Les âmes brûlées

En règles générale, je fuie les romances... dans ce roman, nous switchons d'un chapitre à l'autre entre le présent comprenant hôpitaux, soins lourds et rencontre avec Elle et des histoires moyennageuses que j'ai passé très vite car, disons le, elles m'ont ennuyées. Je me suis donc surtout concentrée sur l'histoire se déroulant dans le présent et qui m'a énormément parlé (surement dû ai fait que je travail en hôpital) avec cette soufrance physique et humaine qui fait partie du quotidien des malades et plis particulièrement comme ici, chez les grands-brûlés.
Je n'en dirais pas plus de peur de vous spoiler l'histoire, mais ce roman nous rappel quand toutes circonstances, nous nous en sortirons toujours mieux si nous sommes entourés d'amis proches et que se laisser aller donne des ailes.

Bonne lecture et bon moment passé avec cette histoire atypique. Moi qui ne lis jamais d'histoire d'amour, je me suis laissée porter par celle ci sans regret !

Les âmes brûlées est pour l'instant ma déception de l'année. J'étais très curieuse de le lire depuis la cession âmes du challenge Un mot, des titres de Calypso où de nombreux lecteurs avaient choisis ce livre et l'avaient adoré. du coup, quand j'ai vu que la petite soeur prévoyait d'emmener ce livre pour notre virée Berlinoise entre copine, j'étais assez motivée (d'autant plus qu'il fait parti de mon challenge New PAL 2013 de Yukarie).

Le truc, c'est que l'histoire ne m'a pas plu. J'ai toujours été intriguée par les phénomènes de guérison des grands brûlés mais là, la mayonnaise n'a pas prise. J'ai trouvé que c'était trop : comme si l'auteur voulait nous impressionner en nous choquant en nous racontant l'histoire d'un acteur porno qui se retrouve sans son outil de travail tombant amoureux d'une fille psychiquement instable. Ses choix sont tellement extrêmes qu'au final je ne les ai pas trouvé originaux. Et il est clair qu'ils ne m'ont pas ému. D'autant plus que j'ai trouvé ça lourd.
En fait, je crois que c'est parce que je n'ai pas compris ce qu'il se passait dans la tête du narrateur. Je comprends tout ce qui a trait à son accident, au fait qu'il doive renoncer à sa vie antérieure, à la nouvelle vie qui se profile devant lui. Par contre, bien qu'il affirme le contraire, je ne l'ai pas trouvé amoureux de Marianne, du coup, c'est un peu comme si je m'étais répéter tout au long du bouquin : "mais ouvre donc un peu les yeux !".

Bon, cela est sans aucun doute aussi lié au fait que le narrateur et Marianne ne m'ont pas plu du tout. Ils m'ont mis tous les deux étrangement mal à l'aise alors que dans la vraie vie handicap de l'un et la maladie de l'autre ne m'aurait pas du tout dérangée. C'est vraiment du à leur personnalité pour le coup.

En soit, si l'histoire m'avait plu, je crois que je n'aurais rien eu à redire à l'écriture d'Andrew Davidson. Mais bon, l'histoire ne m'ayant pas plus, tous les petits défauts de son écriture sont peu à peu remontés à la surface. Rien de terrible en soit, c'est juste que j'ai trouvé son récit plutôt lourd : j'ai réellement eu du mal à avancer dans cette histoire. J'ai vraiment eu la désagréable impression de m'engluer dedans...
Une histoire qui aura convaincu beaucoup de lecteurs, mais pas moi !
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Suggestion d'une amie dévoreuse de livres, ce livre est un OVNI. Littéralement. Je l'ai lu en anglais et me suis laissée impressionner par l'amoncellement de détails autour de chaque sujet abordé (les grands brûlés, la psychiatrie, le Moyen Âge, la pronographie...) et la minutie intellectuelle dont l'auteur fait preuve. C'est l'histoire d'un homme que la vie n'a pas épargné et qui n'a pas épargné la vie, qui se retrouve brûlé à je ne sais plus combien de degrés après un terrible accident de voiture. C'est l'histoire de sa rédemption et celle des autres, les personnages qui gravitent autour de lui. Je dois vous dire, j'ai trouvé le héros fort détestable, individu peu recommandable et égocentrique. Mais j'ai aimé les autres: Marianne Engel, son ange gardien en quelque sorte, les médecins, infirmières, kiné, psy qui tentent de le sortir de sa situation de grand brûlé. Et il y a ces histoires médiévales, dans un monastère, un scriptorium (j'adore!), et des histoires dans l'histoire, une sorte de Mille et une nuits très appréciables, pour passer le temps, Marianne Engel, patiente schizophrène de l'hôpital, raconte des histoires au héros: sa propre histoire au 13ème siècle parmi des bonnes soeurs, l'histoire de Sei, une japonaise qui par amour se fera nonne et fera voeu de silence, l'histoire de Siguror le viking, et d'un amour impossible, l'histoire de Vicky et Tom, disparu en mer, l'histoire d'un couple sous la Grande Peste, l'histoire de la descente aux enfers de Dante... et du héros lui-même. J'avoue m'être laissée surprendre et avoir pleuré à la fin, car la fin est belle. Finalement ce n'est ni un conte fantastique, ni de la science fiction, mais plutôt un conte mystique.
Je pense que c'est un livre qu'on aime ou qu'on déteste! il faut cependant se pencher dessus pour le savoir !

Personnellement je crois que l'on aime ou ont déteste ce livre, très peu seront a mi chemin. L'histoire est dure, perturbante et percutante. J'ai eu beaucoup de difficulté au début et quand Marianne (la folle) est arrivée avec toutes ces histoires je ne savais plus quoi en penser. Mais j'ai continué et finalement au lieu de faire mon possible à tout comprendre je me suis laisser envouter par ces histoires d'amour à fin tragique qui a traversé les siècles. J'ai découvert que c'était le premier roman de Andrew Davidson, tout ce que je peux dire c'est qu'il c'est comment nous faire comprendre l'émotion, car dès les premières pages l'histoire est insupportable, j'avais l'impression de sentir et souffrir la douleur du personnage. Pour moi la lecture n'as pas été simple, les mots n'ont pas coulés facilement comme bien des livres, non pas que l'auteur ne sais si prendre, mais pour moi j'ai du à quelques reprises reprendre des phrases ou paragraphes pour bien en saisir le contenue. Nous sommes loin de la lecture jeunesse ou de fantastique. Alors est-ce que j'ai détesté? Non. Est-ce que j'ai aimé? Je ne sais pas. Je pense que j'ai apprécié ce livre 1 semaine après l'avoir fini et y avoir réfléchit. Je ne peux expliquer plus que ça.

Je viens de le terminer, cette histoire est très originale, il m'a cependant fallut du temps avant de bien rentrer dans l'histoire.

J'ai quand même préféré les histoires de Marianne, expliquant son histoire d'amour, sa vie dans le passé.

Vers la fin, j'ai un peu moins aimé le présent, mais c'était une très belle histoire quand même