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Critique de TerrainsVagues


La mer à l'envers où comment j'ai lâchement changé de tactique pour un bouquin qui ne m'intéresse pas.
L'histoire : Rose et ses deux enfants sont sur un bateau, enfin un truc monstrueux de douze étages qu'on trouve en centre ville à Venise ou au plus près des icebergs pour donner des sensations à de riches désoeuvrés…
Bon, là c'est pas Rose qui paye. C'est maman qui offre un break (une coupure, pas une voiture) à sa fille pour qu'elle fasse le point sur son couple, son mariage. Va-t-elle divorcer ou suivre son mari en province. Que c'est trop dur la life hein.
Pourquoi j'ai ce bouquin entre les mains ????? Euh… Ah oui… si la croisière s'amuse, le Pacific Princess du livre va croiser un chalutier surchargé de migrants et les secourir.
Alors oui pendant une bonne vingtaine de pages j'ai commencé à entrer dans l'histoire et puis… j'ai attendu, j'ai attendu que ça commence vraiment. Page 51 tout est terminé, tous les rescapés sont expédiés sur une vedette direction la Sicile. Rideau.
Jusque là, c'était pas violent non plus niveau émotions. Rien sur le sauvetage ni sur les migrants, juste Rose, témoin, qui va de pont en pont pour mieux voir.
La mère à l'envers d'avoir assisté à ce dommage collatéral de la misère va réfléchir sur la vie, la société enfin si j'en crois les billets lus des autres babélioteurs parce que c'est maintenant que je vous donne ma nouvelle tactique sur ce coup là.
Page 89, l'escale en Grèce avec l'excursion au Parthénon parce que la Grèce c'est au programme de la troisième et du CE1 (les classes des enfants de Rose, c'est bien foutu quand même) ben… au Parthénon et à ses excursinistes je leur ai dit : Partez si, loin, très loin de moi. J'ai refermé le bouquin pour ne plus l'ouvrir. Abandonné, voui.
Faut dire que les autres billets ne m'ont pas incité à poursuivre puisque même les chroniques richement étoilées laissaient entendre que le début et tout ce qui concernait la croisière étaient top et que ça se gâtait un peu une fois la terre ferme retrouvée. La croisière n'ayant déjà à mon avis aucun intérêt, j'ai pas eu le courage…
Si encore l'écriture m'avait attrapé mais là aussi, quelle platitude, quel ennui.
L'amer allant vers l'impasse, il n'y avait pas d'autre issue que la capitulation devant tant de fadeur.
Première et dernière rencontre avec Marie Darrieussecq.
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