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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sympathies for the devil est un recueil de six nouvelles partageant le même thème : la fin du monde. Charmant programme.

- Une forêt de cendres
On commence fort avec un texte post-apo aux relents de fantasy bien sombre. Paul de Perth est un vrai pourri – dans tous les sens du terme – et il évolue dans une Angleterre en décomposition avancée. J'ai plus aimé ce texte pour l'originalité du monde qu'il dépeint que pour l'histoire elle-même, même si elle réserve quelques surprises.

- À l'heure du loup
Un conte à la fois horrifique et mélancolique, l'un de mes textes préféré du recueil. C'est touchant et poétique et j'ai ressenti une réelle empathie pour les deux fillettes.
L'histoire est courte, à peine quinze pages, mais il n'en fallait pas plus et le dénouement, en plus d'être très beau, laisse place à une multitude d'interprétations.

- L'erreur
Je n'ai pas aimé cette histoire qui raconte essentiellement les délires psychotiques d'un maniaque dans un monde décadent. L'ambiance qui s'en dégage est – volontairement – malsaine et vulgaire. Au final, je n'ai pas bien compris où voulait en venir l'auteur.

- La mécanique des profondeurs
La montée et la pollution des eaux ont causé l'inondation d'une grande partie de la planète et l'apparition de mutants. Avec ses branchies et des pieds palmés, Nausicàa (Ozzie) en fait partie. Un beau texte, avec une ambiance particulière. Plus que la fin du monde, l'histoire raconte la transition entre deux mondes.

- La notion de génocide nécessaire
En compagnie d'un émissaire de l'ONU, on découvre la Mongolie et le peuple des steppes. L'histoire se passe dans un avenir proche et présente des aspects futuristes, mais elle délivre un message très actuel. Thomas Day signe ici un très beau plaidoyer pour le mode de vie des nomades.

- Démon aux yeux de lumière
C'est pour ce texte que j'ai acheté ce livre. J'avais remarqué le nom de Loki sur la quatrième de couverture et j'étais curieux de découvrir le Ragnarok vu par l'auteur. C'est très trash et provocateur, et je n'ai pas été emballé par le début. Heureusement, la conclusion, d'abord épique, puis poétique, rattrape le coup. le Ragnarok de Thomas Day est finalement très original.

En conclusion, j'ai apprécié la diversité des textes proposés. Hormis "L'erreur", qui porte bien son nom, je n'ai trouvé aucun texte vraiment mauvais. "L'heure des loups" et "La notion de génocide nécessaire" valent à eux seuls la lecture de cet ouvrage.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Sympathies for the Devil est un recueil de nouvelles parues pour la plupart il y a une dizaine d'années. Cette compilation diffère de celle parue chez le Belial', et a été revue et corrigée par Thomas Day.

Bon ben, je n'ai pas été très emballé, même si j'ai apprécié, globalement, ce recueil.
Ce sentiment mitigé est dû à trois choses:
1) forcément, toutes les nouvelles ne se valent pas et le niveau est forcément hétérogène, et aussi bien en tant que lecteur qu'en tant qu'auteur, j'ai senti dans certaines une difficulté à exprimer l'idée qu'avait Thomas Day dans certains textes (surtout dans Démon aux Yeux de Lumière, en fait). Pourtant, tout s'imbrique très bien, la langue est agréable et l'histoire est toujours bien articulée. Là dessus, Day est irréprochable.
2) Nom de dieu, qu'est-ce qu'il peut y avoir comme histoires de cul... J'ai rien contre Eros, ni même contre le classique appariement avec Thanatos d'autant que là il est question de fins de mondes, mais là, pour moi, c'était trop. Dans La Notion de Génocide Nécessaire, j'ai trouvé que c'était incongru. Dans La Mécanique des Profondeurs, la fin m'a carrément dérangé. Dans Démon aux Yeux de Lumière, c'était tout à fait burlesque et drôle. En revanche, dans Une Forêt de Cendres, c'était parfaitement dosé, et L'Heure du Loup démontre qu'on peut écrire une fin du monde sans recourir à l'érotisme (sûrement ma préférée du recueil, car extrêmement poétique).
3) La poésie, justement, est présente dans chacune de ces oeuvres (quoique je n'en n'ai guère perçu dans L'Erreur), ce qui rend ces nouvelles vraiment belles à lire, malgré les horreurs que certaines contiennent. Démon aux Yeux de Lumière est largement rattrapée par la poésie sur laquelle elle s'achève, et la Mécanique des Profondeurs, dont la fin m'a déçu, se conclut sur un symbolisme fort et japonisant très réussi.

Trois jours après l'avoir achevé, je ne sais toujours pas si j'ai aimé ce recueil ou si je n'ai pas accroché. Il y a dans ces histoires une force littéraire indéniable, et Thomas Day est certainement un grand auteur de l'Imaginaire français. Il faudra cependant que je lise ses romans pour voir ce sentiment confirmé. Ma note se situe vers 3.5/5 (plutôt positif, donc).
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Tout d'abord merci à Babelio, masse critique, et aux éditions folio SF pour cette découverte.
Que dire de se livre, il s'agit d'un recueil de 6 nouvelles, plus ou moins post apocalyptique, très différentes les unes des autres que se soit par leur monde ou par leur qualités.
Donc allons y dans l'ordre :
Une forêt de cendre :
On se retrouve dans un monde londonien ou la végétation a plus ou moins pris le dessus, avec un retour aux ancienne monarchie. Un lord de réputation fort cruel vient donc au service de la reine pour aider une révolution.
Un texte de 70 pages, assez faible dans son histoire, plein de chose y sont amener (on croirais presque que certaine partie on servi d'exemple au célèbre games of trone) mais peu sont ammenés à thermes, et on au final peut d'intérêt pour l'histoire en elle même. Qui reste très classique.

A l'heure du loup :
Dans cette très courte nouvelle d'à peine 30 pages (et heureusement), on se retrouve à assister à la fin de l'humanité à travers deux fillettes et leurs parents malades, au profit des loups et hommes-arbres.
Une histoire qui n'a pas d'intérêt, malheureusement, on ne s'attache pas au personnage, on s'ennuie profondément pendant tout le temps de la lecture. Heureusement cette histoire est courte et s'oublie très vite.

L'erreur :
Nouvele plus longue de 70 pages. Qui se passe dans un monde contemporain, ou tous est géré par Big mama et ses princes, cette dernières gérant la surinformation du monde et impose une taxe pour tous. On suis donc l'histoire d'un de ses princes qui a déserter les rends mais qui fini par y revenir.
Nouvelle qui pourrais donner un bon film d'action américain, mais dont le scénario est laborieux à lire. Je n'est toujorus pas réussi a trouver le talent de l'auteur ici c'était long sans interêt, on ne comprend pas vraiment les revirement des position, ou l'action de la drogue que big mama utilise pour l'obligerr à revenir....

Arrivé à la fin de ses trois nouvelles, je me sentais un peu blasé de se livre dont j'attendais certaine chose, et qui vraiment n'apporte rien du tout. Et oui mais c'était sens compter sur les trois dernière qui sont de pur merveilles.

La mécanique des profondeur :
Nouvelle d'une cinquantaine de page relatant l'histoire de Naüsica (pas celle de Myasaki) mutante, fille d'un peu tueur les plus rechercher du moment, vivant dans un Amsterdam englouti par les flots. Cette dernière mi femme mi poisson (non pas une sirène ni un thon), policière spéciales nettoyeuse de "bulles" ou se fond les pires trafiques d'arme et de drogue, tout ça pour essayer de retrouver son père dans cette faune aquatique mutante.
Une nouvelle poétique tout en restant meurtrière, la on trouve enfin le talent de Thomas Day qui signe ici une nouvelle d'une très bonne facture, ou l'on attend impatiemment de savoir se qu'il s'y passe et l'on regrette qu'il ne s'agisse que d'une nouvelle, la fin laissant un peu sur ça faim si je puis dire.

La notion de génocide nécessaire :
Nouvelle la plus longue de quasi 100 pages, et une apothéose, un genre de merveille, sans l'ombre d'un doute la meilleur du recueil.
On suit donc Ismaël, membre de l'ONU, dans sa tentative pour convaincre les nomades mongoles de se faire implanter une puce de repérage, dans le but d'un traité avec des extraterrestre.

On se retrouve ici au coeur du pays mongole, un monde plein d'humanité, ou un homme essaye de sauver les coutumes d'une peuplade pleine de rêve, et de principe qui semble naturel. Comment un homme peut réussir a luter et a gagner contre le monde. Un magnifique hymne à l'espoir et à l'humanité. A lire et relire.

Démon aux yeux d elumière :
Nouvelle d'une cinquantaine de page, et dernière du roman. On suit ici Loki démon de la mythologie nordique rendu célèbre par les films Thor et The Avengers, Qui après avoir detruie le monde par vengeance essaie de rattraper ses connerie.

Cette nouvelle bien que moins bonne que la précédente reste très bonne. on suit un démon qui devient au fur et a mesure de l'aventure humain grâce à l'aide d'une humaine trouver par hasard.

Unbe note un peu médiocre pour ce recueil ou les trois premières nouvelles mon semblé passable et sans fond, alors que les trois dernières sont tout simplement une pur merveille d'humanité et valle le coup d'être lu et relu.
Merci pour cette découverte.
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