Il y a six mille ans, le Moyen-Orient, la péninsule Arabique et l’Afrique du Nord étaient fertiles. Il y avait des champs cultivés, des savanes et des plaines couvertes d’arbres. On ne connaissait aucune période de sécheresse. Puis le climat a changé et transformé toutes ces régions en déserts. Ce phénomène a été provoqué par la baisse de température qu’on a observée dans les courants océaniques. La plupart des savants que vous consulterez vous le confirmeront. Ce que nous voulons faire, c’est rétablir les conditions précédentes. L’an dernier, nous avons été témoins d’un premier signe qui allait dans ce sens, mais cette année, le changement sera flagrant.
Quelque part, un chacal se mit à japper : l’animal n’était pas tout près, mais dans le désert, le bruit portait loin.que part, un chacal se mit à japper : l’animal n’était pas tout près, mais dans le désert, le bruit portait loin.
- Seigneur, marmonna-t-il tandis que des insectes lui cinglaient le visage. Dire que j'ai écouté toutes ces années Dirck me raconter des histoires sur les Duisenberg et les Packard qu'il empruntait à son père, pour finir par me retrouver sur un scooter brinquebalant.
Les océans du monde fournissaient les trois quarts de notre oxygène et un tiers de notre nourriture, et pourtant les pollueurs se comportaient comme si c’étaient de simples broutilles, jusqu’au jour où il ne resterait plus rien à pêcher, où l’air serait devenu irrespirable. Personne ne voulait rien faire contre cela tout simplement parce que cela ne rapportait rien.
On aurait dit une araignée avec six longs bras tendus en avant et, à l’arrière, deux pattes qui se déployaient en nageoires aussi plates qu’une queue de baleine. Chaque jeu de bras se terminait en divers types de griffes, marquées d’un sillon courant tout le long du dos de la chose et présentant des protubérances qui ressemblaient plus à des puces électroniques qu’à des barbillons ou des épines.
À vrai dire, l’ensemble avait l’air d’une machine.
Un changement climatique n’a rien de définitif, qu’il n’a aucun caractère permanent.
Grâce aux conditions climatiques, nous pouvons bâtir ou détruire un empire. Mon peuple espère faire les deux.
Les résultats de nos investissements seront certes satisfaisants mais nous n’aurons aucun accès à cette fameuse horde qui permet de tels profits. Nous sommes exactement comme ces gens qui achètent de l’électricité au lieu de construire eux-mêmes une centrale.
Ce que nous voulons, c’est posséder suffisamment de grain à vendre quand leurs silos seront vides. Et cela ne risque pas d’arriver à moins de bénéficier d’un changement climatique radical dans nos propres pays.
Cet homme est un ennemi. Si nous n’avons pas la force de tuer nos ennemis, ils nous prendront nos puits. Et sans les sources, nous ne connaîtrons que l’errance et la mort.