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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Un secret de Polichinelle est connu de tous mais cette connaissance n'est pas partagée. Les détenteurs du secret de Polichinelle ne manifestent pas librement la connaissance qu'ils ont et, par conséquent, ils ignorent le niveau de connaissance des autres." C'est ce que va constater le Commissaire San Antonio dans sa 28ème aventure. Il ne s'éloigne pas trop de Paris et se rend dans les environ d'Evreux pour une mission qui présente quelques points communs avec "j'ai peur des mouches". Commencée en solo, il appelle ensuite en renfort ses fidèles acolytes.
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28ème San-A, paru en 1958, dans lequel une chasse au pigeon se transforme en mystère de radiations atomiques. Donc, une enquête plutôt bien torchée, avec beaucoup de digressions farfelues et un intrigue alambiquée. Enfin, c'est un San-Antonio.
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J'ai bien aimé cet opus, une sorte de huit-clos entre scientifique et San-A.

Dès le début je me doutais bien du coupable, ce qui fait qu'a la fin je n'ai pas été étonné, mais l'histoire en elle même est vraiment sympa à suivre.
L'écriture est plaisante, les calembours peut-être un peu trop lourd à mon goût sur certains passages.

C'est le premier volume de San-A où l'auteur insère beaucoup de sous-propos avec les astérisques.
Ils sont parfois amusant, mais quelques fois je les trouves vraiment lourd.
C'est la raison pour laquelle je mets un 3/5 sur ce livre.
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«J'ai l'impression de collectionner l'erreur judiciaire»
(San-Antonio «Le secret de Polichinelle»)

Après le roman des mouches vient le tour du roman des rats et des pigeons.

Le commissaire San-Antonio vient de se retourner de la RDA sain et sauf en y laissant des mouches pesteuses («J'ai peur des mouches»). Mais la vie continue, le style de l'écrivain se développe et il passe des insectes aux rats (de labo), aux pigeons et, dans la foulée, au secrets d'État qui, vérification faite, sont souvent secrets de Polichinelle.

L'histoire de ce polar débute par la chasse lors de laquelle Bérurier, un bon tireur et chasseur (presque alpin!) va tuer le setter du maitre, M. Parderrière («[…] j'ai cru que c'était un lièvre. de loin, la perspective, hein?»), et Pinaud va se contenter du carcasse d'un pigeon voyageur au lieu d'une faisane. Ce malheureux oiseau porte à la patte un étui de métal contenant un message chiffré.

Ce truc semble assez louche et San-Antonio décide de passer ce papier bizzare au Vieux.

Quatre jours après la chasse, le Vieux fait appeler le commissaire dans son bureau.

Le Big Boss annonce que le message n'a aucun rapport avec un un concours quiconque entre colombophiles. Il s'agit d'une formule pour parer aux radiations atomiques. L'invention n'est pas encore au point, les savants travaillent d'arrache-pied, mais déjà il y a une fuite!
Les recherches ont lieu dans un laboratoire privé et gardé. Il est située près d'Évreux, dans un coin isolé de la forêt. le professeur Thibaudin qui y dirige, est d'une prudence maladive. C'est un vrai maniaque du secret. Il est le seul à connaître les formules de son invention. Les documents sont enfermés dans un coffre dont il est le seul à posséder la combinaison (le professeur Thibaudin, pas le coffre, a une mémoire exceptionnelle). Et quand même un pigeon voyageur essaie déjà de délivrer la formule de l'antidote atomique vers d'autres pays!

La mission du commissaire est bien nette: se rendre sur place gardant son incognito, élucider le mystère et trouver le suspect, ce mystérieux envoyer du pigeon truffé par des formules magiques…

* * *
Ce polar numéro 28 de la série, «Le secret de Polichinelle», est paru en 1958.

Si l'affaire précédente (J'ai peur des mouches) où le commissaire fait cavalier seul, est consacrée au menaces de l'arme biologique, ici on fait face aux éventuelles conséquences de la force nucléaire.

Le proverbe dit qu'«aux grands maux les grands remèdes». Peut-être c'est pour nous prouver la justesse de ces mots et la gravité du moment, que l'auteur engage dans la bataille ses troupes les plus fraîches et fameuses — le valeureux trio «San-Antonio — Bérurier — Pinaud». Expendables, quoi!
La plupart du temps l'intrigue de ce volume se déroule à huis clos, dans un petit labo où il y a quelques savants, un professeur féru et méfiant, son charmante assistante et… un traitre.

Par rapport au J'ai peur des mouches ce polar m'a paru plus intéressant grâce à son tempo et sujet ficelé, des digressions lyriques et kamasutresques, quelques calembours et métaphores truculents, toute cette plaisanterie gauloise qui devient de la manière de plus en plus précise la marque de fabrique de San-Antonio.

Un autre signe caractéristique de son style sont les renvois en bas de page. Les romans «Au suivant de ces messieurs» (S.-A #023) et «Les anges se font plumer» (S.-A #025) en avaient 14 par livre. Ici le nombre de renvois flambent en flèche: 56!

Reste encore le manque de cohérence entre côté polar et côté humour mais ça sent la vie, ça sent l'évolution non seulement de l'écrivain mais aussi de ses personnages.

A suivre. Sans conteste. Winter is coming et j'aurai besoin de l'énergie pour se chauffer. On dit qu'une bonne lecture en est une source épatante.

Niam Niam!
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28ème roman de San-Antonio publié en 1958 (dépôt légal 1er trimestre 1958).

Le roman se déroule dans les environs d'Evreux probablement en été-automne 1957 sur une durée de 9 jours.

Mission : Lors d'une partie de chasse, Pinaud tue un pigeon voyageur qui portait comme message une formule. le Vieux découvre qu'il s'agit d'une formule contre les radiations atomiques développée par le professeur Thibaudin. San-Antonio est chargé de l'enquête.

Un San-Antonio moyen avec une apparition en début et fin de roman de Pinaud et Bérurier.
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