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EAN : 9782877306027
250 pages
Editions Philippe Picquier (28/05/2002)
3.02/5   27 notes
Résumé :
Sous la canicule, le Bombay Express roule à petite vitesse, emportant le brahmane-médecin Doc qui se rend à Bombay en compagnie du fidèle Arjun pour soigner l'obésité de son beau-frère. Mais le corps atrocement brûlé d'une jeune femme dans un compartiment de première classe lui ouvre les portes de Bollywood, des stars capricieuses et des studios de cinéma.

Source : Picquier
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Vous avez envie de vous évader très loin d'ici ?
Sarah Dars a un talent certain pour décrire des lieux, des ambiances, des odeurs, des plats, des paysages, pour retranscrire la culture d'un pays, les habitudes des habitants, les moeurs de certaines castes…
Dans ce roman, elle nous emmène faire un voyage à travers l'Inde, grâce au train le Bombay Express qui traverse de nombreuses régions.
Le brahmane Doc est le héros de cette série de romans policiers, ce médecin sert régulièrement de médiateur entre la police et les familles des victimes de crimes, car il sait écouter, il est très patient, ne prend pas partie et sait dénicher les plus petits mensonges.
Dans ce volume il va tenter de faire la lumière sur le décès plus que suspect d'une jeune femme brûlée vive dans un compartiment de train fermé à clé de l'intérieur. S'agit-il d'un effroyable accident, d'un suicide ou d'un meurtre habilement orchestré ?
Une enquête passionnante, haletante et une balade indienne vraiment très dépaysante.
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On retrouve dans ce polar etranger Doc et son acolyte Arjun, deux bramhanes qui parcourent l'Inde à la recherche de nouvelles sensations acoustiques car férus de musique.
C'est au cours d'un de leur périple en train que Doc va, une fois de plus, faire montre de perspicacité pour dénouer le crime du Bombay Express.
Beaucoup de présumés coupables pour une enquête et une résolution inédite dans le respect des traditions multiples.
Il manque en fin de livre, quelques recettes servies lors de ce récit .
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En général j'aime bien la littérature indienne, mais là j'ai été un peu déçue.
Le roman débute dans un train qui traverse l'Inde, où voyagent Doc et son ami Arjun, deux médecins brahmanes, en route pour rendre visite au beau-frère de Doc qu'il faut mettre au régime. Dans ce train se trouvent également la famille Dutt : une actrice très célèbre, son fils et sa belle-fille et qu'il a fallu attendre deux heures pour que le départ soit donné. Pendant la nuit, la belle fille est brûlée dans son compartiment fermé. Suicide, accident ou meutre ?
En parallèle de l'enquête policière menée par une policière qui y voit une sorte de sâti (sacrifice d'une veuve), les deux brahmanes cherchent eux aussi la vérité.
Dans ce livre, les traditions et les contes fondateurs sont très présents, on ne se sent pas fin XXème. D'autre part, les femmes sont toutes séduisantes, elles ont des yeux très grands ou très longs.

Donc une première expérience avec Doc que je ne renouvellerai pas.
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Le rythme du roman de Sarah Dars est aussi rapide que celui du Bombay Express : petite vitesse. Poussée par une envie de dépaysement, j'ai voulu m'aventurer dans les enquêtes du brahmane Doc, médecin, amateur éclairé de musique carnatique et adepte du kalaripayatt, un art martial du Kerala.
Reprenant l'énigme du meurtre en chambre close (ici un luxueux compartiment de train), Sarah Dars nous invite dans le monde de Bollywood, de ses stars et des jalousies recuites.
L'enchantement n'a pas duré pour moi, passé les premières pages du voyage en train. Doc et son acolyte Arjun m'ont paru bien pâles, leurs tribulations engluées dans la chaleur locale, et le tout assez convenu.
Pour qui a le goût de l'Inde, le plat manque d'épices.
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J'ai abandonné... à quelques pages de la fin de ce roman pourtant court. 🙈

Ce n'est pas mauvais du tout, j'aime le choix des mots précis. Un style simple avec un voculaire recherché. Sarah Dars connaît très bien l'Inde. C'est juste que je n'ai pas été emporté par l'histoire, les personnages ont glissé sur moi, je n'ai pas l'habitude de lire des polars à l'humour qui m'échappe.

L'histoire est dans le titre.
En conclusion, La morte du Bombay Express est une lecture originale qui peut plaire, je suis passé à côté. Cela arrive.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
En tant que médecins, Doc et Arjun adhéraient à la théorie qui veut qu’un malade a plus de chances de guérir si on le soigne avec un remède auquel il croit, ou qui correspond à sa civilisation d’origine, à ses coutumes, à son environnement habituel. Car, comme on dit, une goutte de venin de serpent dans un verre de lait, administrée à deux malades atteints du même mal mais aux origines et croyances différentes, ne produit pas le même effet.
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Comme pour justifier son nom, l'express commençait enfin à prendre de la vitesse.
En réalité, bien que beaucoup le nomment ainsi par habitude, ce n'est nullement le Bombay-Express. Si l'on en croit ce qui est écrit sur les horaires, les billets et chaque wagon du train lui-même, il s'agit du Chennai-Dâdar-Express, pour la bonne raison que Madras, son point de départ, se dit Chennai en tamoul et que son terminus se trouve à Dâdar, dans la banlieue de Bombay.
D'ailleurs, même si le nom était bien Bombay-Express, on devrait lire et dire Mumbai-Express car, depuis quelques années déjà, Bombay a été officiellement rebaptisée Mumbai.
C'était donc le Chennai-Dâdar-Express qui venait de gagner de la vitesse, après un arrêt un peu long et apparemment inutile à Perambur. Il faisait déjà assez chaud et l'air conditionné peinait à se mettre en marche. Aussi cette attente avait-elle agacée plus d'un voyageur de première classe, comme cette imposante matrone qui couvait ses enfants à la manière d'une grosse poule [...]
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Doc et Arjun appartenaient en effet à la caste brahmanique mais, bien que, pour des raisons touchant plutôt à l'équilibre de l'horloge biologique et des rythmes circadiens qu'aux interdits religieux, ils ne se livrassent jamais aux délices de la sieste proscrite par l'orthodoxie, on ne pouvait les considérer comme des brahmanes excessivement vétilleux ou trop attachés aux règles de leur caste. Bien sûr, ils portaient leur cordon à même la peau, en travers du torse, et ne voyageaient jamais sans les cordons de rechange prescrits par les shâstra, mais qui n'a pas ses petites manies ou ses bonnes vielles traditions ? Après tout, ce cordon n'est pas sans signification pour le jeune garçon qui le reçoit lors de son initiation et devient, à cette occasion, adulte et membre confirmé de la communauté brahmanique. C'est pourquoi, la vie durant, la plupart d'entre eux ne quittent plus leur cordon. Au cas où il viendrait à se rompre, on en a toujours deux ou trois en réserve à la maison, et au moins un en voyage.
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Il était plus de minuit lorsque les bruits sinistres redoublèrent de fréquence et d'intensité. Peu après, alors que Doc venait tout juste de s'assoupir, Arjun entendit une cavalcade et des voix affolées ans le couloir. Tandis qu'il se levait pour voir ce qui se passait et que Doc s'éveillait en sursaut, ils furent tous deux violemment projetés contre l'une des couchettes. Un puissant coup de frein avait immobilisé le train en pleine campagne.

Ils finirent par apprendre que Priyankâ, la bru de Tamarâ Dutt, avait été victime d'un incendie dans son compartiment. Elle était affreusement brûlée [...] et comme il craignait de ne pas être suffisamment efficace, il venait chercher Doc et Arjun
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LE PÈRE DE LA VICTIME ACCUSE L'ÉPOUX INFIDÈLE
La morte du Bombay Express Crime parfait ou satî ?1La sati désigne, en Inde, une femme qui, après le décès de son mari, le suit dans la mort en brûlant avec lui sur le bucher funéraire, ou selon les cas, après lui sur un autre bûcher.
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