Le club des gentlemen, tome 3 : Trois nuits ou jamais

Rien ne rendait une femme plus désirable que d’avoir conscience qu’elle était désirable.

— Alors, vous ne connaissez même pas votre prénom ?
Il haussa les épaules.
— Si. Mon vrai prénom, c'était celui que me donnait ma mère.
Et, joignant les deux mains, il dessina la lettre "J " en l'air et se frappa deux fois la poitrine.

La société est organisée pour les puissants. La vérité avait beau être de mon côté, je n’avais aucune chance.

Pendant des années, Julian avait cherché vengeance. Le moment de la rédemption était venu. Il n’était plus un bâtard. Il était devenu un homme adulte, un mari et serait bientôt un père. Sa famille bénéficierait de tous les avantages dont lui-même n’avait pas pu profiter enfant. Sa femme n’aurait pas besoin de se sacrifier pour leur fils. Son fils apprendrait le latin et le grec. Et aussi le langage des signes. Mais il n’aurait jamais à dire « j’ai faim », « j’ai froid » ou « j’ai peur ».

Les femmes de la bonne société apprenaient toutes à manier le pinceau - avec plus ou moins de bonheur. Cela faisait partie de leur éducation. Mais une femme douée devait impérativement prendre un nom d’artiste masculin si elle voulait que son travail soit pris au sérieux. Ou, mieux encore, qu’il lui rapporte de quoi vivre.

Tu es belle. Si belle que les mots me manquent pour te décrire.

La jalousie ne grandissait jamais personne.

Ce n’était qu’une seule larme. Verser une larme n’était pas pleurer.

Il avait eu tant de maîtresses, ces dernières années, qu’il s’était presque lassé des femmes.
Mais avec Lily, c’était différent. Le moindre regard de sa part avivait ses émotions. Il suffisait qu’elle prononce une syllabe pour qu’il ait l’impression d’entendre chanter les anges. Et rien ne le comblait davantage que de la voir heureuse.

Un cadeau. Toute vieille fille se devrait d’en posséder un.