Le rythme du roman de
Sarah Dars est aussi rapide que celui du Bombay Express : petite vitesse. Poussée par une envie de dépaysement, j'ai voulu m'aventurer dans
les enquêtes du brahmane Doc, médecin, amateur éclairé de musique carnatique et adepte du kalaripayatt, un art martial du Kerala.
Reprenant l'énigme du meurtre en chambre close (ici un luxueux compartiment de train),
Sarah Dars nous invite dans le monde de Bollywood, de ses stars et des jalousies recuites.
L'enchantement n'a pas duré pour moi, passé les premières pages du voyage en train. Doc et son acolyte Arjun m'ont paru bien pâles, leurs tribulations engluées dans la chaleur locale, et le tout assez convenu.
Pour qui a le goût de l'Inde, le plat manque d'épices.
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