnie lui tapota le bras.
- C’est une bonne chose qu’il t’ait quittée. Au moins maintenant tu es disponible pour le prince charmant. Il est en route, je le sens.
- C’est ça… Il était en route, mais un tracteur l’a fauché en chemin.
Bonnie s’accouda au comptoir telle une sexy petite fée clochette.
- Ce n’est pas comme ça que ça marche. Si c’est écrit, il parviendra jusqu’à toi quels que soient les obstacles et vous serez ensemble jusqu’à la nuit des temps.
Liza lui lança un regard incrédule.
- Qu’est ce que tu nous chantes? Le rêve bleu de Barbie?

Le père de Min les accueillit dans l’entrée. C’était un homme à l’air pataud, avec une masse de auraient cheveux blonds et de gros sourcils blancs très fournis qui dû communiquer une chaleur accueillante mais qui, au lieu de cela, lui donnaient un air de chien de berger vaguement paranoïaque dont les moutons ourdissent un complot contre lui.