Chaque roman de
Marie Darrieussecq a son identité, son écriture.
Dans «
Clèves », l'autrice immerge le lecteur dans le dédale des pensées et de la vie de Solange, adolescente.
Le langage est simple. Les paragraphes sont courts fait parfois d'une phrase ou d'un unique mot. Réflexions et actions s'enchaînent rapidement dans la tête de Solange.
Si le roman peut paraître choquant, c'est un récit sans filtre, sans complaisance.
Marie Darrieussecq ne cherche pas le scandale, mais la sincérité.
Son réalisme dérange, à la hauteur des bouleversements et des tortures de la puberté.
Commenter  J’apprécie         30