Citations sur Mémoire, vous avez le pouvoir (11)
La mémoire s’use seulement si l’on ne s’en sert pas !
La bonne nouvelle ,c'est que la memoire de travail se travaille mémoire de travail... se travaille !
Mémoriser des listes de mots et
faire du calcul mental sont de très bons exercices pour booster votre mémoire vive, mais aussi votre mémoire en général. En effet, la mémoire de travail fait
office de gare de triage : toutes les informations que nous
percevons passent par elle avant d’être soit effacées, soit dispatchées vers nos mémoires à long terme où s’ancrent durablement nos souvenirs et connaissances.
Pourtant, mieux connaître ces différentes mémoires est un
excellent moyen pour les utiliser volontairement. Cea permet
également de mieux maîtriser a façon dont notre cerveau va encoder les données afin de les retenir d’une autre manière que le mode par défaut que nous proposent spontanément nos neurones. Les champions de a mémoire, qui ont pourtant le même pouvoir que vous et moi, combinent les avantages de chaque type de mémoire pour retenir tout ce qu’ils veulent. Comment ? En utilisant des astuces simples que je partagerai tout au long de ce livre. Parfois, ce seront des techniques applicables tout de suite, d’autres fois, ce seront des outils que vouterez à vos besoins.
Le cerveau. Un organe qui fascine, que l’on cartographie depuis longtemps, que l’on compare en taille et en poids avec le reste du règne animal. Avons-nous d’ailleurs un si gros cerveau ? Est-ce que a taille compte vraiment ? Notre cerveau est chiffonné… C’est pour cea qu’il y a tant de plis et de replis, et ça, c’est plutôt malin. Ce chiffon
nage permet d’augmenter considérablement sa surface utile
tout en prenant un minimum de pace.
En fait, j’utilise bien mes mémoires visuelle, kinesthésique et auditive !
Il est important de démystifier cette croyance car si vous avez accès aux mémoires que nous avons présentées, et aux trois formes de mémoires du VAK, alors vous pouvez associer les forces de chacune afin d’exploiter au mieux vos capacités
demémorisation.
Il faut dire aussi que nos sens jouent un rôle primordial dans la mémorisation. Ils ont d’ailleurs une catégorie dédiée : la mémoire perceptive ou sensorielle, notre deumxième
mémoire inconsciente.
Vous pourrez maintenant arguer de votre différence de point vue émotionnel. En toute bonne – ou mauvaise – foi.
La mémoire épisodique se met en place tardivement. Avant trois ans, ne cherchez pas. Si vous avez des souvenirs précis, on vous les a racontés et vous les avez mémorisés a posteriori. En fin de vie, surtout en cas de maladie neurodégénérative commecAlzheimer,la mémoire épisodique peut s’emmêler les pinceaux.
Par son caractère quasi automatique, avec pour moteur les émotions, a mémoire épisodique peut servir à trafiquer le processus d’encodage des informations à notre avantage.
La mémorisation d’un événement important pour vous se fait de manière automatique, sans effort. Elle a une durée de vie quasi illimitée – à l’inverse de votre liste de courses si vous ne l’avez pas notée ou apprise par cœur. Pourquoi ? Parce que cet événement est riche en émotions. Et une émotion, positive ou négative, ancre durablement un souvenir.
En effet, dans notre cerveau, l’hippocampe, gardien de notre mémoire épisodique, est collé serré à l’amygdale, siège des émotions.
Si notre cerveau était un ordinateur, la mémoire de travail
serait notre mémoire vive : on y stocke provisoirement les données avant de les enregistrer dans notre disque dur.
On possède juste un peu moins de RAM ! Notre capacité est même très limitée : sept « unités d’information » dans l’ordre – chiffres, lettres, mots. Neuf pour les cadors, cinq pour les fatigués. Au-delà, notre mémoire de travail sature et, comme un vieil ordinateur avec trop d’applications ouvertes, on rame ! Aïe, c’est pas gagné pour le numéro de téléphone à 10 chiffres.
Retenir un numéro le temps de le noter, les ingrédients d’une recette le temps d’aller les chercher dans le placard, le début de ce paragraphe le temps d’arriver à la fin… la mémoire de travail est la mémoire de l’instant. Sollicitée en permanence, elle a une durée de vie de 20 secondes ! Tic-tac,tic-tac.
La mémoire de travail retient une information (le 06 de votre coup de cœur, croisé par hasard au musée) juste le temps de la traiter.
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