c'est vrai, il n'y a pas de pense-b. te "ne pas lire".
C'est bien dommage.
pense bête : NE PAS LIRE, surtout : où se trouve l'onglet ??
Lecture abandonnée au bout de cinquante pages. Je n'ai pas adhéré à la forme et au style de l'autrice. L'écriture fragmentaire ne m'a pas permis d'entrer dans la narration. Je suis demeuré au bord de la route alors que la propriété semblait pourtant prometteuse à visiter.
Elle ne sait pas quoi faire de ses bras. Ils ont jailli de son corps et elle les trimballe accrochés à ses épaules. Avant, ils suivaient ses mouvements. Maintenant, on lui a mis des bras dont les extrémités sont des têtes. Elle a à s’en soucier autant que de son visage. Des mains-visages qu’il faut contrôler comme si on lui avait collé là d’autres Solanges. Dans les poches ça fait timide, mais les sortir c’est exposer à tous les regards ces longs êtres autonomes et horriblement dépendants à la fois, comme si tout ce qu’elle pense (rien, son embarras) tressaillait jusqu’à leurs ongles.
Le langage est suspendu au-dessus de la maison comme un nuage. Il suffirait d’un mot pour que s’abatte une catastrophe, un désastre, un Boeing en morceaux.
Je ne sais parler que quand j’ai vraiment quelque chose à dire. Tu ne trouves pas qu’on passe notre temps à dire des trucs qui ne servent à rien à des gens qui n’écoutent pas de toutes façons ?
Ce qui restera au bout du bout, c'est les cafards.Leur carapace est un abri atomique.Ils peuvent survivre sans eau et sans manger.La planète sera peuplée de cafards qui ramperont dans le désert.Et tu sais quoi? Ca changera pas grand chose.
Ce qui restera au bout du bout, c'est les cafards. Leur carapace est un abri antiatomique. Ils peuvent survivre sans eau et sans manger. La planète sera peuplée de cafards qui ramperont dans un désert. Et tu sais quoi? Ça ne changera pas grand chose.
Réessayer. Les lèvres, les mains. Fermer les yeux. Est-ce que ça s’est usé ? Est-ce que le temps s’use, à passer, et les souvenirs, comme des disques, est-ce que le temps laisse des poussières qui entrent dans les yeux ?
Elle se sent à la fois trop présente et vaporisée, incapable de se tenir à une limite ferme, à un point donné de la salle. Quoi faire de ce grand trou qui la dévore ? Elle pourrait fumer et boire et manger et avaler, se remplir de tout le banquet, de tout le village, de tout ce qui manque — tout manquerait encore.