Les esclaves étaient censés être humbles et modestes : elle avait encore du chemin à parcourir avant de devenir l’esclave idéale.
Ce qui s’était passé ne faisait pas de lui une mauvaise personne. Il supposait que ce qui le retenait tenait au désir primaire, hérité des premiers mâles, d’apparaître en héros aux yeux de sa compagne. Or avoir été l’esclave sexuel d’un autre détenu en prison n’avait rien de glorieux.
Il utilisait certes les mots « je t’aime » avec parcimonie, mais, lorsqu’il l’embrassait de cette manière, il devenait inutile de les prononcer.