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Natalie Zimmermann (Traducteur)
EAN : 9782259208116
502 pages
Plon (05/03/2009)
3.8/5   149 notes
Résumé :
Que feriez-vous si vous vous réveilliez sur un lit d'hôpital, le corps brûlé et couvert de cicatrices? Il ne vous resterait qu'à attendre la mort. A moins qu'un ange passe votre porte... C'est le destin hors norme du héros des Âmes brûlées. L'accident terrible qui le met sur la voie mystique de sa rédemption. Et le début d'une aventure hallucinante, du Moyen Âge à nos jours, de l'enfer à l'amour.
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 149 notes
Arf , l'archétype même du bouquin lu , comme ça , sans véritablement accrocher mais , cependant , poussivement terminé dans l'espoir vain qu'à un moment ou à un autre , un embryon d'accélération eut pu déclencher chez moi l'ébauche d'un semi sourire de contentement . Tel ne fut pas le cas , loin s'en faut...
Aucun excès de vitesse à l'horizon ! Toujours en possession de la totalité de mes 12 points sur ce cher permis de lecture précocement décroché à l'âge avancé de 26 balais , le cachet de la poste faisant foi . Certains esprits chagrins osèrent , à l'époque , se demander si j'avais la lumière à tous les étages . C'est çui qui dit qui y est...et la caravane passe ! Inutile de préciser qu'à la dégustation d'une telle saillie verbale , les langues se délièrent alors beaucoup moins ! Pleutres , va...

Le narrateur narcissique : belle gueule , bon job , bel accident , belles brûlures , belle envie d'en finir , Belle et Sébastien .
Marianne Engel , ange rédempteur de 4e catégorie – l'on notera l'effort de recherche engel / ange – descendue parmi les hommes dans le but de redonner foi en la vie au narrateur , belle gueule , bon job...
Très honnêtement , l'idée de départ était plus que prometteuse . Ce processus de rédemption , en arguant du fait qu'ils s'étaient toujours connus et en décidant de lui conter leur histoire commune par le menu à travers les siècles , possédait un réel potentiel d'accroche .
Si l'imaginaire de l'auteur est foisonnant , son pouvoir d'addiction s'avère beaucoup plus limité .
J'avoue avoir consciencieusement tout bien lu , à la virgule près , au départ puis j'ai attaqué la diagonale pour lâchement enquiller sur l'ellipse grossière dans le but avoué de passer direct au chapitre final – histoire de ne pas mourir idiot , mais cela suffira-t-il – et le refermer au plus vite .
Les principaux griefs , un cruel manque de rythme couplé à une écriture qui me laissa de marbre...
Ce premier bouquin semblant avoir cependant trouvé un large lectorat , je ne saurai que vous conseiller de tenter l'aventure afin de vous en faire une idée personnelle...
Mon p'tit côté athée m'aurait-il inhibé à l'insu de mon plein gré ?

Les Ames Brulées : merci mais je préfère la crème...
2,5 / 5
http://www.youtube.com/watch?v=f1HgPQ-dqiM
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Vous ouvrez le livre et lisez ceci:
"Les accidents, comme l'amour, frappent ceux qui s'y attendent le moins, souvent avec violence.
C'était un vendredi saint, et les étoiles commençaient seulement à se dissoudre dans l'aube. Tout en conduisant, par habitude, je frottais ma cicatrice sur ma poitrine. J'avais les yeux fatigués et la vue brouillée, ce qui n'est pas étonnant vu que j'avais passé la nuit penché sur un miroir, à aspirer les barreaux de poudre blanche qui emprisonnaient mon visage dans le verre. Je croyais aiguiser mes réflexes. J'avais tort."

Chaque mot a son importance dans la narration...Le style nous imprègne de manière mystique pour nous fondre dans l'intrigue, avec cet homme qui sera brûlé au quatrième degré. Nous le suivrons dans les étapes de sa nouvelle vie .
Le lecteur va, avec lui, être le témoin de son combat pour s'en sortir avec le personnel médical, sa nouvelle façon de penser la vie, ses nouvelles connaissances au service des grands brûlés et.... Marianne Engel.
De cette rencontre, sa vie va changer d'orientation : L'amour, l'empathie, la dépendance à la drogue, la douleur,l'enfer, l'espace temps du Moyen-âge à nos jours...Tout y est!!!
Je ne veux pas trop en raconter car je veux vous laisser le loisir d'apprécier l'intrigue à sa juste valeur...C'est essentiel!
Tout ne s'explique pas ...Mais ce livre se vit et se lit, le souffle court...

Une intrigue qui m'a embarqué et m'a marqué."Les âmes brûlées"est une histoire comme je voudrais en lire plus souvent, avec autant de talent. J'ai littéralement dégusté ce roman dont j'ai savouré chaque mot. J'ai pris mon temps pour le lire et je ne le regrette pas.
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Au lieu de nous emmerder avec la fluctuation quantique du vide, les frères Bogdanov feraient mieux de se pencher sur cette équation digne d'intérêt, elle : chipolata grillée + folledingue + Moyen-Age = chef d'oeuvre.

Comment dire sans trop en dire mais en disant suffisamment pour donner envie... hummm.


Le narrateur (sans nom) (j'avoue que je ne m'en aperçois que maintenant) est transformé en chipolata grillée dans un accident de voiture. Personne à blâmer, il s'est foutu en l'air tout seul. Au service des (très) grands brûlés, il reçoit la visite d'une folledingue envoutante sculptrice de gargouilles qui prétend le connaître et qui va, au fil de ses visites, lui expliquer le pourquoi du comment du où ça qu'elle le connaît... Si vous avez des bases en maths, vous vous doutez que ça a quelque chose à voir avec le Moyen-âge...


Les récits s'enchassent, les périodes se croisent, les frontières géographiques n'existent plus.



Quelle frustration de ne pouvoir en dire plus... Je vais juste préciser que :

Je suis rétive au Moyen-Age mais là... Mais là... c'est passé comme une lettre à la poste, voire mieux. Et comme j'ai un faible pour les béguines depuis Bruges...




A aucun moment je ne me suis sentie perdue (et j'ai tendance à me sentir perdue très très rapidement)


L'héroïne est fascinante, le héros est fasciné, son récit est magnifique.

Les deux voix narratives sont complémentaires, équilibrées.

Je me suis couchée avec les poules et réveillée aux aurores toute la semaine, juste pour pouvoir retrouver mes deux amis... J'ai fini ce matin et je me sens toute vide.

C'est une magnifique histoire d'amour, à travers les âges, à travers le temps.

Il n'y a pas une longueur, pas une minute d'ennui, tout est passionnant.

C'est un équilibre parfait entre la saga romantique, le roman d'aventures, et le puits de science sur les grands brûlés, le moyen-âge, l'enfer de Dante, la religion, la sculpture.

Quel souffle, mes aïeux, quel souffle!

Et quel style, mes aïeux, quel style!

Et quel humour, quelle ironie!

Bref.

Lisez-le!

"J'essaye de me raisonner en me disant que l'histoire de chacun n'est rien d'autre que la collection des souvenirs qu'on choisit de se rappeler."

"J'ai connu l'euphorie empreinte de panique qui vient quand on repart à zéro. Il n'est pas facile d'avoir l'allure que j'ai : dans la culture populaire, le visage que je présente ne se rencontre guère que sur le Fantôme de l'Opéra, le Freddy Krugger des Griffes de la Nuit ou le Latherface des Massacres à la tronçonneuse. Oui, un grand brûlé peut tout à fait "avoir une fille" - c'est le plus souvent avec une pioche."

Quand même bravo aux éditeurs français auxquels je décerne le prix de la couverture la plus hideuse de l'histoire des couvertures. Et c'est n'importe quoi! Marianne à des cheveux hallucinants en forme de forêt vierge et non pas deux pauvres mèches courtes. Lamentable...


Lien : http://horsdutemps.hautetfor..
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Je n'aurais sûrement jamais lu ce livre si je ne m'étais pas trouvée à ranger les rayons de la bibliothèque. Cela m'a permis de voir sur la couverture une petite étiquette : « coup de coeur Richer ». Intriguée par le fait qu'une librairie lui donne une mention spéciale, j'ai lu la première page... Et j'ai été immédiatement emportée !

L'auteur n'a pas attendu de planter le décor avant de mettre l'action en place, c'est l'action qui plante le décor, et non l'inverse. Tout commence avec l'accident du narrateur (j'arrive à la fin, et je viens de réaliser qu'on ne connaît pas son nom !), et rien ne nous est épargné. Après avoir pris de la drogue, il commet la grossière erreur de prendre la route en pleine nuit.
Bien sûr, il rate le virage de manière magistrale... S'en suivent des scènes pleines de mordant : l'auteur marie superbement l'humour et le gore.
À la fin du deuxième chapitre, je me suis quand même demandée si les 450 autres pages du livre étaient du même acabit (c'est à ce moment que je lis le résumé et que je réalise, soulagée, que l'intrigue de l'histoire ne sont pas les affres et souffrances d'un grand brûlé dans un service d'hôpital) et NON ! Âmes sensibles, sachez que le troisième chapitre verra apparaître l'ange salvateur qui nous tire de ces visions d'horreur (et en même temps si divertissantes...), j'ai nommé Marianne Engel.
Ledit ange est quand même bien étrange, s'adressant au narrateur comme si elle le connaissait depuis toujours. Il apparaît qu'elle est persuadée d'être née au 14e siècle et d'avoir été élevée dans un couvent. le narrateur hésite. Est-elle schizophrène ou maniaco-dépressive ? Nous aussi on hésite. Supernatural or not supernatural ?

On assiste au développement de la relation de ces deux personnages en même temps que le sauvetage des capacités physiques du protagoniste . Les lubies de Marianne se confrontent délicieusement à l'humour noir du narrateur.

J'ai lu presque la moitié du roman (qui fait 499 pages exactement) en une après-midi. Les personnages sont profonds et travaillés , l'auteur a fait un véritable travail de recherche sur le sujet des grands brûlés (par rapport aux opérations, aux effets secondaires sur le corps, aux traitements...). Mais passé ce cap, le rythme de l'histoire s'essouffle, des répétitions dans la trame commencent à apparaître. le narrateur, humanisé par la douce Marianne, perd de son mordant. Si le livre avait été moins long, je lui aurais sûrement accordé cinq étoiles .

J'ai beaucoup aimé la progression du narrateur, qui passe doucement de la position de connard avéré à celle d'amoureux fou de manière presque naturelle. C'est une histoire magnifiquement racontée, sur le fait de surmonter les épreuves, de se vaincre soi-même et d'aimer au-delà des apparences, de manière totale et absolue.
Le livre commence avec des images violentes à l'extrême, empreintes d'humour noir et de folie, et s'achève comme une vraie déclaration d'amour, un sentiment au positif à toute épreuve (mais sans être niais. En même temps je ne vois pas comment cela pourrait être possible, vu les premières pages...). Un très beau livre, vraiment. Que tous les fans de gore et de romantisme se l'arrachent (on peut aimer les deux. Si, si) !
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Je vous l'avoue, je suis curieuse et cette curiosité n'est pas qu'un défaut puisqu'elle m'a permis de lire ce roman. Je me demandais ce qui pouvait bien se cacher derrière cette si jolie couverture et derrière cette quatrième de couverture si énigmatiques et pourtant si proches du roman.
En plus d'être curieuse, je suis mal élevée. Je me suis invitée dans cette chambre d'hôpital dans laquelle souffrait sur son lit un homme dont je ne connais toujours pas le nom. Je ne sais que peu de choses à son sujet si ce n'est que c'est un acteur et producteur de films pornographiques qui suite à un terrible accident de voiture s'est réveillé dans ce lit, le corps brûlé et ayant perdu son outil de travail. Je l'ai vu souffrir et n'attendre qu'une chose, la mort. Jusqu'au jour où une femme étrange s'est invitée elle aussi. Elle est venue rendre visite à notre malade quasiment tous les jours. Nous venions de faire la connaissance de Marianne Engel. Elle le connaissait, plutôt bien même et lui était persuadé du contraire.
C'est à partir de ce moment-là que le roman a pris une dimension magique. Cette femme est une conteuse merveilleuse qui m'a transportée dans diverses contrées à diverses époques. J'y ai rencontré un dragon, des religieuses du Moyen Âge, des vikings... tout ceci au travers d'histoires d'amour tragiques.
Notre malade était beau et n'a jamais connu l'Amour, il a fallu que son physique soit détruit pour qu'il y accède...

Je suis encore toute retournée de cette lecture à laquelle on ne peut rester insensible. Mais selon moi, on ne peut qu'aimer ou détester ce roman et on ne peut pas se trouver à la frontière entre les deux.
Si, comme moi, vous êtes curieux, alors osez ouvrir ce livre, vous pourriez avoir quelques surprises...
Lien : http://leslecturesdecathy.bl..
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
J'ai passé ma vie entière à t'attendre, Marianne. Et je ne le savais même pas avant ton arrivée. Mes brûlures ont été la meilleure chose qui me soit arrivée parce que c'est grâce à elles que tu es apparue. Je voulais mourir, mais tu m'as comblé de tant d'amour que j'en ai été submergé et que je n'ai pu m'empêcher de t'aimer en retour. C'est arrivé avant même que je m'en aperçoive, et maintenant, je ne peux plus imaginer de ne pas t'aimer. Tu m'as dit qu'il m'en fallait beaucoup pour me pousser à croire, mais je crois maintenant. Je crois en ton amour pour moi. Je crois en mon amour pour toi. Je crois que chacun des battements à venir de mon cœur t'appartient, et je crois que lorsque je quitterai enfin ce monde, mon dernier souffle emportera ton nom. Je crois que mon dernier mot - Marianne - sera tout ce qu'il me faudra pour savoir que ma vie a été bonne, pleine et digne, et je crois que notre amour durera toujours.
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Ce livre, me dis-tu. Il s'est passé quelque chose de fort étrange avec lui. La première fois que je l'ai vu, il m'a semblé qu'il m'appelait. Comme s'il voulait que je le prenne.
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Les accidents, comme l'amour, frappent ceux qui s'y attendent le moins, souvent avec violence.
C'était vendredi saint, et les étoiles commençaient seulement à se dissoudre dans l'aube. Tout en conduisant, par habitude, je frottais la cicatrice sur ma poitrine. J'avais les yeux fatigués et la vue brouillée, ce qui n'était pas étonnant vu que j'avais passé la nuit penché sur un miroir, à aspirer les barreaux de poudre blanche qui emprisonnaient mon visage dans le verre. Je croyais aiguiser mes réflexes. J'avais tort.
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Quel tour inattendu du destin : il a fallu que ma peau soit brûlée pour que je puisse enfin devenir sensible. Ce n'est qu'après m'être réincarné en un être physiquement repoussant que j'ai pu entrevoir les possibilités du coeur : si j'ai accepté ce visage affreux et ce corps abobinable, c'est parce qu'ils m'ont forcé à dépasser les limites de ce que je suis tandis que mon corps précédent me permettait de les dissimuler.
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"J'ai parfois l'impression qu'il y a quelque chose de profondément contraire à la nature même de l'homme dans le fait d'écrire, en particulier de la poésie. En proie à des accès de paranoïa due à la cocaïne, il m'arrivait de brûler mes cahiers de poésie et de regarder les pages se consumer une à une, les flammes crachant en l'air de petits flocons gris. Tandis que mes mots de cendre s'envolaient vers les cieux, je me sentais rassuré de savoir que ma personnalité profonde était à nouveau à l'abri: la meilleure équipe médico-légale du FBI n'arriveraient pas à reconstituer mes émotions. Dissimuler mes émotions les plus sincères dans mes écrits avait ce ci de beau que je pouvais les incinérer sans prévenir."
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