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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'histoire tient en trois lignes, un espion fait surface à Paris, San-Antonio et son équipe sont chargés de surveiller un de ses contacts, Danio, un perceur de coffre-fort italien repenti. Cette affaire va les embarquer dans une affaire de cambriolage industriel puis sur un paquebot. Un simple affaire d'espionnage se transforme sous la plume outrancière de Frédéric Dard en une feu d'artifice de drôleries, à coup de calembours grotesques, d'expressions et de maximes hilarantes ou grossières ou même parfois poétiques, de réflexions délirantes sur les sujets les plus incongrus, j'aime ses manières de prendre le lecteur à partie, de se moquer de lui-même, de ses personnages et de ses lecteurs. C'est totalement irrespectueux, souvent lourd, toujours graveleux, on sent la plume lui échapper parfois, il place les mots comme il lui viennent à l'esprit, ça fume, ça explose, et j'avoue que le plaisir de lire un San-Antonio ne doit pas beaucoup à l'intrigue, mais plus aux tergiversations intellectuelles, langagières.
J'ai ri tout du long, j'ai épinglé une flopée d'extraits, c'était franchement réjouissant.
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Collés à la surveillance d'un gaillard douteux, S-A et ses acolytes Bérurier et Pinaud se retrouvent une nouvelle fois au coeur d'une histoire d'espionnage.
De fil en aiguilles, ils montent bientôt à bord d'un transatlantique avec pour mission de découvrir qui a embarqué avec les précieux plans ainsi que la maquette d'un appareil volés peu avant.
Chouette ambiance vous l'imaginez dans la cabine qu'occupent les 3 lascars.
Mais la voyage ne dure que quelques jours, aussi S-A doit-il se presser l'oignon pour intercepter les documents...
Encore un épisode réussi, merci Frédéric Dard !
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« du poulet au menu », ca promet…
En fait dans ce petit San-Antonio mensuel alléchant, rien de très innovant… Nous avons bien le trio San-A. Béru Pinaud… mais loin de ce que l'on connaîtra plus tard, quand les deux acolytes du commissaire auront atteint leur envergure maxi.

Tout commence par la surveillance attentive de Diano, un perceur de coffre italien repenti, mais malgré tout encore en contact avec un espion international turc : Grunt.

Toujours dans l'espionnage international, ici un avion à décollage vertical, Frédéric Dard nous sert ici un épisode plaisant – quoique pas très dense et assez prévisible – ni trop violent ni trop noir, avec une jolie blonde et surtout, pour la première fois des calembours sur les noms des personnages comme « la Baronne Tuchelingue du Prose » ou le « Général Lavert-Jovent »… Je sais, c'est lourdingue, mais j'y peux rien, ça m'fait marrer…

Le mois prochain : « Tu vas trinquer San-Antonio »…
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29ème aventure de San Antonio. On est toujours dans la série des années '50. Il reste encore 8 livres dans cette décennie.

San A et ses complices surveillent un ancien malfrat, rangé, mais qui se fait alpagué par un gars du milieu. Ce dernier lui met la pression et lui demande de « rembourser une dette » en cambriolant un coffre-fort. le repenti vient se confier à Antoine, qui, après coup, se demande si ce n'est pas un piège…

Le malfrat-repenti est liquidé et nos trois joyeux drilles embarquent sur un bateau pour New York. Petite croisière bien sympathique mais professionnelle avant tout. Il s'agit de récupérer un avion miniature et des documents. Cet avion serait une nouvelle invention (décollage à la verticale) et les documents des plans de cette invention revendue à l'étranger (classique…)

Voilà en gros l'histoire de cette aventure supplémentaire. En parlant d'aventure vous pensez bien que SA en connaîtra une de nature féminine ! Et Béru aussi figurez-vous, eh oui !! Quelle belle croisière !!!

===

Un épisode agréable, qui n'est pas le meilleur, avec un titre qui ne reflète pas le contenu de l'histoire comme souvent dans les San Antonio.

A lire en dilettante, ne vous attendez pas à un best-seller ! ;o)
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Ce San Antonio diffère un peu des précédents. le thème général se concentre sur une affaire d'espionnage sur le territoire, mais le commissaire va vite avoir besoin de ses acolytes en renfort, Pinaud et Bérurier. Après 48 heures non stop exténuantes, le trio va se voir embarquer dans une aventure plutôt originale. Ce 29ème tome toujours plein d'humour révèle le personnage "Bérurier" qui reprend du poil de la bête et affirme son caractère.
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Roman d'action pur jus, débridé, sans temps mort, pimenté d'argot et relevé de savoureuses notes de bas de page, du poulet au menu trouve son apothéose sur un paquebot transatlantique. Nos trois compères doivent y interpeller une espionne fondue dans la foule des passagers. Ne bénéficiant que d'un maigre indice pour la démasquer, il vont faire appel à leur intelligence, à une inventivité féconde et ne pas hésiter à perturber la quiétude des vacanciers. Surtout des vacancières.

L'auteur du Secret de polichinelle nous offre ici, avant l'heure, une variation personnelle et dévergondée sur le thème de la croisière s'amuse et y développe, entre deux digressions, une philosophie revancharde de la vie un peu extrême mais, je dois le reconnaître, pas totalement inintéressante.

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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29ème San-Antonio paru en 1958, un bon polar d'espionnage comme seul Dard sait les concocter; le vocabulaire truculent fait son apparition et le poulet est bien sûr au menu de ce repas plutôt sympa dans lequel le trio va embarquer vers New-York, à bord d'un transatlantique, pour récupérer des plans d'avion, avec différentes péripéties au terme desquelles l'objectif est toujours atteint à la grande gloire du célèbre commissaire.
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J'ai bien aimé cette 29ème enquête de San Antonio. C'est assez plaisant de voir notre Commissaire se faire balader dans son enquête même si on ne doute pas une seule seconde qu'il va retomber sur ses pattes.

Tous les ingrédients de la franchise sont réunis et si le sexisme général est moins présent dans cet opus, c'est pour nous offrir davantage de Béru et de Pinaud qui en prenne pour leurs grades.

Comme toujours, beaucoup de facilités dans ce récit et pourtant, il reste quand même plus consistant que ce que j'ai déjà pu lire dans les 28 précédentes enquêtes.

La façon de jouer avec les mots de Frédéric Dard m'amuse toujours beaucoup tout comme sa façon de jouer avec le lecteur en glissant de nombreuses références et autres clins d'oeil (certaines lié à l'époque m'échappe d'ailleurs)

"Du poulet au menu" est en tout cas un très bon volet dans cette saga littéraire que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
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Aventure en deux tomes (1/2)

Au début du commencement on va parler des pérégrinations du sujet de ce bon plat qui se nomme «Du poulet au menu» et se présente sous le numéro 29 dans la liste des mets de l'auberge «Les aventures du commissaire San-Antonio et de sa valeureuse compagnie». Ce n'est pas une auberge espagnole. L'hôtelier, Môssieur Frédéric Dard, est un vrai acrobate de la langue — c'est son cachet particulier et ses mets sont délicieux, à s'en lécher les babines!

Bon, trêve de publicité, passons «à nos actes manqués», comme chante un autre monsieur, Jean-Jacques Goldman, troubadour de l'auberge par intérim.

Un jour, les services secrets français ont révélé la présence à Paris d'un espion redoutable, qui s'appelle Grunt.

La filature a noté la rencontre entre Grunt et un inconnu. D'après son attitude, ce dernier semble ne pas être tout à fait d'accord avec l'espion. Bien sûr, l'interlocuteur de Grunt est aussi pris en filature. Toute la journée il flâne à Paris et le soir il entre dans un meublé et loue une chambre pour la semaine. Il se boucle dans son studio et ne met pas le nez dehors. Il a l'air d'attendre… Sacha Distel lui aurait demandé ce qu'il attend pour être heureux. Mais San-Antonio s'est borné à poser deux questions: "Mais attendre quoi? ou qui?"

Ainsi, San-A et Pinuche surveillent cet inconnu qui finit par se livrer à la police. Cet homme qui s'appelle Angelo Diano, fait son mea-culpa: il est un cambrioleur recherché en Italie pour meurtre. Grunt lui a demandé de dévaliser un coffre-fort truffé des plans secrets. Diano qui se croit maintenant un homme honnête, a décidé qu'il lui vaut mieux racheter les erreurs passées que consentir à des combines louches de Grunt.

Le Vieux promet de ne pas livrer Diano aux autorités italiennes. À charge de revanche, le Big Boss prie Angelo de commettre le vol réclamé par Grunt mais sous une haute surveillance policière.

Désormais, toute la combine a tourné au vinaigre et il y eu trois fils à retordre: la mort de Grunt, la mort de Diano et la disparition non seulement des plans d'un engin secret, mais, ce qui est essentiel, du petit modèle du prototype…

Et c'est de ce moment-là que pour le commissaire et ses acolytes, Bérurier et Pinaud, commence une frénétique course contre les plans, une course qui va les conduire à le Havre, et puis, en une ultime tentative de rattraper les documents et la maquette, au bord du paquebot «Liberté» partant pour New-York et où un mystérieux quidam (ou quimonsieur) s'est sauvé avec les plans et toutim.

Le fabuleux trio a les six jours de la traversée pour découvrir le coupable et reprendre les documents et la maquette…

* * *
Comme dit le renard, apprivoisé par le Petit prince, cette une aventure de San-A est «unique au monde». Ce roman, «Du poulet au menu», est inséparable du volume suivant, «Tu vas trinquer San-Antonio» (S.-A #030) qui en est sa suite directe. Ainsi, nous avons devant nous, un seul, un unique diptyque dans la longue liste des aventures du commissaire San-Antonio.

C'est un roman sympa, agréable à lire, un vrai mélange d'humour et d'aventure, la décoction des filatures, des interrogatoires, des meurtres, des imbroglios et des dénouements.

Notre inégalable équipe, composée de San-Antonio, de Béruirier et de Pinaud est à l'arène dès le début jusqu'au point final. Ses personnages se densifient, en devenant bien (et bons) vivants. On sent bien que l'auteur y attache de l'importance grandissante et éprouve une immense chaleur humaine.

Le sujet est ficelé et le rythme tient bon la rampe. Les autres marques de fabrique san-antoniennes, comme des notes kamasutresques, quelques digressions lyriques, des calembours et des métaphores sont aussi présents. «Le secret de Polichinelle» peut se flatter d'un chiffre record de renvois en bas de pages — 56. «Couille molle!», comme aurait dit mon ami Nicolas Sarkozy. «Du poulet au menu» en a 78! Septante-huit, comme on dit en Belgiqiue!

Sans doute, il y a encore des aspérités du style, des incohérences, des chutes du tempo. le proverbe dit que «C'est en forgeant qu'on devient forgeron». Je crois qu'il n'y a aussi qu'une seule possibilité de devenir un bon écrivain — en écrivant, comme le fait notre cher Frederic Dard alias San-Antonio, ayant pris ce chemin déterminant.

Et on le croit.

À noter :
♦ le Vieux a une manie: en réflichissant, toutes les fois il dessine «des oiseaux des îles sur une feuille à en-tête de la Grande Cabane».
♦ San-A est né sous le signe de Cancer, dans ses premiers décans, c'est-à-dire, entre le 21 juin et le 1er juillet.
♦ Pinaud et sa femme fêtent leurs noces d'argent. «Vingt-cinq ans de mariage : un bail, non ?»
♦ Alexandre-Benoît est un mari exemplaire. Béru dixit: «Ça fait quatorze ans que j'ai pas trompé Mme Bérurier…»
Lien : https://autodidacteblog.word..
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